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Grèce, pas de défaut aujourd'hui : Athènes paiera les 436 millions d'obligations à échéance

Des sources proches du gouvernement déclarent que la Grèce paiera les 436 millions d'échéances aux créanciers internationaux - En attendant, aujourd'hui les dirigeants des trois principaux partis se réunissent avec le président de la République pour discuter de l'hypothèse d'un gouvernement intérimaire - Le pays continue en récession : le PIB a chuté de 6,2 % au premier trimestre.

Grèce, pas de défaut aujourd'hui : Athènes paiera les 436 millions d'obligations à échéance

L'heure n'est pas encore au défaut de paiement en Grèce. Athènes entend payer intégralement les 436 millions d'euros d'obligations souveraines dues ce mardi. C'est ce qu'a rapporté une source proche du gouvernement citée par plusieurs agences de presse. Par conséquent, le risque de défaut, qui aurait déclenché au cas où la Grèce déciderait de ne pas rembourser les obligations, s'est échappé pour l'instant. Désormais, les problèmes vont déborder sur le pays qui, disposant de liquidités limitées (1,9 milliard d'euros au total), risque de devoir se serrer la ceinture sur les retraites et les salaires publics.

La décision a peut-être été influencée par l'Eurogroupe, bien que la source ait déclaré qu'il était "d'abord et avant tout grec".. Pourtant, en mars, après l'accord avec les créanciers privés, l'ancien ministre des Finances, aujourd'hui chef du parti socialiste Pasok, Evangelos Venizelos, a déclaré que les obligations de ceux qui n'auraient pas adhéré à l'échange ne seraient pas remboursées. 

La prochaine échéance de ce type est le 13 Septembre, lorsque des obligations de 184 millions d'euros arriveront à échéance.

Quant au vide au sommet de la politique hellénique les chefs des trois principaux partis (Nouvelle Démocratie, Syriza et Pasok) ils se réuniront à nouveau ce mardi avec le Président de la République Karolos Papoulias, pour discuter de la possibilité de gouvernement technique, donné l'échec de la tentative de former un gouvernement d'ententes larges. "Nous n'avons pas d'autre choix", a déclaré le leader socialiste Evangelos Venizelos. L'alternative serait de convoquer de nouvelles élections, à une date possible entre le 10 et le 17 juin.  

Aussi ce matin le Trésor grec a placé 1,3 milliard d'euros d'obligations d'État à 3 mois. I Retour ils ont marqué un sauter 14 points de base par rapport à l'enchère d'avril précédente, al 4,34% des 4,20% précédents. Pendant ce temps, l'Institut hellénique des statistiques a publié des données sur le PIB de la Grèce. Athènes continue dans une profonde récession : l'économie grecque a enregistré -6,2 % au premier trimestre. Le chiffre est meilleur que les -7,5% des trois premiers mois de 2011, mais reste le plus bas parmi les pays de l'Union européenne.

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