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Provinces, aujourd'hui la révolution : 36 entités supprimées, 10 métropoles voient le jour

En Conseil des Ministres, le Gouvernement finalise le décret de révision des Provinces - Celles à statut ordinaire doivent passer de 86 à 50 ou 52, dont les 10 nouvelles aires métropolitaines - Des Commissaires ad hoc pour guider la phase de transition jusqu'en 2014.

Provinces, aujourd'hui la révolution : 36 entités supprimées, 10 métropoles voient le jour

La carte de Province L'Italie est sur le point d'être révolutionnée. Cet après-midi, le Conseil des ministres finalisera le décret portant révision des collectivités territoriales dites "intermédiaires". L'intention du gouvernement est d'approuver le texte ce soir, au plus tard demain. L'intervention fait partie du plan de réduction des dépenses publiques et prévoit que les Provinces presque divisé par une série d'unifications. Les entités dirigées par une municipalité de capitale régionale ne subiront aucun changement. Le réapprovisionnement aura lieu sur la base de deux critères : la dimension territoriale (pas plus de 2.500 XNUMX km²) et la population (pas moins de 350 mille habitants). 

Les provinces à statut ordinaire passeront de 86 à 50 ou 52. Ceux-ci feront également partie de les nouvelles métropoles, qui devra être établie à partir du 2014er janvier XNUMX et remplacera complètement les Provinces respectives. Ils seront une dizaine et se poseront dans les régions de Rome, Turin, Milan, Venise, Gênes, Bologne, Florence, Bari, Naples et Reggio Calabria. Il est probable que le territoire sous la juridiction des villes métropolitaines ne coïncidera pas parfaitement avec celui des provinces qu'elles remplaceront. Après une rencontre entre le ministre de l'Administration publique Filippo Patroni Griffi, la ministre de l'Intérieur Anna Maria Cancellieri et une représentation de l'Upi (l'Union des provinces italiennes), l'orientation dominante semble être d'incorporer dans les nouvelles entités également les zones des provinces voisines. 

La situation est plus incertaine les provinces à statut spécial, même si la Sardaigne a déjà décidé de passer de 8 à 4. Au lieu de cela, l'Ombrie, le Molise et la Basilicate n'auront qu'une seule Province.

L'attente du décret est grande, surtout parce que le gouvernement est appelé à clarifier une série de points encore entourés de mystère. Avant tout, la gestion de la période de transition du conseil actuel au nouveau. En 2013, le commissaire de toutes les provinces devrait commencer, même pour ceux qui garderont toujours les frontières. Cette solution – combattue par l'UPI – prévoit une série de commissaires ad hoc pour guider la phase de modification jusqu'en 2014, date à laquelle le nouvel ordre verra enfin le jour. 

Les Provinces survivantes auront les pouvoirs suivants : environnement (notamment pour le secteur de la décharge), transport et trafic (y compris en ce qui concerne la construction, le classement et la gestion des routes), la planification du réseau scolaire et la gestion des bâtiments scolaires pour les écoles secondaires. Toutes les autres compétences que l'Etat avait précédemment attribuées aux Provinces passeront aux Communes.

Le 11 octobre dernier, le président de la République, Giorgio Napolitano, avait exhorté à entamer « une conclusion rapide et positive du dialogue en cours pour l'achèvement du processus de réorganisation des Provinces ». Mais les résistances politiques ne manquent pas et avant d'atteindre le feu vert, l'exécutif devra encore esquiver quelques obstacles. 

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