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Ilva : Conte rencontrera ArcelorMittal, mais que peut-il proposer ?

Le Premier ministre tentera demain de convaincre ArcelorMittal de revenir sur ses pas mais, incapable de proposer le rétablissement du bouclier pénal en raison de l'opposition des Cinq Etoiles, il ne lui sera pas aisé de convaincre les Franco-Indiens de rester à Tarente et réduire la demande de 5 XNUMX licenciements, même s'il offrira la réduction du prix de location des installations

Ilva : Conte rencontrera ArcelorMittal, mais que peut-il proposer ?

Le premier ministre Giuseppe Conte rencontrera à nouveau au Palazzo Chigi la haute direction de ArcelorMittal, désormais déterminé à quitter l'usine Ilva de Tarente. Conte tentera de les convaincre de respecter les accords et de revenir sur leurs pas mais malheureusement il n'a pas les armes pour les persuader. Il n'a pas pourquoi le renvoi préjudiciel des Cinq Etoiles contre le rétablissement du bouclier pénal – qui figurait dans les accords contractuels entre la société et le gouvernement – empêche le gouvernement de débusquer l'entreprise en supprimant tout alibi.

Si le gouvernement est le premier à ne pas respecter le contrat, il est assez difficile d'attendre de l'entreprise qu'il le respecte. Cependant, Conte tentera d'inciter ArcelorMittal à réduire les 5 XNUMX licenciements signalés, en mettant dans l'assiette une dose généreuse de fonds de mise à pied mais il est douteux qu'elle suffise à convaincre le groupe franco-indien de reculer. Le seul bonbon que le gouvernement semble avoir en réserve pour l'instant - à moins que les cinq étoiles n'y repensent - est un 180 millions de remise sur le loyer qu'ArcelorMittal verse sur l'usine de Tarente.

C'est pourquoi, sauf miracle, l'hypothèse du commissaire d'Ilva de Tarente reste sur le tapis alors que cela semble difficile - malgré les propensions des Cinq Etoiles, Leu et la CGIL - recours à une forme de nationalisation, quoique édulcoré par l'intervention très problématique du CDP.

Sauf pauses sensationnelles, l'hypothèse la plus probable est qu'elle débutera dans les prochains jours une négociation longue et difficile dans lequel le gouvernement tentera d'éviter le pire en gagnant du temps. Après tout - comme il l'a franchement avoué aux ouvriers de Tarente - pour l'instant Conte n'a pas de solution dans sa poche.

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