Les orientations du plan de réorganisation de Selex ES, la filiale de Finmeccanica qui opère dans l'électronique de défense avec un total de 18 salariés répartis entre les usines italienne et britannique, seront au centre de la réunion de demain du conseil d'administration de Finmeccanica elle-même.
Après le tournant opéré dans la gouvernance et la transparence du groupe, le nouveau numéro un de Finmeccanica, Alessandro Pansa, entend concentrer l'activité du conseil également sur les problématiques industrielles des grandes entreprises. C'est pourquoi Fabrizio Giustanini, le PDG de Selex Es, qui est le résultat de l'unification de trois unités commencée au début de l'année, illustrera les objectifs et les modalités de la réorganisation.
Le problème de Selex Es est de retrouver de l'efficacité à la fois par des réductions convenues avec les syndicats et par un repositionnement concurrentiel. Pour l'instant, afin de rationaliser les activités et de les rendre plus rentables, 650 licenciements et la suppression de 120 cadres sont envisagés, mais il n'est pas exclu qu'à l'avenir des sacrifices supplémentaires soient demandés aux unités de production implantées aux Etats-Unis. Royaume.
La réduction des coûts de production est d'ailleurs une voie obligée pour la relance de Selex Es mais Finmeccanica entend avancer avec détermination mais dans la recherche du plus grand consensus social possible.