Face à face entre les conservateurs de la Nouvelle Démocratie, partisans de l'austérité dans le mémorandum pro-euro, et l'extrême gauche de Syriza qui, tout en voulant rester dans l'euro, rejette les programmes d'austérité et ouvre ainsi la voie à un retour à la drachme. Les conservateurs pro-euro semblent avoir l'avantage (30,5% contre 25%) même s'il faudra une alliance pour former un gouvernement entre Nouvelle Démocratie et Socialistes du Pasok qui recueillent, sur la base d'un tiers des votes scrutés, environ 13 %. Au vu de cette perspective le gouvernement allemand, bien qu'avec un retard coupable, a ouvert ses portes aux forces grecques pro-euro arguant que de courts délais pourraient être décidés sur les échéances des engagements préalablement signés par les Grecs.
Le les banques centrales ont cependant déjà préparé des interventions d'urgence d'introduire de nouvelles liquidités sur le marché afin d'éviter de bloquer le système.
De demain le vote grec sera au centre du G20 qui s'ouvre au Mexique: L'Amérique demande à l'Europe d'accélérer la résolution des problèmes de la zone euro qui sont à l'origine de la tourmente des marchés.
Une une nette victoire du parti de Hollande se profile enfin en France, où les socialistes sont en passe d'obtenir la majorité absolue au nouveau Parlement.