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Istat : deux millions d'enfants sur le banc

par Carlo Musilli - Ce sont des jeunes qui "n'étudient pas et ne travaillent pas", explique le président de l'institut statistique Enrico Giovannini lors de la conférence des Jeunes Entrepreneurs de la Confindustria - "Je suis inquiet" - Deux autres "purgatoires" de les jeunes sont ceux du "travail atypique" et de la "sous-classification".

Istat : deux millions d'enfants sur le banc

À mesure que le pays vieillit, ce n'est pas bon pour les jeunes. La crise a ramené les taux d'emploi à ceux de 2000 : en deux ans, les emplois produits en une décennie (un bon 532 90 unités) ont été brûlés. Parmi celles-ci, 30 % concernaient les moins de XNUMX ans. Un effondrement qui s'enregistre surtout chez les jeunes les moins diplômés. L'écart entre les sexes, en revanche, se réduit à mesure que l'éducation augmente et tend à disparaître après l'obtention du diplôme. C'est le bilan peu encourageant dressé aujourd'hui par le président de l'Istat, Enrico Giovannini, lors de la traditionnelle conférence organisée par les Jeunes Entrepreneurs de la Confindustria à Santa Margherita Ligure.

Giovannini s'est concentré sur les "purgatoires" dans lesquels la jeunesse italienne d'aujourd'hui reste suspendue. Le premier de la liste est celui du travail dit « atypique » (emplois à durée déterminée et collaborations). Considérant qu'à l'avenir le nombre d'enfants aura tendance à diminuer, tandis que celui des personnes âgées augmentera, on se demande comment on arrivera à supporter le déséquilibre si très peu peuvent compter sur un emploi permanent. Mais il y a au moins une contre-force dont il faut être conscient. Le vieillissement de la population italienne sera partiellement compensé par les immigrés, dont la part passera au cours des 40 prochaines années de 7 à 17 %.

Le deuxième fléau est celui des jeunes "sous-employés", c'est-à-dire ceux qui ont un niveau d'instruction supérieur à celui requis pour le travail qu'ils exercent. Le phénomène "implique une forte perte de revenus - explique Giovannini - et est en augmentation : nous sommes passés de 15,4% en 2004 à 21,1% en 2010".

Enfin, le cauchemar des jeunes "Neet", un acronyme anglais qui signifie "ceux qui ne travaillent pas et n'étudient pas". Selon le président de l'Istat, « en Italie, il y a 2,1 millions de jeunes joueurs sur le banc qui perdent chaque jour une partie de la formation qu'ils ont acquise. Mais il ne s'agit pas de gros bébés : la plupart d'entre eux sont prêts à travailler ».

Quant aux jeunes entrepreneurs, "ils deviennent une denrée rare", souligne Giovannini. Les entreprises individuelles avec des propriétaires de moins de 40 ans en 2009 représentaient moins d'un tiers du total. De plus, parmi nos entrepreneurs en herbe, les étrangers représentent 10 à 12 %, alors que chez les collègues plus âgés, la part est de 6 %.

 

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