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Imu 2015 et Tasi 2015 : guide en 7 points

Le 16 juin, le délai de paiement des avances Imu et Tasi expire 2015 - Voici qui doit payer et qui ne doit pas, la liste des coefficients avec lesquels calculer l'assiette fiscale et celle des codes fiscaux à indiquer sur le F24 forme - Les modèles pré-compilés pour le Tasi restent un mirage - L'actualité de l'Imu sur les terres agricoles.

Imu 2015 et Tasi 2015 : guide en 7 points

C'est reparti, l'échéance approche : les Italiens sont appelés à payer l'avance Imu et Tasi 16 avant le 2015 juin. Contrairement à ce qui s'est passé en 2014, cette année la taxe communale unique et la taxe sur les services indivisibles ont un calendrier identique, mais continuent à différer profondément quant aux calculs à effectuer et aux assujettis tenus de payer. Voyons quels sont les principaux points à retenir. 

1) DÉLAIS

– 16 juin : premier volet d'Imu et Tasi.

– 16 décembre : solde (avec ajustement possible) d'Imu et de Tasi.

Adieu l'échéance intermédiaire du 16 octobre qui a caractérisé le calendrier Tasi l'an dernier.

2) QUI DOIT PAYER

– La Tasi est une taxe sur les services que les Communes fournissent sans distinction à tous les citoyens, comme le nettoyage des rues, l'éclairage public ou la sécurité. Vous payez sur toutes les propriétés (bâtiments et surfaces à bâtir), mais pas sur les terres agricoles (ce qui comprend également les "petits jardins"). Les locataires et tous ceux qui entrent dans la catégorie des "occupants" (indépendamment de l'existence d'un titre tel que le bail, le prêt ou autre) doivent payer une quote-part de Tasi établie par la Municipalité dans un intervalle pouvant varier entre 10 et 30 %. Si la résolution de la Municipalité n'indique rien, le locataire est tenu de payer 10% de la Tasi. En cas de non-respect par l'occupant, la responsabilité du propriétaire ne pourra être engagée. Enfin, pour les locataires, l'exonération totale est déclenchée si le contrat a une durée inférieure à six mois au cours d'une même année civile.

– L'Imu est due sur toutes les propriétés à l'exception des habitations principales, sauf si elles sont de luxe (catégories cadastrales A/1, A/8 et A/9, sur lesquelles toutefois le prélèvement est réduit). La taxe est également payée sur les terres agricoles. En ce qui concerne les maisons louées, les locataires ne sont tenus à aucun paiement : la taxe incombe entièrement au propriétaire. Enfin, l'Imu n'est pas due sur une série d'autres biens : ceux des coopératives d'habitation en indivis servant de résidence principale aux membres cessionnaires ; Logement social; la seule propriété (non louée) détenue par des militaires ou des forces de l'ordre ; le domicile conjugal confié à l'ex-conjoint en cas de séparation de corps ou de divorce ; terres agricoles, même non cultivées, qui sont situées dans Communes classées totalement montagneuses et dans ceux des petites îles; terres agricoles, même non cultivées, détenues et gérées par des agriculteurs directs et des entrepreneurs agricoles professionnels dans les municipalités classées comme partiellement montagneuses selon la même liste Istat.

Il est également bon de garder à l'esprit deux précisions :

I) Sur le plan réglementaire et fiscal, on ne parle de résidence principale que si le contribuable et sa famille ont leur domicile social dans le même immeuble qu'ils utilisent comme résidence habituelle. 

II) L'ensemble des dépendances afférentes à la résidence principale comprend des unités immobilières de natures diverses : entrepôts et débarras (catégorie cadastrale C/2), garages, remises, écuries et étables (C/6), hangars fermés ou ouverts (C/7 ). Une seule unité immobilière de chaque catégorie est exonérée d'IMU (si vous avez deux garages par exemple, vous devez payer la taxe sur l'un des deux). Aux fins du Tasi, en revanche, les dépendances sont assimilées à la résidence principale. 

3) LA BASE D'IMPOSITION EST LA MÊME POUR L'IMU ET LE TASI

Pour l'obtenir, il faut réévaluer le revenu cadastral de 5% et le multiplier par les coefficients relatifs, par exemple 160 pour les résidences principales et les dépendances afférentes. Voici la liste des coefficients selon les catégories cadastrales :

– 160 pour les immeubles classés dans le groupe cadastral A, à l'exclusion de la catégorie cadastrale A/10 et dans les catégories cadastrales C/2, C/6 et C/7 ;

– 140 pour les bâtiments classés dans le groupe cadastral B, et dans les catégories C/3, C/4 et C/5 (ateliers d'artisanat, gymnases (à but non lucratif), établissements balnéaires) ;

– 80 pour les immeubles classés en catégorie D/5 (établissements de crédit, change, assurance) ;

– 80 pour les immeubles classés en catégorie cadastrale A/10 (bureaux et studios privés) ;

– 65 pour les bâtiments classés dans le groupe cadastral D (hangars, hôtels, cinémas, etc.), à l'exception des biens classés dans la catégorie D/5, pour lesquels, comme mentionné, le multiplicateur est de 80 ;

– 55 pour les immeubles classés en catégorie C/1 (commerces).

En ce qui concerne les surfaces à bâtir, la base d'imposition est constituée de la valeur vénale dans le commerce commun. Le revenu cadastral qui doit être pris en compte pour les besoins du calcul est celui qui a abouti au Registre Foncier au 2015er janvier XNUMX.

En général, l'assiette est réduite de 50% pour les bâtiments d'intérêt historique ou artistique et pour ceux déclarés inutilisables ou inhabitables par un technicien communal.

4) TARIFS ET DÉDUCTIONS

Cette année, l'IMU et l'avance Tasi doivent être calculées en référence aux taux et déductions de 2014. Cela signifie que, si rien n'a changé par rapport aux actifs immobiliers de 2014, cette fois le calcul des premiers versements de l'IMU et Tasi est très simple : dans les deux cas, le montant à payer avant le 16 juin est égal à 50 % du montant total payé l'année dernière. 

[Rechercher les tarifs et prélèvements 2014 de votre Commune sur le site du Ministère de l'Economie]

Si cette année la Municipalité change les taux ou les prélèvements par rapport à 2014, les changements devront être pris en compte lors du paiement du solde, qui inclura tout ajustement.

Quant aux délais pour connaître les nouveaux chiffres, ils ne seront pas courts : les taux et prélèvements relatifs à 2015 doivent être publiés sur le site du Trésor d'ici le 28 octobre prochain. "Naturellement, rien n'empêche que, dans le cas où la Municipalité a déjà pris une décision au sujet des taux et des déductions Imu et Tasi, entraînant peut-être des conditions plus favorables qu'en 2014, le contribuable peut se référer aux résolutions relatives à cette année également pour le versement de l'avance », lit-on dans une note de l'Institut des finances et de l'économie locale datée du 8 mai.

5) CODES TAXAUX À INDIQUER SUR MODÈLE F24

Voici les deux modèles :

IMU
– pour la maison principale et ses dépendances 3912 ;
– pour les bâtiments ruraux à usage instrumental 3913; 
– pour les terrains (Municipalité) 3914;
– pour les terres (État) 3915 ;
– pour les zones à bâtir (Municipalité) 3916;
– pour les zones de construction (État) 3917 ;
– pour les autres bâtiments (Municipalité) 3918;
– pour les autres bâtiments (Etat) 3919 ;
– pour intérêts de cotisation (Municipalité) 3923;
– pour les sanctions d'évaluation (Municipalité) 3924;
– pour les bâtiments à usage productif classés dans le groupe cadastral D (Etat) 3925 ;
– pour les bâtiments à usage productif classés dans le groupe cadastral D (augmentation de la commune) 3930.

TASI
– pour la maison principale et ses dépendances 3958 ;
– pour les bâtiments autres que les résidences principales 3961 ;
– pour les bâtiments ruraux à usage instrumental 3959;
– pour les zones de construction 3960.

6) TASI, LES MODÈLES PRÉCOMPILÉS RESTENT UN MIRAGE

La loi prévoit qu'à partir de cette année, les municipalités mettent à disposition les modèles de paiement pré-compilés pour la Tasi. Cependant, l'Ifel nous informe à nouveau qu'il s'agit d'une mesure irréalisable, car les municipalités ne disposent d'aucune information sur les changements survenus en 2014 et au cours des six premiers mois de 2015. À l'heure actuelle, l'Institut estime donc que les municipalités ne sont pas obligées de envoyer toute déclaration pré-remplie. 

7) IMU SUR LES TERRES AGRICOLES

En plus des exonérations visées au point 2, cette année "une déduction fiscale de 200 euros est reconnue - écrit encore la Fondation Ifel le 20 mars - aux agriculteurs directs et aux entrepreneurs agricoles professionnels, inscrits à la sécurité sociale agricole, qui possèdent des terres dans les villes des collines et qui ne sont pas inclus dans la liste préparée par l'Istat. Les propriétaires de ces biens ont droit à une déduction Imu à concurrence du montant de la taxe due ».

La base d'imposition des terres agricoles est déterminée à partir des revenus du bailleur au 25er janvier, en appliquant le coefficient de revalorisation de 135% et le multiplicateur XNUMX est appliqué au résultat ainsi obtenu.

Lire aussi: "Tasi 2015 à Rome : délais, tarifs et déductions"
                  "Tasi 2015 à Milan : délais, tarifs et déductions » 

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