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Unicredit fixe le prix avec la remise, Yellen n'augmente pas

Unicredit fixe le prix des nouveaux titres pour l'augmentation de capital à 8,09 euros par action avec une décote de 38% - Yellen exclut une nouvelle hausse immédiate des taux américains - A Wall Street, après Apple, brille Facebook

La croissance américaine se poursuit et la "confiance des acteurs économiques s'est améliorée". Mais il n'est pas encore temps de procéder à une nouvelle hausse des taux. C'est le verdict unanime du conseil d'administration de la Fed à l'issue de la première réunion de 2017. L'économie s'améliore, tout comme le marché du travail s'améliore (246 160 nouveaux emplois contre les 7.200 XNUMX attendus) et la confiance des consommateurs. Mais Janet Yellen a rappelé que "les augmentations doivent être introduites progressivement". Une manière élégante de signaler que la Banque centrale, avant de se déplacer, souhaite avoir des indications plus précises sur les intentions de la Maison Blanche, notamment en matière fiscale. Lors de sa campagne électorale, Donald Trump a prédit une augmentation de la dette jusqu'à XNUMX XNUMX milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Mais Janet Yellen ne veut surtout pas exclure tout mouvement avant que la situation ne soit clarifiée tant en interne que dans les relations commerciales.

MUSTIER FIXE DE NOUVEAUX TITRES UNE REMISE DE 38%

L'attention de Piazza Affari s'est concentrée jusqu'au soir sur Unicredit, attendant le conditions de l'augmentation de capital de 13 milliards qui débutera le lundi 6 février. L'opération prévoit l'émission de 1,6 milliard d'actions nouvelles au prix de souscription de 8,09 euros, offertes en option aux actionnaires à raison de 13 actions nouvelles ordinaires pour 5 (ordinaires ou d'épargne) détenues. Le décaissement pour les actions nouvelles, explique une note, implique une décote de 38% par rapport au prix net du détachement des droits (TERP), calculé sur la base du cours de clôture officiel. Il y a cinq ans, l'augmentation de capital de 7,5 milliards d'euros était décotée de 43 %. Les droits d'option seront négociés en Bourse du 6 au 17 février et pourront être exercés du 6 au 23 (du 8 au 22 en Pologne). Les banques du consortium garantiront la souscription complète de toutes les actions non optées.

Avant le conseil d'administration, le titre avait réalisé une hausse de 5,7%, annulant les pertes du début de semaine. Hier également, le contrat a été finalisé avec les banques qui forment le consortium qui garantit le succès de l'opération. La hausse d'Unicredit s'est transmise hier au reste du secteur (indice sectoriel +2,45%). Banque Bpm +1,1%, Ubi +1,9%. On est sans nouvelles de la tentative de rachat d'Intesa (+1,3%) sur Generali, en baisse de 0,4%. Mediobanca gagne 0,8%.

ASIE FAIBLE, FED PAS DEPLACER WALL STREET

Tendance réflexive ce matin sur les listes asiatiques. Tokyo chute de 1,3 %, Hong Kong de -0,8 %. Sidney est également faible. Les bourses chinoises sont toujours en vacances. La star d'Apple (+6,1% à 130,31 dollars, après les excellentes données trimestrielles) a illuminé le marché américain. Sans Apple, la séance de Wall Street aurait été opaque. L'indice S&P 500 (-0,04) a clôturé la quatrième séance consécutive dans le rouge. Dow Jones -0,1%. Seul le Nasdaq monte grâce à la poussée de la société iPhone.

Après la fermeture, les comptes de Facebook ont ​​été annoncés (+2,91 %) : le réseau social a battu les prévisions tant pour les bénéfices (1,41 $ par action, +78,5 % par rapport à il y a un an) que pour les revenus (8,81 milliards de dollars contre 8.51). La trésorerie de l'entreprise s'élève à 29,45 milliards de dollars.

Le pétrole Brent a terminé en hausse de 2 % à 56,8 $ avant de se détendre au cours de la session asiatique. Exxon ralentit également après le trimestriel (-1,1%). Sur la Piazza Affari, Eni a chuté de 0,5 %.

FCA FREINE AUX ÉTATS-UNIS MAIS ACCÉLÈRE EN ITALIE

Les données de vente de janvier confirment le ralentissement automobile sur le marché américain. Les volumes de GM ont baissé de 3,8% (-1% à Wall Street) et de 0,7% pour Ford (+0,6%). La chute américaine brutale de Fiat Chrysler se poursuit (+0,10 % en Bourse), qui marque pendant quelques mois d'affilée une baisse à deux chiffres de ses ventes (-11 %). Mais pour consoler l'entreprise, ce sont les résultats sur le marché italien. En janvier, les marques détenues par le groupe Fiat Chrysler Automobiles ont enregistré un résultat supérieur à la tendance du marché avec des immatriculations de voitures neuves en croissance de 12,3 % à 50.200 2016 unités par rapport à janvier 29,3. La part de marché s'est ainsi améliorée, passant à 0,6 % avec une hausse de XNUMX point.

L'ÉCONOMIE EUROPÉENNE TIRE, DES SACS EN REPRISE

Journée positive pour les marchés européens, portés par la bonne tenue des données économiques : l'indice PMI manufacturier de la zone euro s'est établi à 55,2 points, au plus haut depuis 69 mois. A Milan, le Ftse Mib a fini de s'échanger avec +0,81%, à 18.740 points, rebondissant après deux séances de baisses. Les autres marchés du Vieux Continent sont également en croissance : la Bourse de Paris progresse de 0,8%, Francfort +1%. La réunion de la Banque d'Angleterre est prévue aujourd'hui : aucun changement de taux n'est prévu.

La progression, qui a concerné tous les secteurs, a été amplifiée par les bons résultats de nombreuses entreprises, à commencer par Siemens qui progresse de 5,2 % Aujourd'hui, entre autres, les comptes de Vodafone et Daimler arrivent.

L'ITALIE À RISQUE D'INFRACTION, LE RISQUE DE DÉFAILLANCE AUGMENTE

Le risque de plus en plus concret de l'ouverture d'une procédure d'infraction de l'UE plane sur l'Italie. La lettre envoyée hier soir par le ministre Pier Carlo Padoan, selon Bruxelles, est trop ambiguë sur le calendrier des mesures ("mesures de lutte contre l'évasion fiscale et de réduction des dépenses") que le gouvernement entend prendre. La dernière tentative pour éviter le rejet est confiée à la prochaine rencontre à Malte entre Jean Claude Juncker et le Premier ministre Paolo Gentiloni.

Pendant ce temps, le coût d'assurance du défaut de la dette souveraine italienne à 5 ans (credit default swap) a atteint hier 173 points de base, le plus élevé depuis le 5 décembre, au lendemain du référendum constitutionnel qui a conduit à la démission de Matteo Renzi.

LES BTP SOUFFRENT, LES TITRES FRANÇAIS AUSSI EN VUE

Le marché des obligations d'État est faible. Le taux 2,32 ans italien est passé de 2,28% à 2015% et se rapproche du maximum depuis l'été 2,35, marqué ces derniers jours à 190%. Le spread à même échéance du Bund, après le pic de 185 points de base marqué lundi, chemine à XNUMX points de base.

Outre les BTP, le risque politique pénalise également les obligations d'État françaises en vue des élections présidentielles d'avril. L'écart vis-à-vis de l'Allemagne a atteint 66 points de base, son plus haut depuis trois ans et demi.

PLUIE D'ACHAT POUR FERRAGAMO, LVMH FAIT PEUR À SAFILO

À Piazza Affari, la note la plus positive vient du luxe. Ferragamo a brillé en progressant de 6,6% après avoir annoncé hier soir des résultats positifs pour le quatrième trimestre 2016. Les avis positifs des brokers ont plu. Barclays a relevé son objectif de cours de 23,5 € à 25 € (pondération égale), Mediobanca Securities de 26,5 € à 27 € (surperformance), Banca Akros de 22,6 € à 25 € (neutre) et JP Morgan à 22,5 € contre 22 euros (neutre) .

Parmi les autres valeurs du luxe, Moncler progresse (+1,1%) : Equita et RBC renforcent leur recommandation d'achat. Le premier relève l'objectif à 20,70 euros contre 17,70 euros, le second rappelle que l'objectif est de 20 euros. Safilo chute (-7,5%) après la confirmation officielle de la joint-venture entre Lvmh et Marcolin qui démarrera en 2018. La joint-venture contrôlée à 51% par le Français se concentrera sur le développement et la production des lunettes Celine et Louis Vuitton. Luxottica est également en baisse (-2%).

BACK TO RACE STM : +12% EN JANVIER

La course de la StM a repris (+3,4 %), qui a gagné 12 % en janvier.
Prysmian (+2,5%) et Buzzi (+2,1%) ont également bien performé chez les industriels. Bonnes hausses pour les utilities : Terna +0,8%, Snam +0,6%, A2A +1,4%. Telecom Italia -0,31% : ICBPI a confirmé la recommandation d'achat sur le titre dans l'attente des résultats 2016 (réunion du conseil d'administration prévue vendredi).

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