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France, Macron remporte le premier tour (23,86%) et se rend aux urnes avec Le Pen (21,43%)

Au premier tour des élections présidentielles françaises, le candidat pro-européen et libéral-progressiste, Emanuel Macron, l'emporte, conquérant 23,75% et se prépare dans deux dimanches à affronter la candidate d'extrême droite, Marine Le Pen, au second tour, qui récolte 21,5% mais ne perce pas - Tant le républicain Fillon que Mélenchon d'extrême gauche sont sous les 20% - Les gaullistes et les socialistes ont déclaré qu'ils voteraient Macron au second tour

France, Macron remporte le premier tour (23,86%) et se rend aux urnes avec Le Pen (21,43%)

La France mais aussi l'Europe et les marchés peuvent pousser un soupir de soulagement. Emanuel Macron, le jeune candidat libéral-progressiste et pro-européen, a remporté le premier tour de l'élection présidentielle avec 23,75% des voix et misait fort sur la conquête de l'Elysée. 

Macron affrontera Marine le Pen au scrutin entre deux dimanches, la candidate d'extrême droite du Front National, arrivée deuxième avec 21,53% mais n'a pas percé et recueilli encore moins de voix que lors des dernières élections régionales (27%).

Nettement battu à la fois le gaulliste Fillon (19,9 %) et le candidat d'extrême gauche Mélenchon (19,6 %), qui restait sous les 20 %.

C'est la première fois à l'élection présidentielle que les partis traditionnels - gaullistes et socialistes - ne se rendent même pas aux urnes.

Désormais, Macron, la quarantaine, a tous les outsiders de son côté. Fillon et le socialiste Hamon ont déjà demandé à leurs électeurs de voter pour Macron au second tour. Les appréciations pour le jeune ex-ministre sont également arrivées immédiatement du président de la République sortant François Hollande.

Au vu du second tour, Macron peut récolter les voix nécessaires pour conquérir l'Elysée aussi bien de la droite modérée que de la gauche, tandis que Le Pen est incapable de nouer des alliances et a déjà fait le plein.

Elle peut célébrer l'Union européenne, dont le PEN avait demandé à sortir et qui – comme l'euro – se serait effondrée en cas de victoire de la droite souveraine et anti-européaniste du Front National. Mais très probablement, les marchés fêteront également aujourd'hui, même si Piazza Affari devra aujourd'hui faire face à la baisse technique d'un demi-point de pourcentage pour le détachement de coupons de sept grands noms.

Sur le plan politique italien, Matteo Renzi est aussi en fête, qui espère être sacré dimanche prochain nouveau secrétaire du Parti démocrate lors des primaires et qui n'a jamais caché sa sympathie pour Macron, qui lui a amplement rendu la pareille. Le populisme et l'anti-européanisme peuvent être vaincus. Cependant, il y a une autre leçon que Renzi fera bien de tirer de Macron : le candidat français parle toujours de "nous" et de son équipe et rejette les personnalités. Une tactique qui n'a pas peu contribué à son succès retentissant et que les gens aiment, comme ils aiment son pari sur les réformes et sur l'Europe.

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