Le parquet espagnol a demandé au juge de l'Adiencia Nacional Carmen Lamela de décider de la détention préventive sans caution pour tous les membres du gouvernement catalan accusés de "rébellion", à l'exception de l'ancien ministre Santi Villa qui avait démissionné la veille de la déclaration d'indépendance, rapporte Tv3.
Le vice-président catalan démis de ses fonctions, Oriol Junqueras, a été le premier à arriver ce matin à l'Audiencia Nacional qui l'a convoqué avec les autres anciens membres du "Gouvernement" mis en examen pour "rébellion". La Vanguardia l'écrit.
Même la présidente du parlement catalan Carme Forcadell, accusée de "rébellion", est arrivée au siège de la Cour suprême de Madrid, où elle doit être interrogée par un juge. Au siège de l'Audiencia Nacional, à quelques dizaines de mètres, se trouvent déjà les membres du gouvernement inculpés dans une affaire parallèle.
Alors que le processus de la justice catalane se déroule, le président du gouvernement Carles Puidgemont de Bruxelles il ne montre aucun signe de retour dans sa patrie et se définit comme un exilé politique.
