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Loups : le vote pousse le PDL au renouveau. Berlusconi n'est pas en cause. La réforme fiscale maintenant

par Maurizio Lupi, vice-président de la Chambre, Pdl - Les électeurs nous poussent vers le renouveau et ce serait une erreur de ne pas les écouter - "Le leadership de Berlusconi n'est de toute façon pas en cause" - Il faut penser à relancer l'action gouvernementale - "Il faut réformer la fiscalité que tout le monde nous demande depuis des années et remettre la personne et la famille au centre".

Loups : le vote pousse le PDL au renouveau. Berlusconi n'est pas en cause. La réforme fiscale maintenant

Quand les électeurs parlent, il faut savoir les écouter. Le centre-droit a toujours eu un profond respect pour elle à la fois quand elle a été récompensée par la victoire de toutes les élections de ces trois années et aujourd'hui où nous les avons perdues de manière très nette et très claire. Je viens de Milan et j'ai été très frappé par le fait que Pisapia a obtenu des votes de classes sociales qui votaient traditionnellement pour le centre-droit, comme les personnes avec un numéro de TVA, les petits et moyens entrepreneurs.

Aujourd'hui, le défi qui nous attend est celui du renouveau, de la relance de l'économie, de la lutte contre l'évasion fiscale sans harceler les petites et moyennes entreprises. Il faut faire la réforme fiscale que tout le monde réclame depuis des années et il faut faire une réforme qui place la personne et la famille au centre. Nous sommes tous responsables de ce résultat électoral, c'est un signal fort mais je serais très prudent avant de sonner le glas, c'est certain que quand Milan, Naples, Cagliari et Trieste sont perdus, c'est un signal important.

D'une part, le gouvernement doit se relancer et abandonner l'image d'une politique belliqueuse et malheureusement le PDL a dans certains cas été mis à mal par le personnalisme et nous perdons parce que nous continuons à nous diviser, pas parce que nous sommes incapables de présenter un candidat. Pisapia et De Magistris, à qui j'envoie mes meilleurs vœux, sont désormais appelés à un défi : traduire ce qu'ils ont dit pendant la campagne électorale en faits concrets et en collaboration avec les institutions.

Aujourd'hui, nous ferions deux grosses erreurs si nous ne comprenions pas clairement ce que les électeurs nous demandent et si nous pensions à l'avenir et non au présent, penser à l'avenir dans le sens de nous inquiéter de la succession de Berlusconi et de ne pas comprendre que nous ne peut construire un grand parti de centre-droit que si nous travaillons aujourd'hui avec le président Berlusconi pour relancer cette action gouvernementale et ce parti qui représente aujourd'hui de toute façon 30 % des Italiens. Personne ne veut minimiser la défaite mais le PDL reste le premier parti en Italie. Je suis préoccupé par le fait que les électeurs choisissent, dans deux grandes villes, des représentants qui ne sont pas issus du Parti démocrate réformiste, mais de l'extrême gauche et d'une culture populiste. Il faut tirer de ce vote les bonnes considérations : perdre Milan et Naples n'est pas une mince affaire.

Mais à Naples, le Parti démocrate a disparu. Il y a des lumières et des ombres dans l'analyse, ces élections appellent un renforcement fort et sérieux de l'action gouvernementale. Nous devons gouverner avec force, traduire nos valeurs dans les faits. Nous avons une majorité au Parlement et cela doit être le moyen de sortir de cette situation. Cependant, le leadership de Berlusconi n'est pas en cause, le gouvernement a très bien fait ces trois années ; ces élections nous incitent à faire encore plus.

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