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Jobs act : voici ce qui change pour les contrats, l'article 18 et les filets sociaux

Le CDI voit le jour avec des protections croissantes par rapport à la durée de service - Dans toutes les formes contractuelles seront réduites de plus de 40 à 4/5 - Modifications de l'article 18 (licenciement) et de l'article 13 (démolition) du Statut des travailleurs - Réformé la Cig et l'ASPI - Nombreuses innovations dans le domaine de l'emploi.

Jobs act : voici ce qui change pour les contrats, l'article 18 et les filets sociaux

Révolution des contrats, adieu à l'article 18, réforme des filets sociaux et pluie de nouvelles pour des politiques actives sur le front de l'insertion. Avec 166 voix pour et 122 contre, la Chambre du Sénat a donné hier soir son feu vert définitif au Jobs Act. Même la minorité du Parti démocrate, pourtant opposée aux amendements à l'article 18, a voté en faveur d'une confiance au gouvernement "par sens des responsabilités". Le disque vert de Palazzo Madama arrive à temps pour permettre l'entrée en vigueur des nouvelles règles à partir du XNUMXer janvier, à condition que d'ici la fin de l'année, l'exécutif modifie les premiers décrets délégués. En effet, avec le Jobs act, le Parlement a confié au Gouvernement cinq pouvoirs pour définir les règles concrètes avec lesquelles la réforme prendra vie. 

"Notre engagement sera désormais de procéder rapidement à la rédaction des décrets d'application, à commencer par le contrat avec des protections croissantes", a assuré hier le ministre du Travail, Giuliano Poletti. « C'est un jour historique pour le pays – a commenté hier le Premier ministre Matteo Renzi sur La7 -. L'approbation du Jobs Act marquera l'histoire des années à venir ».

Voici les principales mesures contenues dans la disposition.

- Le CDI voit le jour avec des protections croissantes liées à l'ancienneté. L'objectif est de s'assurer qu'il s'agit du type de contrat le plus courant pour les nouveaux employés.

- Réorganisation des contrats. Les plus de 40 formes contractuelles en vigueur aujourd'hui deviendront 4-5. Outre le contrat à durée indéterminée (qui offrira aux nouveaux embauchés une protection croissante), les contrats à durée déterminée, l'apprentissage et les contrats à temps partiel devraient subsister. 

- Amendements à l'article 18 du Statut des travailleurs. En cas de licenciement économique, même sans cause ni motif justifié, le travailleur ne pourra plus saisir le juge pour obtenir sa réintégration. Au lieu de cela, il aura droit à "certaines compensations financières qui augmentent avec l'ancienneté". La réintégration subsiste en revanche pour les licenciements nuls et discriminatoires et pour les "cas particuliers" de licenciements disciplinaires injustifiés qui seront définis dans le décret délégué, assorti de "certains délais de recours".

- Amendements à l'article 13 du Statut des travailleurs. « En cas de réorganisation, de restructuration ou de reconversion d'entreprise identifiée sur la base de paramètres objectifs », le passage du travailleur d'un emploi à un autre devient plus simple, avec possibilité de rétrogradation également. Cependant, il y a une condition : les conditions économiques et de vie des travailleurs doivent être protégées. Ce qui pourrait signifier, mais pour en être sûr, il faut attendre les décrets délégués, que la rétrogradation ne sera autorisée que pour le même salaire.  

- Réforme de la Cig. Il sera impossible d'autoriser des licenciements en cas de cessation définitive d'activité. Il existe également une participation aux cotisations différente pour les entreprises en fonction de l'utilisation effective du Cig : ceux qui ne l'utilisent pas paieront moins cher. La Cig disparaît par dérogation. 

- Réforme de l'ASPI (assurance sociale pour l'emploi). Elle sera étendue aux contrats de collaboration coordonnés et continus, jusqu'à ce que cette forme contractuelle soit remplacée (qui perdurera jusqu'à son épuisement). En général, la durée du traitement du chômage doit être liée aux "antécédents de cotisations" du travailleur, avec une augmentation de la durée maximale pour ceux qui ont les carrières contributives les plus importantes.

- politiques actives. L'Agence Nationale pour l'Emploi est née, à laquelle participent l'Etat, les Régions et les Provinces autonomes. Il aura une expertise sur les politiques actives, les services de l'emploi et l'ASPI. La tutelle du nouvel organisme est confiée au ministère du Travail. Le bénéficiaire d'un amortisseur social (cig ou allocation chômage) devra donner sa volonté de suivre des formations qualifiantes et éventuellement aussi "de mener des activités au profit des collectivités locales", sans toutefois que cela - comme cela s'est produit par le passé avec les collectivités emplois de service – alimentent les attentes du public en matière d'embauche. Quiconque refuse risque de perdre la subvention. Lors de la recherche d'un nouvel emploi, le chômeur peut choisir de se confier à une agence privée pour l'emploi qui percevra une incitation régionale pour le service, mais uniquement lorsque le résultat est obtenu, et en tout cas "proportionné à la difficulté de placement" du individuel.

– La discipline des télécommandes a été revue avec la possibilité de contrôler les installations et les outils de travail.

– Le champ d'application des contrats de solidarité est simplifié. 

– L'utilisation du bon est prolongée mais avec un plafond de 5 mille euros. 

– Voici venir le soi-disant « vacances solidaires », c'est-à-dire la possibilité pour le travailleur de transférer un excédent de vacances à des collègues en cas de besoin. 

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