Pas de trêve à Athènes : le PIB grec pourrait chuter en 2012, plus de 7% jusqu'à présent estimé par les analystes.
Le Premier ministre Antonis le prédit Samaras, qui lors d'une réunion du groupe parlementaire de son parti, Nouvelle Démocratie, a expliqué que les prévisions pourraient s'avérer excessivement optimistes, alors que sur le front de la reprise le renversement de tendance du PIB grec ne pourrait pas arriver avant 2014.
Athènes, qui attend la visite de la troïka, entend insister sur le programme de réforme, et si possible accélérer son rythme : une réponse aux commentaires venus d'Allemagne, où, dans une interview à la télévision publique Ard, le ministre de l'Economie et vice-chancelier, Philipp Roesler, il s'est dit "plus que sceptique" quant à la capacité d'Athènes à mettre en œuvre les réformes nécessaires.