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Les marchés boursiers espèrent, les devises attendent et les taux américains baissent

Les politiques sont super expansionnistes : faut-il s'inquiéter de la dette publique ? Car l'euro a peu bougé et le yuan peut encore se renforcer. Les taux américains baissent, mais les taux réels sont-ils acceptables ? Les Bourses se sont partiellement redressées ; mais cela semble un pari risqué.

Les marchés boursiers espèrent, les devises attendent et les taux américains baissent

Le politiques économiques ils se sont tournés comme une seule personne (au lieu d'un homme, sachant que Lagarde est là aussi) vers le plot. Mais c'est un soutien qui chasse les dommages croissants à l'économie et peine à suivre.

Dans certains pays, on a eu recours à l'ultima thule de la politique économique, la "monnaie hélicoptère", et dans tous les pays la liquidité créée par les banques centrales elle est allée saupoudrer, sans vraiment l'apaiser, la terre desséchée des caisses des entreprises et des familles.

Tant les tendances de marchés boursiers que ces dieux taux sont liés à ces massifs mesures de relance. Si la légère remontée des taux longs en Allemagne est lié à un optimisme (c'est-à-dire moins de pessimisme) quant aux perspectives, l'avantage pour moi btp elle est moins rassurante et est à mettre en relation avec les effets sur le déficit et la dette des énormes décaissements en cours.

Le problème des BTP n'est pas tant dans les difficultés de placement de nouveaux titres publics (ces placements sont en pratique garantis par des achats de la BCE) mais dans le coût plus élevé par service d'intérêt par rapport aux autres pays, compte tenu également des rabais sur les bénéfices des banques centrales. Là controverse sur coronabond c'est essentiellement là.

Derrière tout cela se pose aussi la question de la dette, dont le poids en Italie naviguerait vers les niveaux japonais (au moins en termes de dette brute – il est déjà aujourd'hui aux niveaux japonais en termes de dette nette). Les frontières de la politique économique se déplacent et l'« ultimissima Thulé » est présente en puissance, sinon en réalité, le financement monétaire des déficits publics, ce qui conduirait à une augmentation permanente de la dette, qui cependant ne coûterait rien et ne serait pas jamais remboursé (bien sûr, il y a une interdiction légale de BCE, mais il existe des moyens techniques de contourner cela…).

Si le différentiel de taux réel à long terme est l'un des principaux déterminants des taux de change, la dollar, qui a vu ce différentiel par rapport à l'euro (T-Bond vs. Bund) en baisse de 169 points de base par rapport aux sommets de l'année dernière, il devrait être beaucoup plus faible, mais cela empêche son rôle bien-refuge. La yuan elle s'apprécie prudemment, car son économie a été la première à se redresser (mieux : à se remettre).

le rendement nominal de Liaison en T à 10 ans, il est à des plus bas historiques (0,73%), le négatif de Frette est un peu moins négatif (-0,33%), alors que je btp, avec 1,59%, ils avoisinent les 200 points propagation avec le Bund. Si c'est une consolation, l'écart s'est rétréci BTp/Bonos L'espagnol, est passé de 120 points le 18 mars à 80 dans les dernières données. Un rétrécissement de l'écart sans doute à mettre en relation avec la propagation du virus en Espagne qui, étant plus "virulente" qu'en Italie, détériore les perspectives de croissance et renchérit le coût du sauvetage de l'économie.

Le niveau de taux réels, qu'il soit faible ou négatif, est bien supérieur au niveau de variation (négative) du PIB dans les différents pays. La seule façon de les faire tomber serait une inflation plus élevée, mais il n'y a pas à compter là-dessus. Les Banques Centrales font de leur mieux pour l'augmenter, en créant de la liquidité, mais l'expérience passée montre qu'il n'y a pas de lien entre la quantité de monnaie et l'inflation, alors que la soif de liquidité du système économique est très forte.

Sur les marchés financiers, leOr, après des hauts et des bas, il a retrouvé son rôle de refuge (meilleurs vœux aux bugs d'or). Dans le marchés boursiers Wall Street a rétabli un peu moins de la moitié – e l'Eurostoxx un peu moins d'un tiers - de ce qui a été perdu par rapport aux meilleurs antivirus. Mais ces récupérations ils ne convainquent pas. La crise n'a pas encore déployé tous ses dégâts, et l'énorme soutien public à l'économie il ne suffira pas de défendre les profits des entreprises destiné à empirer beaucoup plus que l'économie.

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