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Commerce, les décrets Bersani vont-ils prendre leur retraite après la pandémie ?

L'après-Coronavirus et le développement du e-commerce remettront-ils en cause la libéralisation des commerces de détail introduite par les décrets Bersani dans les années XNUMX et remettront-ils en vogue les licences des maires ? Le problème est ouvert

Commerce, les décrets Bersani vont-ils prendre leur retraite après la pandémie ?

De nombreux commentateurs soutiennent à juste titre que l'après pandémie ne sera plus le même que le passé tant dans les relations sociales que dans les actifs économiques ; qu'il est nécessaire de préparer les réformes les plus appropriées pour pouvoir utiliser les fonds du Fonds de relance ; qu'il faut des projets adaptés pour respecter les conditions (aujourd'hui l'astuce verbale de transformer les conditions en conditionnalité est à la mode, fruit d'un machiavélisme aussi inculte qu'hilarant).

Mais le désir d'argent a occulté toute hypothèse de réforme à coût zéro, à peine sacrifiable pour les élections de demain. Par exemple, les maires et les présidents régionaux (qui se font appeler gouverneurs) continuent d'exhorter le gouvernement à ne pas être exclu de dépenser des fonds européens, mais aucun d'entre eux n'indique les réformes et les projets pour leurs villes et régions nécessaires pour être éligibles au financement convoité de l'UE.

Par exemple, le président de l'ANCI, Antonio Decaro, a déclaré qu'il s'agit "d'un travail gigantesque pour lequel nous pouvons et voulons faire notre part", mais sans rien rajouter pour la survie des commerces pour le commerce de détail et leurs ménages urbains exploitant. En raisonnant ainsi, on ne réfléchit toujours pas aux mutations des villes qui ont eu lieu à la fin des années XNUMX et à leur persistance après la pandémie.

En fait, c'était la fin des années 1998 et dans l'annuaire statistique de l'Istat pour XNUMX, il était indiqué que "le Réseau commercial de détail italien elle a été affectée dans les années 405 par de profonds changements internes provenant à la fois d'une demande de services de distribution nouveaux et différents et d'une nouvelle législation sur le secteur moins contraignante que la précédente » (p.XNUMX).

La référence à la nouvelle législation concerne i Décrets Bersani qui libéralisent le commerce commerce de détail en privant les administrations municipales de presque tout pouvoir de gouverner le territoire de leur ville. En fait, le soi-disant décret Bersani a radicalement réformé le secteur du commerce. C'était un passage qui, en hommage au marché, favorisait la libéralisation du secteur. Essentiellement les licences ont disparu pour les entreprises jusqu'à 250 mXNUMX. surface.

N'importe qui pouvait ouvrir un magasin et vendre ce qu'il voulait. Ainsi, les 14 tableaux de produits ont également disparu et seuls deux secteurs subsistaient : l'alimentaire et le non-alimentaire. Aujourd'hui (annuaire ISTAT 2017), le secteur du commerce intérieur compte 1.089.755 3.368.016 600000 entreprises, qui emploient XNUMX XNUMX XNUMX travailleurs. En particulier, le commerce de détail comprend environ XNUMX XNUMX points de vente. Ce sont des points de vente qui ont radicalement changé les rues, les arcades et les places de la ville.

Est-ce que tout restera pareil ? Même si, pour leur part, les opérateurs du commerce de détail, qui opèrent notoirement dans le tissu urbain, soutiennent dans leur observatoire Confesercenti qu'en raison de la pandémie pour chaque ouverture de magasin il y a trois fermetures et que dans 10 ans l'Italie sera sans magasins… De janvier à avril, le solde négatif sera de 13 43 unités, continuant ainsi il sera d'environ -XNUMX XNUMX à la fin de l'année.

La demande évidente s'ensuit que les fonds publics garantissent que rien ne change. Il se peut plutôt que de nombreux magasins de détail et magasins d'alimentation ne résiste pas à la crise économique qui s'annonce sévère et aux habitudes consolidées d'achats en ligne, ainsi qu'au respect des règles anti-contagion. Si cela devait arriver, qu'adviendrait-il des espaces urbains libérés par l'abandon et voués à une dégradation inévitable ?

Le marché comblera-t-il à nouveau les vides face aux rues, aux arcades et aux places de la ville comme le permettaient autrefois les décrets Bersani ? Ou le pouvoir de gouverner le territoire de leurs villes devra être restitué aux maires favoriser la mise en place d'autres activités cohérentes dans le respect du Green Deal européen souhaité par l'UE dans les conditions requises pour obtenir les fonds tant souhaités ?

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