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Unioncamere, le portrait-robot du nouvel entrepreneur de 2015 : un diplômé entre 35 et 50 ans

L'enquête, réalisée par Unioncamere auprès des entreprises inscrites aux registres des chambres de commerce, indique que 42 % du total des inscriptions concernent des activités entièrement créées de toutes pièces : le portrait-robot du nouvel entrepreneur est un homme de 35-50 ans, avec un diplôme et venant principalement de l'Italie du Sud et du Nord-Ouest.

Unioncamere, le portrait-robot du nouvel entrepreneur de 2015 : un diplômé entre 35 et 50 ans

Homme, diplômé, entre 35 et 50 ans, animé par le désir d'épanouissement personnel et la poursuite de la réussite. C'est le portrait-robot du nouvel entrepreneur en 2015, esquissé par le Centre d'études de Unioncamere dans le cadre du projet Excelsior, parrainé par le ministère du Travail. La plupart des nouvelles entreprises nées cette année n'ont pas eu besoin de gros moyens : 3 entrepreneurs sur 4 ont commencé par investir moins de 10.000 XNUMX euros pour leur création, tandis que les plus grandes difficultés pour les nouveaux entrepreneurs provenaient de la crise ou de démarches administratives difficiles.

L'enquête, menée auprès d'entreprises inscrites aux registres des chambres de commerce, indique que 42 % du total des immatriculations concernent des activités créées entièrement de toutes pièces, le reste étant représenté par des changements de forme juridique, de localisation, des spin-off ou de nouvelles acquisitions.

Jeune, préparé, en quête d'affirmation

Les données, basées sur le nombre total d'inscriptions au cours des six premiers mois de l'année, indiquent que les créateurs d'une nouvelle entreprise étaient majoritairement des hommes (71,2 %), titulaires d'un diplôme (48,5 %) ou d'une licence (18,6 %) en votre poche. 44,2% ont entre 36 et 50 ans, mais bon 37% ont moins de 35 ans. En créant leur propre entreprise, 64,4 % des nouveaux entrepreneurs se sont concentrés sur une activité de services, principalement dans le secteur marchand (31,4 %) et dans les services aux entreprises (20,4 %). La construction, quant à elle, représente 19,4 % des nouvelles entreprises, l'agriculture 8,5 % et l'industrie 7,7 %.

Le Sud (33,3%) rivalise avec le Nord-Ouest (26,2%) pour la primauté des nouvelles entreprises au premier semestre de cette année, tandis que des parts plus faibles sont enregistrées dans le Centre (20,6%) et dans le Nord-Est (19,9% ).

Une expérience antérieure en tant que personne occupée, en tant que compagnon ou apprenti ou en tant qu'employé constitue la fond environ 37 % des nouveaux entrepreneurs. La création d'entreprise constituait alors une opportunité concrète d'emploi pour près de 14 % des anciens chômeurs. tandis que la part de ceux qui ont créé une entreprise à la recherche d'un premier emploi s'arrête à 8,7 %.

La réalisation de soi est la principale motivation pour faire des affaires. En effet, il est déclaré par près de 60% des nouveaux "capitaines d'entreprise", alors que le travail indépendant est déclaré dans 28,7% des cas.

Limites et difficultés

Bien qu'armés de grands espoirs, les nouveaux entrepreneurs ont démarré avec des ressources économiques limitées : 52,4 % des nouvelles entreprises, en effet, ont démarré avec un investissement initial d'un maximum de 5 22,6 euros. 5 % supplémentaires comptaient sur 10 à 11 50 euros, tandis que 20,2 % sur 4,8 à 50 82,9 euros. Enfin, 11,9 % ont investi plus de XNUMX XNUMX euros dans leur start-up. La petite taille des nouvelles entreprises se reflète également dans la forme juridique choisie : dans XNUMX % des cas, il s'agit d'entreprises individuelles, alors que seulement XNUMX % sont des sociétés plus structurées.

Malgré l'esprit d'initiative et la confiance en ses propres capacités, le démarrage de l'entreprise a été difficile dans 9 cas sur 10. Bien qu'en amélioration, la conjoncture économique continue d'être perçue comme le frein le plus incisif à l'initiative (dans 15,7% des cas ), mais les procédures bureaucratiques suivent peu (avec 15,1 % de signalements d'empêchement). Les barrières liées à la concurrence et aux mécanismes de positionnement des produits sur le marché comptent pour plus de 12%, sans doute aussi parce que seulement dans un tiers des cas une analyse de marché a été réalisée avant d'entreprendre l'initiative. Les difficultés liées à la fiscalité représentent 8,4%, tandis que les coûts salariaux onéreux ne constituent une contrainte que dans 5,5% des cas. Enfin, le manque de capitaux et de ressources économiques (7,1%) qui rend certainement difficile l'obtention de crédit auprès des banques (5,8%).

Le recrutement des "vraies" nouvelles entreprises

Les entreprises nouvellement créées qui envisagent d'embaucher du personnel représentent 15,3 % du total. Que l'un des domaines les plus stratégiques à configurer dans les phases qui suivent immédiatement le démarrage des activités soit celui dédié à la gestion des relations avec le marché, se confirme également la concentration de pas moins de 47% des embauches dans les fonctions marketing et commerciales. En revanche, 25,2 % des recrutements sont dédiés au domaine de la production et de la logistique.

Les nouveaux embauchés se verront proposer un CDI dans 28 cas sur 100 et le recours aux contrats d'apprentissage est également important, qui couvrira environ 22 % des embauches. La plupart d'entre eux seront des diplômés du secondaire (61,1 %) ou universitaires (17,5 %).

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