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L'euro jamais aussi bas en 2012, en attendant le sommet de Bruxelles

Dans la matinée, la monnaie unique a établi un nouveau record négatif au cours des 21 derniers mois, suite à l'annonce par l'ancien premier ministre grec Papademos que la sortie d'Athènes de la zone euro n'est pas à exclure. L'euro s'accroche à la livre, déprimée par le tableau déflationniste de l'économie britannique. Baisse de la monnaie unique face au yen.

L'euro jamais aussi bas en 2012, en attendant le sommet de Bruxelles

L'euro est revenu aux niveaux de Août 24 2010, atteignant un creux de 21 mois ce matin après que l'ancien Premier ministre grec Papademos a fait remarquer que La sortie d'Athènes de l'euro ne peut être totalement exclue.

La monnaie unique, qui avait déjà été poussée à la baisse mardi dans le sillage de données positives sur marché immobilier américain, a continué de flotter pendant la session asiatique, mais a plongé massivement à l'ouverture des actions européennes.

A 9,30hXNUMX, l'euro a commencé à se déprécier rapidement, consolidant la baisse de mardi qui a anéanti les gains de la monnaie continentale enregistrés au tournant du week-end dernier.

La monnaie unique a touché le fond à 1,2615, portée par la ruée vers le dollar valeur refuge, avant de tenter un rebond dans le sillage des données positives, sur une base conjoncturelle, des commandes des industries européennes, qui ont enregistré une hausse de 1,8 % contre une baisse de 0,1 attendue, XNUMX%. 

Dans l'après-midi, le climat de pessimisme sur le sort de la zone euro viendra s'ajouter au données des États-Unis: nouvelles statistiques hypothèques sur une base hebdomadaire (13h), l'indice des prix de maisons et les ventes de nouveaux bâtiments (14hXNUMX), pourrait renforcer la tendance baissière de l'euro. 

La tendance de l'euro est différente par rapport à la GBP: dans le sillage des données britanniques de mardi, qui indiquent une nette tendance déflationniste de l'économie britannique, la monnaie continentale a conservé les niveaux atteints ces derniers jours, s'établissant à 0,8050 en milieu de matinée. La devise britannique pourrait se déprécier davantage, au cours de la journée, si les données sur ordini au secteur industriel (12h) a confirmé la faiblesse de la demande.

En ce qui concerne yen, en revanche, l'euro a effacé les gains des derniers jours, revenant ce matin à ses plus bas annuels, à 100,17.

La négociation sur le marché des devises a été affectée par les déclarations de Papademos, mais ce sera le sommet informel de ce soir qui fera bouger les transactions. 

Si l'Allemagne confirme sa ligne de rigueur absolu, rejetant même dans une perspective à moyen terme l'introduction d'euro-obligations ou de politiques plus expansives, il serait raisonnable de s'attendre à une tendance baissière du cross de l'eurodollar dès les échanges sur les marchés asiatiques, qui pourrait se poursuivre jeudi matin.

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