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Vin : une consommation post-pandémique en forte reprise, dans un souci de Qualité, Autochtone et Territoire

Les nouveaux goûts et les nouveaux besoins des Italiens en matière de vins fins dans une recherche de Nomisma-Wine-Monitor. Le canal stratégique de la restauration

Vin : une consommation post-pandémique en forte reprise, dans un souci de Qualité, Autochtone et Territoire

La gastronomie et le vin laissent derrière eux les lourds bilans des deux années noires de la pandémie qui ont contraint les Italiens à limiter tout déplacement. Il y a une envie de récupération, de consommation hors domicile, Données Istat sur le vente de mets et de vins de la restauration italienne qui parlent d'un croissance, en 2021 par rapport à 2020, de 22,3 %. Bien sûr, la baisse par rapport à la phase pré-pandémique est significative, avec un -22,4% enregistré en 2021 par rapport à 2019. En un mot, si en 2019 les ventes de food & wine au restaurant étaient d'environ 85 milliards d'euros, en 2021, il a dépassé 63 milliards. Une forte baisse, donc, mais avec une forte hausse par rapport à 2020 qui n'a pas dépassé les 54 milliards.

En entrant dans les détails, des résultats intéressants émergent de enquête commandée par IGM (Institut des Grandes Marques) qui rassemble dix-neuf des caves les plus importantes et représentatives du Belpaese et créées par Nomisma-Moniteur du vin dans le but d'évaluer le comportement et les tendances des consommateurs de vin à deux moments distincts, à un an d'intervalle, de la phase pandémique actuelle. Et bien si en octobre 2020 52% des personnes interrogées déclaraient avoir baissé leur consommation de vin en plein air, un an plus tard ce pourcentage est tombé à 43%. Le type de locaux qui a le mieux résisté à cette contraction est le restaurant (-41% des consommateurs de vin en plein air ont diminué leurs dépenses sur ce canal, contre -46% des bars à vins, bars à vins, pubs et bars).

Une approche modérée et cultivée se dégage de la dégustation

"Surtout pour les vins fins, qui est la gamme dans laquelle nous opérons à l'Istituto Grandi Marchi - a commenté Piero Mastroberardino, président de l'IGM - la la restauration est un canal d'importance stratégique non seulement d'un point de vue commercial, mais aussi d'un point de vue culturel. Ce n'est certainement pas un hasard si notre groupe, dans la phase la plus difficile de la pandémie, a démontré sa proximité avec le secteur de la restauration de toutes les manières possibles, avec des initiatives dédiées à la promotion de cette grande ressource de la socio-économie nationale".

Des informations intéressantes ressortent également sur les modes et les choix de consommation à la table du restaurant. Toujours dans l'optique d'une baisse générale, principalement due aux restrictions, les vins consommés au verre ont mieux résisté, un chiffre encourageant aussi pour ce qui concerne un approche de plus en plus modérée et quelque peu ''cultivée'' dans l'approche de la dégustation. Les meilleures occasions sont les "spéciales" (fêtes et anniversaires) tandis que les "formelles" (déjeuners et dîners d'affaires) ont le plus souffert. De manière générale, la contraction de la consommation en extérieur détectée dans les entretiens d'octobre 2020 est supérieure à celle attestée en septembre 2021 (-27% d'écart entre ceux qui déclarent une augmentation des dépenses en vin hors domicile par rapport à ceux qui déclarent une baisse en 2020 contre un -19% plus encourageant en 2021, résultat d'un ralentissement des restrictions mais aussi d'une plus grande attention portée à la qualité des vins commandés).

"Après deux ans à vivre avec le coronavirus - confirme Denis Pantini, responsable de Nomisma Wine Monitor - nos recherches mettent en évidence des perspectives de croissance pour l'année en cours, portées par un plus grand désir des Italiens de dîner au restaurant. Le tout marqué par une attention toujours croissante aux vins de grande qualité et haut de gamme qui trouvent leur habitat naturel dans le circuit de la restauration".

Moteurs de choix : vins de dénomination, marques connues et durabilité

Le sentiment qui se dégage de l'étude, notamment par rapport aux entretiens de septembre 2021, permet donc d'entrevoir un avenir résolument rose, avec 35% des consommateurs prévoyant une hausse des dépenses en vin d'extérieur pour cette année 2022. Mais que seront-elles ? ? conducteurs de choix? LELa consommation au restaurant sera prioritaire des vins d'appellation et des marques renommées, avec un majeur attention à l'origine locale ou aux vignes indigènes et avec une recherche contextuelle des étiquettes qui satisfont la demande de durabilité (64% des personnes interrogées déclarent une attention maximale à l'environnement et à la santé). 

« Tous les éléments qui caractérisent le profil entrepreneurial des familles viticoles qui font partie de l'Istituto Grandi Marchi – a conclu Piero Mastroberardino – et qui confirment la qualité du chemin parcouru depuis la création du groupe. La recherche que nous avons commandée à Nomisma Wine Monitor va également dans le sens d'une stratégie visant à améliorer de plus en plus la qualité de notre proposition, à la fois en référence aux entreprises individuelles et en tant que projet collectif de promotion du vin italien dans le monde " .

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