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Maternelles : l'appel à de nouvelles places crée deux distorsions

Selon l'Office parlementaire du budget, l'avis ministériel est critiquable à deux égards : les modalités de répartition des fonds entre les Régions et les critères établis pour l'évaluation des projets et l'augmentation du nombre de places

Maternelles : l'appel à de nouvelles places crée deux distorsions

Dans les prochaines années, l'Italie devra utiliser une partie des fonds européens entrants pour construire des écoles maternelles et des jardins d'enfants, mais l'appel d'offres ministériel publié à cet effet présente déjà une série de problèmes. Ceci est soutenu par le Bureau parlementaire du budget dans une récente analyse, soulignant que la question représente « un cas test intéressant pour le composant de Pnrr qui passe par le canal des appels d'offres pour les collectivités locales ».

À l'heure actuelle, les écoles maternelles et les jardins d'enfants sont répartis de manière hétérogène entre les différentes régions du pays et le service est presque toujours absent dans les petites communes. Pour résoudre ces difficultés, l'État prévoit de créer 265 2025 nouveaux emplois d'ici 33 et d'atteindre ainsi l'objectif européen de 36 % de couverture dans la tranche d'âge entre XNUMX et XNUMX mois.

Cependant, selon l'Office parlementaire du budget, l'annonce publiée le 2 décembre par le ministère de l'Éducation est critiquable pour deux raisons.

CRITÈRES DE DISTRIBUTION DES FONDS AUX RÉGIONS

Le premier concerne les modalités d'établissement de la répartition des fonds aux Régions. Les plafonds pour les territoires régionaux uniques sont déterminés par la combinaison de deux critères :

  1. le déficit actuel de prestation de services, sur la base duquel 75% du montant total est attribué ;
  2. le nombre d'enfants de moins de deux ans d'ici 2035 (estimations Istat), sur la base desquels 25% des fonds sont alloués.

Le DPB estime que les pondérations attribuées aux deux critères sont « déterminées de manière discrétionnaire, sans aucun fondement apparent ». Mais les problèmes les plus sérieux concernent le premier point. Tout d'abord, les écarts régionaux ne se mesurent pas par rapport à l'objectif de 33%, mais, qui sait pourquoi, par rapport aux niveaux de la Vallée d'Aoste, la région qui compte le plus d'écoles maternelles et maternelles par rapport aux enfants. Deuxièmement, les écarts sont calculés au niveau régional, ce qui fait que dans certaines Régions les Communes comptant de nombreux jardins d'enfants compensent les lacunes des autres, alors que dans d'autres Régions cela ne se produit pas. Cela crée une disparité entre les Communes ayant le même niveau de couverture mais situées dans des Régions avec des taux de couverture différents.

CRITÈRES D'ÉVALUATION DES PROJETS

Le deuxième front problématique concerne les critères d'évaluation des projets présentés par les collectivités locales dans le cadre des plafonds régionaux. Il y en a cinq en tout et chacun attribue une note. La première, plus importante, fait référence à "l'absence ou la grave pénurie de services éducatifs publics et privés". Dommage que, cette fois, les écarts de taux de couverture ne soient plus calculés par rapport à la Vallée d'Aoste, mais par rapport à l'atteinte de l'objectif de 33%. Par rapport à la phase d'allocation des ressources, il y a donc une différence de méthode difficile à expliquer.

Un autre critère d'évaluation des projets concerne "l'augmentation du niveau de couverture dans l'institution proposante". Cela aussi « soulève la perplexité », écrit l'Upb, car il y a le risque d'attribuer le même score à deux types de Communes très différents : celles qui offrent déjà le service et l'augmentent et celles dans lesquelles le service est totalement absent et sont créé des sièges à partir de rien (peu importe le nombre).

Enfin, "parmi les critères d'évaluation - poursuit l'analyse - il n'y a pas de reconnaissance d'un score plus élevé dans le cas des projets présentés par des agrégations de petites municipalités qui favorise l'initiative des organismes qui ont une taille de population d'enfants en âge de maternelle trop petite même pour l'activation d'une crèche ».

L'Office parlementaire du budget propose donc d'utiliser "des méthodologies plus transparentes et immédiatement interprétables".

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