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Powell voit rose, Big Tech souffre et Suez n'aide pas le pétrole

Le président de la Fed a évoqué une "forte reprise" à venir, mais les ventes de titres Nasdaq sont affluées et le blocus du canal de Suez ne revigore pas le pétrole - Aujourd'hui les débuts du short Btp

Powell voit rose, Big Tech souffre et Suez n'aide pas le pétrole

"Ce sera une année de forte reprise", a répété hier le président de la Fed, Jerome Powell, au Sénat américain. Mais loin de susciter l'enthousiasme, les prévisions offrent à Wall Street l'opportunité d'une vague massive de ventes de technologies. Le redémarrage suggère également de déplacer les capitaux vers une économie plus traditionnelle car, révèle une enquête de Bloomberg, il semble que les Américains préfèrent dépenser les 1.400 34 dollars fournis par le gouvernement en voyages et restaurants plutôt qu'en bourse. GameStop, le protagoniste de la folle augmentation provoquée par les commerçants en janvier, a perdu hier XNUMX% après le trimestriel.

Pendant ce temps, la file d'attente pour entrer dans le canal de Suez des pétroliers bloqués par l'énorme pétrolier de 400 mètres de long qui s'est échoué sur les berges de l'artère la plus fréquentée de la planète s'allonge. Mais, grâce à l'arrêt imposé par le Covid-19 dans divers pays, le pétrole (après un premier bond de 6%) ne réagit pas, voire pointe à la baisse, malgré 13 millions de tonnes bloquées en Mer Rouge.

Deux signes qui démontrent la prudence des marchés dans l'attente d'une stratégie convaincante pour gagner la bataille contre le Covid-19. Pour cette raison, le Conseil européen qui s'ouvre cet après-midi (en vidéo) en présence de Joe Biden représente sans aucun doute l'événement que la communauté financière attend avec impatience. L'espoir est que le sommet ouvrira la voie au partage des brevets des entreprises américaines avec les usines européennes et supprimera le risque de protectionnisme sanitaire au détriment des chaînes d'approvisionnement mondiales.

NIKKEI A LA RESCOUSSE, LA CHINE INTERNET SOUFFRE

Après cinq jours de baisse, les Bourses asiatiques rebondissent. L'indice MSCI Asia Pacific marque +0,3%. Le Nikkei de Tokyo gagne 1,1 %, le Hang Seng de Hong Kong est à égalité, tandis que le CSI 300 de Shanghai et Shenzhen est en baisse de 0,1 %. En baisse de 1 % à Bombay. Les infections ont recommencé en Inde : hier 54.000 XNUMX, le plus haut depuis octobre.

Des technologues comme Tencent Holding et Alibaba (-4%) souffrent également à Hong Kong. Le retour de la menace de se faire piller la bourse américaine pèse lourd. Hier, la SEC a entamé le processus de mise en œuvre d'une loi sur les états financiers des sociétés étrangères cotées qui, dans les intentions de la Maison Blanche (direction Trump), avait pour objectif de réduire le nombre de sociétés chinoises cotées.

PLUIE DE VENTES SUR LE NASDAQ BIG

Les contrats à terme de Wall Street sont en légère hausse ce matin. Il y a eu une vente technologique juste avant la clôture hier soir, le Nasdaq clôturant de 2%, sur un creux de deux semaines. Le Dow Jones est plat, le S&P 500 perd 0,55% en raison des baisses d'Apple, Amazon, Facebook et Microsoft.

Intel ralentit également (-2,3%) après l'engouement initial pour les investissements en Arizona sur la nouvelle usine de puces. Le Taïwanais Tsmc perd également des coups (-5,2%).

AUJOURD'HUI LA VENTE AUX ENCHÈRES T-BOND. LE TESLA EST PAYÉ EN BITCOIN

Les bons du Trésor à dix ans, à la veille de la très délicate adjudication des obligations d'État à sept ans, ont peu évolué, avec un rendement de 1,61 %.

Bitcoin rebondit : dès le mois prochain il sera possible de payer une Tesla en monnaie virtuelle.

Le pétrole WTI, en hausse de 6 % hier sur les attentes de problèmes d'approvisionnement, est en baisse de 2 % ce matin à 60 $ le baril.

Parmi les matières premières, l'appréciation de l'aluminium se poursuit (+1,7%), tirée entre autres par l'accord entre Alcoa et Audi sur l'approvisionnement en électrique du constructeur automobile.

INDICES PMI : L'EUROPE S'AMELIORANT, L'ALLEMAGNE VOLANT

Le renversement sensationnel de Merkel sur la fermeture de l'Allemagne à Pâques ("tout est de ma faute", s'est excusé la chancelière) n'a pas semé la confusion sur les marchés, notamment parce qu'il a coïncidé avec la publication de données économiques positives, voire exceptionnelles. L'indice PMI de Markit sur les attentes des directeurs d'achats manufacturiers de la zone euro est passé à 62,4 en mars contre 57,9 en février, bien au-dessus de l'attente consensuelle de 57,6. Mais la plus grande surprise vient de l'indice PMI relatif au secteur des services, qui s'est amélioré à 48,8 contre 45,7.

Avec ces prémisses, les actions de la zone euro ont rapidement récupéré le déficit initial, l'Eurostoxx 50 flottant désormais autour de la parité. Le sentiment est que les dommages causés à l'économie par la deuxième vague de contagion sont beaucoup plus modestes qu'il y a un an. Le rebond du pétrole brut, en partie soutenu par l'histoire de la super tanker échoué à l'entrée du canal de Suez. Mais au final, hier aussi l'urgence contagion et le chaos vaccinal ont pesé.

MILAN (+0,39 %) EST LA PREMIÈRE LISTE

Piazza Affari s'apprécie de 0,39%, à 24.208 XNUMX, la meilleure liste du Vieux Continent.

Francfort -0,35%. Le gouvernement allemand a approuvé aujourd'hui une nouvelle manœuvre budgétaire de 60 milliards qui augmentera la dette publique d'un chiffre record de plus de 240 milliards cette année.

Paris est pratiquement au point mort (-0,02 %) : Carrefour progresse de 2 % après l'accord avec Advent International et Walmart pour le rachat du groupe Big, la troisième chaîne du Brésil.

Des tarifs contrastés hors zone monnaie unique : Londres +0,23% ; Zürich -0,33%.

LA BAISSE DE LA PROPAGATION À 95, AUJOURD'HUI LE DÉBUT COURT BTP

Le secondaire italien a terminé la séance avec un signe plus, en ligne avec les obligations européennes core, chez des investisseurs particulièrement prudents qui sont revenus sur des actifs défensifs intimidés par la tendance des infections et la campagne de vaccination. Le taux de 0,59 ans s'échangeait à 0,60 %, en baisse par rapport aux 95 % atteints la veille. Le spread Italie-Allemagne a clôturé à XNUMX points, stable.

Les enchères de fin de mois démarrent aujourd'hui, avec le placement du nouveau Btp court terme et la réouverture du Btpei pour un montant total de 5,25 milliards d'euros.

LE BLOCAGE DE SUEZ POUSSE LE PÉTROLE.

Le rebond du pétrole brut s'est également fait sentir à Piazza Affari, où les stocks de pétrole étaient parmi les meilleurs. Le maillot rose est revenu à Tenaris (+3,72%) suivi de Saipem (+3,04%). Eni +2,67%, via sa filiale Var energy, a annoncé une nouvelle découverte importante dans la licence PL 090/090I, située dans la partie nord de la mer du Nord.

Nexi progresse également (+2,6%). Signe positif pour le secteur bancaire, porté par Mediobanca (+1,79%), Bper (+1,39%) et Banco Bpm (+1,32%).

CNH +2,1% INVESTIT DANS LES ROBOT FARMERS

Parmi les meilleures performances de la journée figure également CNH Industrial qui clôture la séance sur une hausse de 2,11%, à 13,06 euros. Le titre a gagné environ 5 % au cours des 30 derniers jours et vaut deux fois plus aujourd'hui qu'il y a six mois. Equita a confirmé la recommandation d'achat et le prix cible à 15 euros après être entré en tant que partenaire stratégique "dans le capital d'Augmenta, une société française qui a développé une technologie basée sur des caméras 4K multispectrales qui scannent le terrain en temps réel, calcule exactement ce qui est nécessaire en matière d'engrais ou de produits phytosanitaires et transmet l'information à la machine en temps réel ».

Suivi par Exor (+1,28%). Stellantis, en revanche, est à plat (+0,08%), Ferrari recule (-1,71%) après l'étirement de ces derniers jours.

PIRELLI : BRUNO SERA LE BRAS DROIT DE TRONCHETTI

Au final, Pirelli remonte en territoire positif (+0,14%) après la nomination de Giorgio Luca Bruno au poste de directeur général adjoint pour accompagner l'exécution du nouveau business plan. Pour l'instant, le dirigeant reste en charge des activités industrielles de Prometeon Tire Group.

LEONARDO EN ROUGE APRÈS LE RENONCIEMENT À L'IPO AUX ÉTATS-UNIS

La note négative du jour concerne Leonardo (-6,09%), qui paie la décision de reporter l'introduction en bourse des actions Leonardo Drs aux USA après avoir reconnu que le prix qui ressortait des contacts avec les investisseurs n'était pas satisfaisant.

La santé va mal : Amplifon -3,98%, suivi de Diasorin (-0,71%) et Recordati (-0,64%).

BIESSE ET SABAF, LES MID CAPS RESTART

Parmi les mid caps, Biesse (+4,74%) et Sabaf (+5,45%) se démarquent suite à la publication du business plan 2021-2023. Technogym suit (+1,59%) après les résultats 2020. Unidata brille (+5,70%) sur l'AIM : Banca Akros a commencé à se couvrir avec une cote d'achat, objectif 35 euros.

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