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Agriculture : exportations record pour le Made in Italy et recours aux banques

appel Confagricoltura pour de nouveaux prêts aux entreprises. Lien avec les politiques gouvernementales. 2021 pourrait se terminer avec un niveau record de 50 milliards d'euros de produits agroalimentaires Made in Italy destinés aux marchés étrangers

Agriculture : exportations record pour le Made in Italy et recours aux banques

Les entreprises agricoles recherchent des prêteurs et demandent aux banques d'être à leurs côtés. Ils défient les exportations agroalimentaires durables et veulent affirmer la capacité italienne à savoir rester dans le système alimentaire mondial. Les prévisions de croissance sont bonnes car la crise due à la pandémie se dilue dans de nouvelles compétitions internationalesle. "Pour le secteur agroalimentaire, l'année en cours pourrait se terminer avec un niveau record de 50 milliards d'euros de produits Made in Italy destinés aux marchés étrangers", dit-il. Massimiliano Giansanti, Président de Confagriculture. "Pour cette raison, il est essentiel d'installer, dans une nouvelle logique, les relations entre la finance, le crédit et les entreprises du secteur". Les paroles du leader de la Confagricoltura doivent être soigneusement évaluées également dans la perspective de l'aide publique. Il s'agit de savoir par où commencer pour rendre les opérations bancaires accessibles et transparentes afin d'aider l'agriculture italienne à se développer davantage.

D'une part, les exploitations se préparent à recevoir les aides du PNRR et celles de la politique européenne 2023-2027 ; d'autre part, toute la chaîne de la durabilité, de l'agriculture verte, a besoin d'autres ressources. Il y a aussi un besoin de former les jeunes agriculteurs qui grandissent peu à peu. Le Premier ministre Mario Draghi et le ministre du Développement Stefano Patuanelli, dans le sillage du travail mis en place à l'époque par l'ancienne propriétaire de l'Agriculture, Teresa Bellanova, ont poursuivi les appels d'offres et les crédits bonifiés pour encourager la gestion des entreprises. Il faut revenir à la planification du développement et à l'investissement : c'est la nouvelle frontière de la compétitivité. Améliorer les relations avec le système financier et bancaire, réduire une certaine asymétrie d'information sur les crédits et la confiance envers les entreprises pour élargir les horizons de l'entreprise à toutes les formes de financement, est une opération stratégique pour les prochaines années.

A cet égard, il faut dire que les bonnes idées des agriculteurs devront être concrètement liées aux orientations du gouvernement, notamment pour les implications de la transition verte. Pour ne citer qu'un aspect, le financement de l'abandon des combustibles polluants et des installations photovoltaïques pour des produits à impact zéro devient une priorité. Là où les marchandises provenant de chaînes d'approvisionnement non respectueuses de l'environnement continuent d'entrer sur les marchés internationaux. Nous, explique Giansanti, visons la formation. D'un premier cours réalisé en collaboration avec l'organisme de formation ENAPRA, 20 personnalités professionnelles spécialisées ont déjà émergé, capables d'évaluer la capacité actuelle et future des entreprises, pour tout ce qui concerne la partie financière d'une entreprise. Les banques ont désormais pour tâche de ne pas négliger ce business estimé à 50 milliards d'euros. Fabriqué en Italie et durable.

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