L'Allemagne et la France appellent à une solution rapide à la crise grecque

L'Allemagne vise une résolution rapide de l'impasse sur un nouveau programme d'aide à la Grèce et veillera à ce que toute implication du secteur privé soit décidée en coordination avec la BCE, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel. "Si vous trouvez une solution, le plus vite sera le mieux", a déclaré Merkel lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français Nicolas Sarkozy. Selon la chancelière allemande, la participation volontaire du secteur privé sur la base de l'initiative de Vienne est une bonne base pour un nouvel accord pour la Grèce. Le président français a ensuite rappelé que la France et l'Allemagne avaient une position commune sur la Grèce et l'euro. Sarkozy s'est dit d'accord avec un plan pour la Grèce, expliquant que l'accord doit être conclu en juillet au plus tard. Selon le président français, toute implication avérée de l'industrie doit se faire sur la base du volontariat. Par ailleurs, le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso a demandé aux autorités grecques de soutenir le processus de réforme, expliquant qu'Athènes et l'Union européenne doivent travailler pour garantir la stabilité financière. « J'invite toutes les forces politiques à faire tout leur possible pour garantir le soutien aux réformes économiques dont la Grèce a besoin. Ce sont des réformes qui profitent aux citoyens et au pays », a-t-il déclaré. Enfin, Barroso a déclaré attendre dimanche de l'Eurogroupe qu'il résolve les derniers points de conflit entre les parties afin de parvenir à un "accord responsable" sur l'aide financière à allouer à Athènes.