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Le Brexit dur et le verrouillage allemand effraient les bourses

Le risque d'une rupture brutale entre Londres et l'Europe et d'un verrouillage sévère en Allemagne en raison de la croissance des infections alarme les marchés et envoie toutes les bourses dans le rouge - Piazza Affari perd 0,97% mais Moncler, Nexi et Amplifon s'opposent

Le Brexit dur et le verrouillage allemand effraient les bourses

Brexit, infections, prévisions économiques, blocage du plan d'aide américain : le mix fragilise les marchés, qui vivent une nouvelle journée marquée par la faiblesse et les prises de bénéfices. Les actions européennes clôturent dans le rouge, tandis que Wall Street progresse en territoire négatif après la séance mitigée d'hier. Place Afari il perd 0,97 %, atteignant 21.702 XNUMX points ; Francfort -1,36% : Parigi -0,76%; Madrid -1,44%; Londra -0,9%. 

Les ventes de titres bancaires pèsent sur les indices de la zone euro, dans l'attente d'une décision de la BCE sur les dividendes la semaine prochaine. Deuxième Bloomberg, l'orientation des régulateurs européens est d'étendre l'interdiction générale de distribution des bénéfices, même s'il pourrait y avoir des exceptions pour permettre aux établissements, disposant d'une solidité financière suffisante et démontrée, de rémunérer les membres.

Il y a aussi un pessimisme croissant quant à savoir si l'Union européenne et la Grande-Bretagne trouveront un accord sur leurs relations commerciales d'ici dimanche. Pour les leaders des deux fronts, Ursula von der Leyen et Boris Johnson, une séparation sans accord d'ici la fin de l'année est désormais le scénario le plus probable.

Secondo Reuters la monnaie britannique intègre presque totalement l'hypothèse d'un divorce sans accord commercial entre Londres et Bruxelles. L'euro s'est apprécié de 0,46 % par rapport à la livre, portant le taux de change à 0,9168. En revanche, l'euro-dollar a légèrement baissé à 1,21.

La confiance entretenue par le lancement de la vaccination en Grande-Bretagne et le feu vert imminent des États-Unis laisse également place à la perplexité face à la croissance constante des infections et des décès dus au Covid 19 des deux côtés de l'Atlantique, un fait qui oblige de nombreux pays européens et certains États américains à de nouveaux confinements, avec des répercussions inévitables sur la croissance. Là 

L'Allemagne, par exemple, fait l'hypothèse de restrictions sévères, comme celles de mars, tandis que la France se prépare à un nouvel an blindé en déployant 100 31 policiers pour faire respecter le couvre-feu le XNUMX décembre. Des événements qui vont bien avec les scénarios pessimistes de la BCE et avec les inquiétudes exprimées hier par Christine Lagarde. Bankitalia corrige aujourd'hui ses prévisions 2020 en mieux pour l'Italie, -9 %, mais limite le rebond pour les trois prochaines années : +3,5 % en 2021, +3,8 % en 2022, +2,3 % en 2023. Dans le détail, « le produit diminuerait dans le trimestre en cours et resterait faible au début de 2021, pour ensuite repartir en expansion à un rythme significatif dans la partie centrale de 2021, grâce à l'amélioration supposée de la situation sanitaire et à l'effet des mesures de politique économique ».

Pendant ce temps, les dirigeants de l'Union européenne ont débloqué hier le paquet financier de 1,8 milliard d'euros (2,18 milliards de dollars) pour aider l'économie à se remettre de la récession induite par la pandémie, mais aux États-Unis, la relance budgétaire semble peu probable après que la présidente de la Chambre démocrate, Nancy Pelosi, a suggéré des différends sur un paquet de dépenses. pourrait traîner jusqu'à Noël.

Par ailleurs, sur le front des vaccins, l'actualité est en clair-obscur : alors que le tandem Pfizer-Biontech avance vite et recevra probablement aujourd'hui le feu vert de la FDA, Sanofi (-3,4% à Paris) e GlaxoSmithKline (+0,2% à Londres) annoncent que leur vaccin ne sera disponible que fin 2021, car le programme de développement "a été retardé pour améliorer la réponse immunitaire chez les personnes âgées".

À Piazza Affari, les ventes pénalisent en premier lieu Télécom, -3,94 %. Le titre souffre de la dégradation de Moody's qui a abaissé la note à Ba2 avec une perspective négative, mais le secteur a perdu dans toute l'Europe. La séance a été particulièrement négative pour Telefonica (-8,4% à Madrid), suite à la décision de l'Autorité de la concurrence anglaise de soumettre la fusion entre Virgin Media et O2 (fournisseur anglais du groupe espagnol) à une enquête approfondie. 

Homme Leonardo, -3,54%, sous réserve de prises de bénéfices, compte tenu de l'exposition du groupe au Royaume-Uni dans la perspective d'un Brexit dur.

Déclin des banques de Bper -3,3%, avec l'actionnaire Unipol -2,51%

Stable Ferrari, +0,31%, malgré la démission avec effet immédiat du PDG Louis Camilleri pour des raisons personnelles.

La reine de la liste de prix est à nouveau Moncler, +2,41%, célébrant toujours l'achat de Stone Island. Bien nexi +1,28% et Amplifon +1,72 %. ça rebondit inwit +1,27 %. Récompense d'achat Atlantia +1,48%, qui a démarré tranquillement en raison de l'énième rallongement du délai de l'offre menée par CDP sur ASPI 

rideau Hera (-1,03%) qu'il est allié pour les huiles usagées avec Eni (-1,43%). Les stocks de pétrole sont faibles, tandis que les contrats à terme sur le pétrole sont en légère baisse huile après l'exploit de la veille : Brent 49,93 dollars le baril, -0,65%.

Siège en rouge pour le secondaire italien : lo propagation avec le 115 ans allemand il monte à 2,67 points de base (+0,52%), même si les taux restent bas (+XNUMX% pour le Btp).

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