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Nominations publiques, 400 renouvellements en cours

Il n'y a pas que les nominations du grand public à l'ordre du jour au printemps mais une pluie de renouvellements du top management qui échappent souvent à l'attention de l'opinion publique mais qui exercent des pouvoirs non indifférents

Nominations publiques, 400 renouvellements en cours

Et avec la nouvelle année vient la saison des nominations. Il y a quelques centaines de mandats dans les entreprises publiques qui doivent être confirmés ou renouvelés entre le printemps et le début de l'été et, hormis les entreprises sous les projecteurs quotidiens (comme Enel, Eni, Enav, Mps, Poste, Leonardo, Fs, Rai, Cdp) pour leur rôle et pour leur taille, un grand nombre de nominations publiques échappent à l'avis général. Il existe 30 entreprises détenues directement par le ministère de l'Économie. Parmi celles-ci figure l'Amco (société de gestion d'actifs) qui s'occupe du rachat et de la gestion des créances douteuses des banques et qui devra confirmer ou renouveler ses 3 membres du top management. Et puis Consap (gestion des fonds de garantie) avec le président et 2 membres du conseil d'administration à confirmer ou non.

3 autres rendez-vous programmés chez Consip (achat de biens et services pour l'administration publique), ainsi que chez Equitalia, Istituto Luce, Sogesid (gestion d'usines d'eau). Cinq mandats à confirmer ou à renouveler à l'Ipzs (institut polygraphique et monnaie d'État). Et puis il y a Ram (réseau autoroutier de la Méditerranée) dont l'administrateur unique a expiré en fin d'année et Expo 2015 où le mandat de commissaire extraordinaire a également expiré fin 2019. Des chapitres distincts pour Eni, Enel, Enav, Leonardo, Poste et Mps pour un total - en référence uniquement aux entreprises détenues par le Mef - de 83 nominations en jeu

Mais il y a aussi les entreprises qui voient la participation du ministère du Développement économique, de la Défense, des Infrastructures, du Patrimoine culturel et des Politiques agricoles. Ainsi, par exemple, le président, l'administrateur et les 2 membres du Board of Defence Services qui s'occupe de la gestion des biens non directement liés aux activités opérationnelles des forces armées devront être renouvelés. Et chez So.Fi.Coop (société de financement et de coopération, société financière à vocation d'investisseur institutionnel et filiale du ministère du Développement économique), 7 rendez-vous sont au programme. Et nous arrivons donc au 94.

Ce qui, cependant, atteint 4 centaines si les noms des sociétés détenues par les filiales sont également inclus dans le compte. Par exemple, Les filiales de Leonardo (dont la Mef détient 30,20 %) sont au nombre de 6, avec 31 postes à responsabilité, ainsi que les filiales de La Poste avec 27 nominations en perspective. Et à Monte dei Paschi, détenue à plus de 68 % par le ministère de l'Économie, on compte pas moins de 20 filiales pour un total de 99 postes. Et ainsi de suite. De vastes opérations de privatisation ont été menées dans les années XNUMX et XNUMX. Mais la législation a laissé en suspens le problème de l'exercice du contrôle public sur les activités des entreprises qui restent sous le contrôle, même partiel, de l'État. 

Et c'est ainsi que, notamment pour des entités méconnues du plus grand nombre, le renouvellement de la grande majorité des bureaux s'opère dans l'inattention la plus totale. En tout état de cause, c'est la Cour des comptes qui exerce un rôle de contrôle sur les entités qui bénéficient d'une contribution de l'État. Pour sa part, le ministère de l'Économie et des Finances exerce un contrôle sur 30 sociétés, caractérisées par l'exercice d'activités à caractère essentiellement public (par exemple Consip et Invityalia), ou parce que les prestataires de services publics transformés en sociétés par actions (Chemins de fer, Postes, Inps) ou parce qu'ils exercent des activités dans des secteurs stratégiques (Eni, Enel, Leonardo).

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