Giorgio Napolitano il se range du côté du Premier ministre Matteo Renzi et de l'Italicum. L'ancien chef de l'État, qui à l'époque de ses deux mandats était un fier partisan de la nécessité de réformes dans notre pays, a en effet été interpellé par des journalistes en marge d'un meeting à Montecitorio, d'où il a lancé une « mise en garde » quelques jours avant le début de la discussion décisive sur l'Italicum : «Il est impossible de revenir en arrière, de défaire ce qui a été minutieusement construit, élaboré, discuté ces derniers mois. Malheur à vous si vous tombez dans un "recommençons".
Napolitano, retraçant l'histoire républicaine récente en matière de loi électorale, a également rappelé combien il était incorrect "liquider à la hâte le Mattarellum", une loi électorale « qui a très bien fonctionné" . Une prise de position de Napolitano qui ne manquera pas de susciter des réactions, mais qui n'a rien de nouveau par rapport à l'attitude prise par Napolitano ces derniers mois au Quirinal.
