Partagez

Mps, fort bond en Bourse (+10%) en vue du oui définitif d'Anima, Axa et des banques à l'augmentation de capital

Le bond de 10% en Bourse de l'action Monte dei Paschi suggère que le carré de l'augmentation de capital approche en raison de la nouvelle disponibilité d'Anima, d'Axa et des banques du consortium.

Mps, fort bond en Bourse (+10%) en vue du oui définitif d'Anima, Axa et des banques à l'augmentation de capital

On comprendra dans les prochaines heures si l'augmentation de capital de Banca Monte dei Paschi di Siena pourra démarrer dans les délais, c'est-à-dire lundi 17 Octobre, comme ils en sont persuadés à Rome et à Sienne, ou s'il faudra réfléchir à un plan B et à un nouveau report, en tout cas d'ici la date finale du 12 Novembre. Mais le marché flaire la fumée blanche comme en témoigne le fort bond de l'action en bourse qui gagne aujourd'hui 10%.
La négociation de l'opération sur le capital de 2,5 milliards de dollars de la banque siennoise siennoise, la septième en 15 ans, est complexe et implique de nombreux acteurs et beaucoup d'argent mais quelque chose semble enfin bouger.

Hier après-midi le Cda – lors d'une réunion, Fiume n'a pas été en mesure de procéder, comme prévu, à la définition du prix des nouvelles actions et à l'inclusion des ajouts nécessaires au prospectus, en vue de l'approbation finale par le Consob – attendue cette semaine, probablement dès demain – puisque les signatures et les engagements de garantir une part de l'augmentation par certains investisseurs privés ne sont pas arrivés. L'affaire se poursuit aujourd'hui. De Sienne, certaines sources financières ont déclaré à Firstonline qu'"il y a une confiance modérée dans le fait que les négociations peuvent être conclues positivement dans les prochaines heures" après la nouvelle réunion du conseil d'administration". Anima et Axa sont orientés vers l'adhésion à l'augmentation de capital de 2,5 milliards, dont 1,6 payé en actions du Trésor, et les banques du consortium semblent prêtes à prendre en charge les actions non optées. D'autre part, l'intervention du consortium représente le filet de sécurité indispensable au succès de l'opération, dans une situation de marché qui n'est certes pas facile. Rocca Salimbeni et le Trésor sont convaincus que l'accord de pré-souscription déjà signé en juin prévaudra.
Dans l'opération le Trésorerie, actionnaire à 64% environ de la banque, est l'acteur principal, tenu de s'engager avec 1,6 milliard, tandis que les soi-disant non optés - la part des actions non souscrites restant sur le marché après la transaction est égale à 900 millions.
Huit banques dans le consortium garanties qui pourraient participer pour environ 400-500 millions : Banco Santander, Barclays Bank Ireland, Société Générale et Sitfel Europe Bank, en tant que teneurs de livre associés, rejoignant BofA Securities Europe, Citigroup, Credit Suisse et Mediobanca rejoignant le consortium l'augmentation de capital. Dans les dernières heures, selon certaines sources, le consortium risquait aussi de rompre, avec le départ de l'une des banques composantes, un scénario qui forcerait la reconstruction de l'ensemble du pool avec des résultats imprévisibles. Ainsi, le PDG Luigi Lovaglio travaille pour réparer les larmes et trouver une solution.

Qui d'autre participera à l'augmentation de capital ?

Sur ces 900 millions, une partie - environ 100 à 150 millions - a déjà assuré qu'elle les débourserait Axa, partenaire assureur de Mps, avec un engagement de sous-cession à mentionner dans le prospectus. Certains pourraient jouer leur rôle Fondations, surtout de Toscane : il y a un engagement brut d'environ 30 millions d'euros sur la table, dont 10 ont déjà été approuvés par le Fondation CR Florence. En attente aussi CherLucca avec la contribution de 8 millions. Peut-être la décision du Fondation des caisses d'épargne de Pistoia et Pescia, qui avait dans un premier temps exclu d'intervenir, mais évalue désormais une contribution qui devrait de toute façon s'arrêter à 3 millions. En outre, une contribution est également attendue de Caisses de sécurité sociale comme Enpam et Cassa Forense, et Inarcassa, avec qui la Mef aurait établi quelques contacts.

Anima Holding pourrait minimiser sa participation

Mais c'est encore trop peu pour les banques du consortium.
L'attention est aussi pour l'autre partenaire de Mps, Tenue d'âme, mais le discours paraît encore plus complexe : d'une part il faudrait un examen des accords de distribution (sur les garanties, les extensions et les commissions) avec l'ambition de rester la première société de gestion d'actifs indépendante en Italie, d'autre part, il pourrait investir pour un montant limité.

Ces jours-ci, le Trésor a mis en place un nouveau projet pour Anima qui pourrait boucler le cercle : Poste Italienne (contrôlée par l'Etat à travers la CDP à 35% et le MEF à 29,3%) pourrait augmenter son partager l'âme, sorte de golden power opérationnelle, qui défendrait d'ailleurs l'entreprise d'une éventuelle offre étrangère. Initialement Anima avait dit qu'il pouvait participer pour un montant compris entre 100 et 200 millions. Ce matin pourtant, des sources financières citées par l'Ansa affirment qu'Anima Holding serait disposée à convoquer un conseil d'administration pour délibérer de son intervention dans la recapitalisation, pour seulement 25 millions.

Les autres banques sont surveillées attentivement. Ce matin, le PDG de Unipol, Carlo Cimbri, en marge d'une conférence, répondant aux journalistes qui lui demandaient si Unipol avait été contacté par le Trésor pour la recapitalisation de MPS, a déclaré : "Aucun contact du Trésor pour une participation à l'augmentation de capital de MPS".
Selon les rumeurs, une part pourrait provenir de l'entrepreneur français Denis Dumont, ancien actionnaire de Creval, dont la participation à l'opération est quasi certaine. Des contacts à un stade avancé seraient également en cours avec Algebris, Pimco et Amundi et avec gestionnaires qui ont de grandes quantités d'obligations subordonnées dans leurs portefeuilles.

Il y a aussi un plan d'urgence B dans le tiroir ECB

Ces derniers jours, certaines sources du marché ont également évoqué l'existence d'un Le partage du fardeau déjà dans le tiroir de la BCE en tant que plan B en cas d'échec du plan principal. Autrement dit, des bondholers seraient impliqués dans le capital, avec toutes les conséquences prévisibles, précise le journal. Le Trésor songe apparemment à un consortium de système d'épargne MPS dans lequel pourraient être présents les investisseurs phares contactés par Lovaglio, donc Anima et Axa, mais aussi les grandes banques et les grandes compagnies d'assurance : « Intesa, UniCredit, BPM, Bper, Agricole Italia avec une demande de 300 millions. Generali et Unipol assurances pour un total de 100 millions.

Cette semaine est la Commission européenne est également intervenue qui a lancé un document dans lequel il précise en 22 points quelques passages clés de la situation siennoise avec la révision des engagements présentés par l'Italie et approuvés par Bruxelles.

Les 15 ans d'histoire des injections de liquidités

Au cours des 15 dernières années, la banque siennoise a renforcé ses actifs de 5 milliards d'euros en 2008, en 2009 un autre 1 milliard souscrit par l'État à travers Lien Tremonti. Là encore, en 2011, encore 2,15 milliards d'euros, en 2013, il y avait plutôt 4 milliards souscrits par l'État (le Montagnes Bond). En 2014 c'était encore 5 milliards, en 2015 3 milliards, en 2017 8,3 milliards dont 5,4 milliards payés par le Pays à titre de recapitalisation de précaution et les 2,9 milliards restants à titre de conversion de prêts subordonnés.

Passez en revue