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Fiscalité, 5 États de l'UE contre Trump : "La réforme peut fausser les échanges"

L'Italie, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne prennent parti contre la réforme fiscale approuvée début décembre par le Sénat américain et fortement souhaitée par Donald Trump - Dans une lettre adressée à l'administration américaine : "Risque de distorsions sur les échanges et les marchés" .

Fiscalité, 5 États de l'UE contre Trump : "La réforme peut fausser les échanges"

Les cinq premières puissances européennes prennent position contre la réforme fiscale de Donald Trump. L'Italie, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Espagne ont envoyé une lettre au secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, dans le but de « avertir » les États-Unis des dangers que la nouvelle politique fiscale voulue par le locataire de la Maison Blanche pourrait entraîner pour le commerce et les marchés internationaux.

"Il est important que les droits du gouvernement américain sur la politique fiscale intérieure soient exercés d'une manière qui adhère à la obligations internationales signées. L'inclusion de certaines dispositions moins conventionnelles pourrait contrevenir aux conventions américaines de double imposition et risquer d'avoir un effeteffets de distorsion sur le commerce international ».

Une position ferme et claire, signée par Ministres du Trésor des 5 États: Pier Carlo Padoan pour l'Italie, Peter Altmaier pour l'Allemagne, Bruno Le Maire pour la France, Philip Hammond pour le Royaume-Uni et Cristobal Montoro Romero pour l'Espagne.

Les cinq ministres indiquent également le risque d'un "distorsion au détriment des marchés financiers international".

Nous rappelons que la réforme prévoit, entre autres, la réduction de 35 à 20% du taux sur les entreprises et sur les contribuables les plus riches et la suppression de l'obligation pour les citoyens de souscrire une assurance maladie (pierre angulaire duobamacare), mais aussi des réglementations sur les entreprises étrangères qui ont poussé certains économistes parlent d'une "taxe aux frontières", c'est-à-dire di des taxes nationalistes qui violent les règles du commerce international. Des mesures qui entraîneront, selon les prévisions, une augmentation du déficit de 1.400 10 milliards de dollars en XNUMX ans.

Le texte approuvé début décembre par le Sénat américain doit encore être harmonisé avec celui publié par la Chambre en novembre dernier, une étape importante que les républicains ont promis de franchir d'ici Noël.

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