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Référendum : infrastructures et grands réseaux de transport, ce qui change

La Réforme de la Constitution affecte la planification et la construction des infrastructures - Les changements seront déterminés par les modifications apportées à l'article 117 de la Charte - la compétence en la matière reviendra à l'État, mais le pouvoir législatif des Régions n'est pas exclu - Voici comment cela fonctionnera.

Référendum : infrastructures et grands réseaux de transport, ce qui change

La Réforme de la Constitution affecte la planification et la construction des infrastructures essentiellement par la modification de l'article 117 tant dans la partie dans laquelle elle attribue la législation sur « les infrastructures stratégiques et les grands réseaux de transport et de navigation d'intérêt à la compétence exclusive de l'Etat et des règlements de sécurité, ports et aéroports civils, d'intérêt national et international" (lettre z), et dans les paragraphes du même article se référant à d'autres sujets. En effet, les parties du nouvel article 117 qui ramènent à l'Etat la compétence législative en matière de : « protection et mise en valeur des biens culturels et paysagers » (lettre s) « dispositions générales et communes sur la gouvernance territoriale » ont également un impact sur les infrastructures (lettre u) et enfin "la production nationale, le transport et la distribution d'énergie" (lettre v).

Le pouvoir législatif des régions n'est pas exclu, il est en effet prévu dans la réforme et concerne, entre autres, les sujets d'aménagement du territoire régional et de mobilité en son sein et la dotation infrastructurelle et la "valorisation" des atouts paysagers. Ce pouvoir sera en tout état de cause bien délimité par l'exercice par l'Etat de ses compétences exclusives indiquées ci-dessus et est en tout état de cause soumis à l'activation éventuelle des dispositions d'un nouveau quatrième alinéa de l'article 117, la clause dite de suprématie, qui dispose : "Sur proposition du Gouvernement, la loi de l'Etat peut intervenir dans les matières non réservées à la législation exclusive lorsque la protection de l'unité juridique ou économique de la République, ou la protection de l'intérêt national, l'exigent" . De l'ensemble des dispositions citées, le Gouvernement et le Parlement national auront la possibilité de modifier (tout en respectant toutes les contraintes de transparence, de légalité, de sécurité, de protection de l'environnement et des biens culturels et paysagers, etc.) dans le sens de la rapidité, l'efficience et l'efficacité des dispositions relatives à la planification et à la construction des infrastructures, non seulement en faisant directement usage de la législation exclusive et de la clause de suprématie, mais aussi en évitant une surcharge d'actes de convention avec les Régions qui dérivent des compétences concurrentes. 

Par ailleurs, il convient également de rappeler que le nouvel article 118, alinéa XNUMX, du texte de la réforme constitutionnelle prévoit qu'en général « Les fonctions administratives sont exercées de manière à assurer la simplification et la transparence de l'action administrative, selon critères d'efficacité et de responsabilité des administrateurs » ;

une disposition importante qui constitue une norme à suivre également pour la législation exclusive de l'État en matière d'infrastructures. 

Les avantages potentiels du nouvel arrangement constitutionnel sont nombreux. 

Tout d'abord, sur la base de la compétence exclusive, la législation étatique pourra identifier des solutions plus rapides pour surmonter les dissensions exprimées par les administrations régionales sur le tracé des ouvrages interrégionaux ou sur la localisation des infrastructures d'importance nationale dans le cadre de la desserte conférences ou autres comités (par exemple le CIPE), tout en maintenant des espaces de discussion adéquats ; de tels veto bloquent parfois le lancement de travaux importants. Actuellement, la réglementation prévoit, après l'expression d'un désaccord, d'autres phases de vérification technique et de négociation et seulement à la fin d'un long processus la possibilité d'une décision finale par décret du Premier ministre ou décret présidentiel, sous réserve d'une résolution du Conseil des ministres. , en présence du président de la région dissidente. 

Toujours sur la base des compétences exclusives, la législation étatique pourra également définir plus librement les systèmes portuaires et aéroportuaires, avec les fusions nécessaires et avec les choix prioritaires nécessaires, ainsi que définir une structure organisationnelle plus allégée, par rapport aux Régions et aux collectivités territoriales. mais sans subir les pressions locales qui conduisent à des solutions inefficaces et déconnectées des données de trafic.

Enfin, grâce à la clause de suprématie, il sera plus facile pour l'État d'initier des interventions de réforme également en ce qui concerne les services locaux ; par exemple, alors qu'aujourd'hui les transports publics locaux sont gérés par les régions dans le cadre d'une compétence résiduelle, sur la base de la clause précitée l'Etat pourra intervenir pour favoriser la concurrence et l'efficacité du secteur.

Extrait de « L'Economia del Sì », édité par Irene Tinagli. Téléchargez ici le document intégral.

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