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Championnats d'Europe de basket, la deuxième phase démarre : l'Italie sur le terrain jeudi face à la Slovénie

Juste un jour de repos et de retour sur le terrain aujourd'hui, la deuxième phase du championnat d'Europe de basket-ball en cours en Slovénie démarre - l'Italie, jusqu'à présent le protagoniste d'un tournoi au-delà de toute prévision rose, entrera sur le terrain jeudi contre les hôtes slovènes : la situation dans le groupe est favorable, mais il est interdit de faire des erreurs.

Championnats d'Europe de basket, la deuxième phase démarre : l'Italie sur le terrain jeudi face à la Slovénie

Juste une journée de pause et de retour sur le terrain aujourd'hui, la deuxième phase du championnat d'Europe de basket qui se déroule en Slovénie démarre. Dans l'après-midi, le premier match opposera la Lettonie à l'Ukraine, suivi de Belgique-Serbie, tandis que le soir la France, l'un des prétendants au titre, affrontera la délicate Lituanie. L'Italie, protagoniste jusqu'à présent d'un tournoi au-delà de toute attente, entrera en jeu demain, lors du difficile match de l'après-midi contre les hôtes slovènes, déterminés à aller le plus loin possible dans la compétition devant leurs propres supporters.

Les Azzurri, qui ont clôturé le premier tour il y a deux jours en remportant leur cinquième victoire en autant de matches, arrivés (sans Belinelli) au terme d'un match sans intérêt face à une Suède pourtant disposée à bien terminer sa participation, se sont retrouvés en peut-être le groupe le plus difficile, mais grâce à la formule du tournoi, ils partiront d'une position privilégiée. En fait, l'équipe de Pianigiani, dans cette deuxième phase qui comprend deux groupes de six équipes, avec le top 4 respectif allant jusqu'aux quarts de finale, s'est déroulée non seulement avec la Slovénie, mais aussi avec l'Espagne, la Croatie, la Finlande et la Grèce, mais merci des victoires précédentes, il peut envisager la suite de l'événement avec confiance. En effet, le règlement établit que les formations provenant du même groupe ne doivent pas jouer un autre match les unes contre les autres, mais les résultats des affrontements directs de la première phase sont pris en compte, donc l'Italie commencera déjà avec 4 points, la Finlande avec 3 (celui qui perd gagne quand même un point, pour éviter qu'une équipe ne se présente) et la Grèce avec 2, complètent le groupe Espagne, Slovénie et Croatie, tous jumelés avec 3 points, après s'être battus dans leur premier groupe.

Les Azzurri se retrouvent avec la route dégagée également grâce à la Finlande, qui a battu le dernier jour ce qui aurait dû être notre adversaire le plus coriace, la Grèce, dans l'un des nombreux résultats surprises qui nous ont donné la première semaine du Championnat d'Europe , causant beaucoup d'ennuis pour les Grecs, même si le fait que l'Espagne ne soit pas le favori avec plein de points laisse de nombreux jeux ouverts. L'équipe nationale entraînée par l'ancien entraîneur de Cantù, notre Andrea Trinchieri, devra récupérer à ce stade, mais ce faisant, elle enlèvera des points aux autres adversaires des Azzurri, sinon ils seraient éliminés à grands cris, ce que nous, pour l'avenir, cela ne me dérangerait pas.

Dans l'autre groupe on retrouve à la place la France et la Serbie de Tony Parker avec 4 points, la Lituanie et l'Ukraine avec 3 points, et la Lettonie et la Belgique avec 2. Sur le papier, les douze meilleures équipes sont arrivées à ce stade, hormis deux puissances historiques comme la Russie. et la Turquie, très décevante dans notre groupe, avec la Lettonie sortie victorieuse de la mêlée à l'Est contre le Monténégro, la Macédoine et la Bosnie. A noter également le passage historique du tour de l'Ukraine, passé avec la France et la Belgique, qui a ravi une place à la Grande-Bretagne, à Israël et surtout à l'Allemagne, mais sans Dirk Nowitzki.

Même si maintenant les matchs vont progressivement se corser, la première semaine nous a dit qu'aucune équipe n'est imbattable, mais il y a un bel équilibre, donné aussi par les absences dans certaines équipes de quelques grands noms (et on le sait bien), notamment la NBA joueurs (Pekovic, Kirilenko, Pachulia, Udrih, Turiaf, Mozgov, Kanter pour n'en citer que quelques-uns) malgré le nombre "d'Américains" impliqués dans cette européenne, est même de 28, avec les différents Vucevic, Dragic, Ilyasova, Casspi, Gortat, Asik , Turkoglu, Valanciunas, Teletovic et plus encore. Ensuite, il y aurait la question absurde des divers naturalisés (on ne sait pas comment…), mais elle mérite une discussion à part.

Ce qui est certain, c'est que les deux grands favoris restent l'Espagne, tenante du trophée lors des deux dernières éditions (2009 et 2011) et la France, avec la Grèce, comme on l'a dit, quasiment évincée. Les Ibères (donnés à 2,50 pour la victoire finale, alors que les transalpins sont cotés à 5 et notre équipe nationale est troisième à 7 fois le poteau) doivent aussi se passer de deux stars de la NBA comme Pau Gasol et Serge Ibaka, mais ils peuvent compter sur d'autres champions d'outre-mer comme Ricky Rubio, Jose Calderon, Victor Claver et Marc Gasol, désormais au niveau de son frère aîné Pau. Chez les Français, l'absence du joueur des Chicago Bulls, Joakim Noah, pèse lourd, mais là aussi ils peuvent compter sur quatre autres "Américains", à savoir la star Tony Parker, Boris Diaw, son coéquipier à San Antonio, Nando de Colo et Nicolas Batum. Hormis la défaite essuyée par la Slovénie, l'Espagne a brouillé ses adversaires, leur donnant des écarts sidéraux bien supérieurs à 20 points, alors que la France n'a été surprise que par l'Allemagne sur ses débuts, toutes deux ont montré qu'elles avaient une qualité supérieure aux autres, même si des équipes comme La Serbie, la Lituanie ou la Slovénie, pays hôte, seront coriaces jusqu'au bout. 

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