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Tlc, le jeu Towers chauffe : Cellnex avance, Vodafone talonne

Cellnex reste numéro un en Europe, notamment après l'acquisition du réseau européen d'Hutchison. Mais Vodafone prépare la super introduction en bourse de Vantage. Et en France Orange veut promouvoir un grand trio......

Tlc, le jeu Towers chauffe : Cellnex avance, Vodafone talonne

Les risques sont faibles, la rentabilité élevée. Deux qualités qui justifient à elles seules l'attention pour le secteur des pylônes de transmission, « le secteur le plus sexy du moment », comme le PDG de Vodafone, Nick Read. "J'avais - alors expliqué al Financial Times – de nombreux contacts avec les protagonistes du secteur, qui ont tenté de me convaincre qu'il aurait été préférable pour nous de lever des fonds et de laisser le champ aux spécialistes. Mais nous aussi nous sommes des spécialistes ». Et donc M. Read, qui est parti avec l'idée de rassembler une partie de l'argent nécessaire à la fois pour la 68.000G et pour réduire les dettes du géant anglais avec la vente des 5 XNUMX tours réparties dans toute l'Europe, il s'est converti à l'idée de ne pas quitter le jeu des tours. D'où l'idée de procéder à la cotation en bourse des tours Vantage, protagoniste de l'Investor Day d'hier à Francfort, en vue d'une introduction en bourse qui, selon les prévisions, promet d'être la plus importante d'Europe, avec 4 milliards de livres sterling levés pour 20% de l'entreprise, estimé à environ 17-18 milliards d'euros (une valorisation justifiée par un EBITDA de 56%, soit plus du double de ce que perçoit la maison mère, leader incontesté des TLC).

L'opération tombe quelques jours après le coup de force qui a changé les caractéristiques du secteur : Cellnex, la société barcelonaise qui s'est retrouvée dans l'orbite d'Edizione Holding dans le cadre de l'accord avec Abertis, a signé un chèque de 10 milliards d'euros pour reprendre les tours européennes d'Hutchison, le géant hongkongais. Un deal historique, mais qui ne rassasiera sans doute pas les appétits du groupe présidé par Franco Bernabé qui a racheté le réseau français Iliad il y a cinq ans, défiant la concurrence des tours américaines.

aussi bien en Asie qu'aux USA, le secteur est à 90 % aux mains de spécialistes de la Tour, alors qu'en Europe le pourcentage ne dépasse pas 60 %. La raison? Elle est en partie liée à la géographie (beaucoup plus contrastée que les plaines américaines), en partie à l'histoire des télécommunications elle-même. Les tours étaient nécessaires pour aider au développement des opérateurs individuels, contraints de faire face à la concurrence présente sur les différents territoires. En Europe, au contraire, la culture du secteur a été faite par des ingénieurs à la recherche de solutions techniques dans un régime de monopole public, moins sensible aux besoins de la finance. Jusqu'à des époques plus récentes, lorsque la baisse de rentabilité obligeait les télécoms à se concentrer sur les réseaux de copropriété suivant la voie indiquée par Patrick Drahi, l'acrobate propriétaire d'Altice, le premier à céder des participations minoritaires en France et au Portugal.

Bref, le jeu des tours a plus de joueurs. D'un côté, les spécialistes de Cellnex, prêts à répliquer le modèle américain (l'Asie ne compte pas car les tours y sont à 100% aux mains des managers). De l'autre, l'Europe, où Stéphane Richard d'Orange a lancé l'idée d'une super société tour entre Vodafone, Deutsche Telekom et Orange lui-même, dans laquelle réunir les différentes sociétés dans le but de gagner du cash en vendant des parts minoritaires sans mais perdre un précieux vache à lait. Sur le modèle de notre Inwit, une copropriété entre deux anciens ennemis (Vodafone et Tim) obligés de s'entendre pour des raisons de trésorerie. En effet 5G. En fait, tout le monde semble s'accorder sur un point : personne ne peut se permettre de faire cavalier seul face à la nécessité de baisser les coûts et d'augmenter la qualité, comme l'exige le défi technologique dans un environnement qui reste très concurrentiel.

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