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Juncker : "Nous éviterons la sortie de la Grèce de l'euro à la dernière minute"

Le numéro un de la Commission européenne Jean-Claude Juncker devant le Parlement européen précise qu'il veillera à ce que les négociations reprennent mais prévient : "Il est inacceptable que la Commission soit qualifiée de terroriste" - Aujourd'hui à 18 heures il participera à le sommet extraordinaire des dirigeants des 19 pays de la zone euro appelé

Juncker : "Nous éviterons la sortie de la Grèce de l'euro à la dernière minute"

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker indique clairement au Parlement européen qu'il veut éviter jusqu'au bout une sortie grecque de l'euro. Le discours de Juncker, devant la réunion du Parlement européen à Strasbourg à 8,30hXNUMX, est le premier après le résultat du référendum grec dimanche et la ligne de l'ancien Premier ministre luxembourgeois est très claire : "La commission européenne veillera à ce que les négociations reprennent". Pour Juncker "il y a ceux qui visent secrètement le départ de la Grèce" mais pour le numéro un de la Commission européenne en Europe "il n'y a pas de réponses faciles".

 "Il est temps que le bon sens revienne" et le moment est venu de "reprendre les négociations" et d'arrêter "les tirs à bout portant", a déclaré Juncker, soulignant également qu'il est "inacceptable que la Commission soit qualifiée de terroriste" par le gouvernement grec.

Juncker a également réservé quelques coups à l'Allemagne : « Le rôle de la Commission européenne vis-à-vis de la Grèce est très critiqué dans certains États, en particulier là où l'allemand est parlé. Soit vous voulez une commission politique, soit vous voulez des hauts fonctionnaires. Je suis un politicien », a-t-il ajouté dans son discours au Parlement. « C'est étonnant que tout le monde puisse s'exprimer sur la Grèce sauf moi, mais je ne me laisserai pas museler, j'ai été élu. Il en va de même pour le président du Parlement européen, qui n'est pas un tigre de papier et peut s'exprimer".

Juncker a également tenu à préciser que le texte sur lequel le référendum en Grèce elle n'est plus sur la table des négociations et c'est pourquoi il se demande sur quoi se sont exprimés les Grecs alors que la proposition du 25 juin est désormais dépassée.

A l'issue du rapport au Parlement de Strasbourg, le président de la Commission reviendra à Bruxelles pour participer au sommet extraordinaire des dirigeants des 19 pays de la zone euro convoqué à 18 heures.

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