Dès lors, si l'UE garantit les projets de 1956 présentés par l'Italie "d'évacuateurs de crues et de barrières contre l'instabilité", qui coûtent à eux seuls entre 5 et 10 milliards d'euros, pourraient démarrer immédiatement, grâce au crédit de la Cassa. Par ailleurs, l'UE devrait également garantir l'application des clauses de flexibilité prévues dans les traités, face à une situation économique très difficile, à laquelle s'ajoute l'intensification des phénomènes d'instabilité hydrogéologique ».
Bassanini a tenu à préciser que le rôle de la Cassa est de "financer les investissements de l'Etat et des collectivités locales grâce à l'argent des épargnants, qui achètent ses produits (livrets et bons d'épargne) au guichet de la poste, et l'encaissement effectué sur le marchés avec l'émission d'obligations. Donc des dettes qu'il doit rembourser avec intérêts ».
Pour autant, la Cassa peut, en tout état de cause, « agir comme un moteur ou un catalyseur pour les prêts privés. Avec 500 millions de ressources européennes, des investissements de 5 à 10 milliards pourraient être activés ».