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Inde : exportations et investissements à manier avec prudence

L'Inde est un pays qui envisage avec optimisme le commerce international - Entre ressources naturelles, main-d'œuvre qualifiée, libéralisation des investissements et zones économiques spéciales qui offrent la possibilité de bénéficier de déductions fiscales, l'Italie doit améliorer sa position auprès du pays de destination pour devenir le plus peuplé de le monde en 2030.

Inde : exportations et investissements à manier avec prudence

Depuis février dernier, le FIRSTonline Export Service propose une série d'articles dédiés à opportunités d'exportation et d'investissement de la classe affaires italienne dans certains pays émergents. Comme il est possible de le remarquer lors de l'examen des dernières versions, les fiches d'information par pays ont été présentées jusqu'à présent Mexique, Turquie, Argentine, Indonésie, Russie, Koweit, Brésil, Vietnam e Pologne. Aujourd'hui on parle de l'Inde et bientôt ce sera le tour de l'Afrique du Sud.

Du début des années 2000 jusqu'en 2011, le PIB de l'Inde avait enregistré des pourcentages, par rapport à son taux de croissance, compris entre 10,5 % et 6,3 %. Cependant, depuis 2012, il y a eu une ralentissement de l'économie asiatique (taux de croissance du PIB autour de 3%) dont les raisons sont imputables à une réduction des exportations, la contraction de la consommation privée, la hausse de l'inflation, une augmentation des dépenses publiques, diverses subventions et la privatisation des entreprises publiques. Malgré cette baisse, ils restent les prévisions économiques pour 2014 et 2015 sont en hausse développé par le Fonds monétaire international pour la République de l'Inde. En fait, ces estimations tiennent compte de la manière dont, malgré les pertes de son PIB national, l'Inde a des atouts qui ne peuvent être ignorés. Considérons, par exemple, le très vaste disponibilité des ressources naturelles (l'Inde produirait environ 87 sortes de minéraux), alla base industrielle diversifiée, La disponibilité de main-d'œuvre qualifiée qui parle couramment l'anglais (deuxième langue officielle du pays), à un croissance de la classe moyenne et présence de bas salaires comparé à la même chose dans d'autres économies émergentes (revenu annuel par habitant pour les Indiens 3.910 9.040 $, pour les Chinois 11.530 22.720 $, pour les Brésiliens XNUMX XNUMX $, pour les Russes XNUMX XNUMX $ ; données de la Banque mondiale). Par ailleurs, du point de vue du commerce extérieur, le ralentissement du PIB n'a pas modifié l'orientation du pays vers ses échanges et son ouverture vers les autres économies. Inde, En fait, reste un pays qui envisage avec optimisme le commerce international. Cette orientation se traduit notamment par deux mesures adoptées par le gouvernement dirigé par le parti Indian National Congress : lo Plan stratégique et la libéralisation de certains IDE étrangers. Le Plan stratégique prévoit à court et moyen terme l'objectif de doubler les exportations de biens et de services de l'Inde ainsi que de doubler la part de l'Inde dans le commerce international d'ici 2020. Ensuite, grâce au concession aux IDE pour affluer vers certains secteurs jusqu'à récemment inaccessibles aux investissements étrangers (comme le commerce de détail multimarques), le gouvernement a entamé une phase importante de son politique de libéralisation des investissements et on s'attend à ce qu'à l'avenir il y ait d'autres concessions à l'IDE comme, par exemple, dans le secteur du commerce électronique B2C, dans le chemin de fer et dans la construction d'installations industrielles.

Les relations bilatérales de la plus grande démocratie du monde avec notre pays j'ai été longtemps exacerbée par la crise diplomatique a éclaté le 15 février 2012 en raison de la mort de deux pêcheurs indiens aux mains des marines de l'Enrica Lexia dans le port de Kochi. Cependant, le différend n'a pas particulièrement nui aux relations commerciales entre les deux pays : depuis 1991, le commerce entre l'Italie et l'Inde a été multiplié par 12 (selon ce qui a été rapporté par le service InfoMercatiEsteri du ministère des Affaires étrangères). Aujourd'hui L'Italie est, parmi les membres de l'Union européenne, le quatrième partenaire commercial de la République de l'Inde et ce ne sont pas seulement les relations import-export qui lient nos économies mais aussi les flux d'investissement qui, côté italien, dépassé le seuil des trois milliards d'euros fin 2012.

Les exportations les plus réussies dans l'inquiétude de l'Inde le secteur de l'énergie (31,7% pétrole, 3,6% charbon), les métaux précieux (11,5% or, 6,2% perles et matières précieuses), électronique (6,7%), la machinerie (6,2%) et i matériaux chimiques (2,7%). Quant aux exportations Made in Italy, ils sont menés par les machines et les appareils électroniques et suivis par les vêtements et les accessoires en cuir. Cette division est aussi reconnaissable par la présence de quelques grands groupes italiens sur le territoire indien tels que : Fiat, Carraro, Maschio Gaspardo, Ansaldo Energia, Italcementi, Benetton, Gruppo Coin, etc. 

Malgré la présence de ces grands groupes, il existe un certain nombre de précautions qu'un entrepreneur souhaitant entrer sur le marché indien doit cependant prendre en compte, tant en termes d'exportations que d'investissements. En termes d'exportations il faut noter qu'il y a restrictions précises aux importations en République de l'Inde. È Il est nécessaire de vérifier périodiquement si les produits exportés appartiennent ou non à l'une des catégories suivantes : marchandises réglementées (pour lesquels une licence d'importation est requise), marchandises canalisées (qui ne peuvent être importés que par des mesures ou des moyens de transport spécifiques) ou marchandises interdites (y compris certains animaux sauvages). Du point de vue des IDE il faut garder à l'esprit que, malgré les concessions dont nous avons parlé plus haut, elles sont de nombreux secteurs dans lesquels le gouvernement indien empêche la présence d'investissements étrangers. Nos entrepreneurs ne peuvent intervenir : 1) dans le jeu (loterie – aussi en ligne-, casino, etc.), 2) dans Fonds de jetons (généralement des fonds de secours d'urgence indiens), 3) dans Nidhi sociétés (société d'entraide), 4) dans le secteur immobilier (y compris la construction agricole), 5) dans la commercialisation des cessions de droits de développement (TDR, Droits de développement transférables), 6) dans la production de cigares, cigarettes et tabac, 7) dans le secteur de l'énergie atomique e 8) dans le transport ferroviaire

Une autre question à évaluer avec soin lorsqu'il s'agit de décider non seulement d'exporter mais surtout d'allouer également une partie de la production à l'Inde concerne Imposition. L'impôt sur les sociétés est en effet de 40% mais peut aller jusqu'àl 42% pour les entreprises au capital supérieur à 10 millions de roupies (INR) – environ 118.000 XNUMX euros – et de nombreux autres impôts sont réclamés par le gouvernement indien (par exemple, l'impôt sur les plus-values, environ 42 % et l'impôt sur la distribution des dividendes, environ 16 %). Éviter d'être exposé, au moins en partie, à ce taux d'imposition, il est possible. Tout d'abord, il est utile de mentionner que l'Inde a mis en vigueur en 1995 la Convention tendant à éviter la double imposition. Deuxièmement, les investisseurs étrangers ont la possibilité de profiter de d'importants allégements fiscaux grâce à la localisation de certaines industries spécifiques dans les soi-disant zones économiques spéciales (ZES). Les ZES offrent la possibilité de réduire les impôts indirects et de bénéficier de déductions fiscales pendant les dix premières années d'exploitation de nouvelles industries et aussi la possibilité d'importer des matériaux en franchise de droits pour le développement (sources : ministère du Commerce et de l'Industrie et Dezan Shira et associés).  

Les secteurs qui peut représenter une part importante point d'accès pour les entreprises italiennes sur le marché indien sont, en plus de ceux déjà cités, énergies renouvelables, le secteur automobile et celui des technologies agroalimentaires. Nous rappelons également qu'en cas de partenariat, l'un des principaux avantages du système indien réside dans le disponibilité des registres publics pour vérifier lefiabilité du partenaire indien. 

Bien sûr, tout ce qui brille n'est pas or. Partant de la 134e position du Indice Doing Business pour faire face aux pénuries d'énergie, L'Inde est un pays qui fait face à des difficultés majeures au quotidien. A ceux qui viennent d'être mentionnés, il faut ajouter la rareté des investissements dans la recherche et le développement, la corruption (94/174 des Indice de perception de la corruption 2013), la justice très lente et les risques. À propos risques, ceux reliés aul'instabilité politique sont à placer dans gamme moyenne-haute telle que rapportée par SACE (risque d'expropriation 53/100, risque de transfert de devises 43/100, risque de violence politique 60/100) et les risques commerciaux doivent également être inclus dans la même catégorie (allant d'un minimum de 40/100 pour le risque souverain à un maximum de 54 /100 du risque bancaire).

Cependant, ces dernières données relatives aux faiblesses du pays ne doivent pas ôter la possibilité d'investir et d'exporter vers l'Inde car il faut considérer que les difficultés auxquelles la République de l'Inde fait face au quotidien sont communes à de nombreuses économies émergentes. Et si ce dernier point ne suffisait pas, il conviendrait de rappeler que L'Inde est appelée à devenir, d'ici 2030 et selon les estimations de l'ONU, le pays le plus peuplé du monde. 

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