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Bourses incertaines sur les taux et le Covid, des étincelles pour Tim en vue du hot board

L'augmentation des rendements des obligations du Trésor inquiète Wall Street, qui craint l'approche de la hausse des taux après la confirmation de Powell à la Fed - Piazza Affari perd 27 XNUMX et scrute Tim en vue de la réunion du conseil d'administration de vendredi qui pourrait signaler la reddition des comptes internes

Bourses incertaines sur les taux et le Covid, des étincelles pour Tim en vue du hot board

Ça monte et ça monte : sans à-coups mais de manière continue, le niveau des T bonds monte, désormais proche de 1,7% (1,684 ans à 6), le trente ans en hausse de 18 points, le deux ans à 2 mois haut. Des mouvements somme toute modestes et qui s'expliquent en partie par la baisse d'activité en vue de la fête de Thanksgiving. Mais le sentiment gagne du terrain que, aux yeux des marchés, le lancement du Powell XNUMX, après la confirmation du top management de la Fed, signifie la guerre à l'inflation, quitte à ralentir une économie qui en elle-même ne brille pas. D'où la prudence des listes de prix - notamment envers les valeurs technologiques, les plus exposées aux hausses de taux - et l'anticipation des données d'aujourd'hui, du PIB américain pour le troisième trimestre à la publication des minutes de la Fed, une trace pour comprendre les temps et les manières de « s'effiler ».

Pendant ce temps, les taux néo-zélandais augmentent, tout comme ceux de la Corée aujourd'hui. En Europe, on n'en parle toujours pas, mais seulement parce que la contagion fait rage. Et ce n'est pas une bonne nouvelle. Le match sur Telecom à Milan marque le pas, mais la pause sera de courte durée. Au contraire, en attendant le débarquement à Rome du président Macron (qui ne pense pas qu'il soit vrai de fêter un flop de Bolloré), l'ambiance autour de Generali se réchauffe. 

TOKYO EN ROUGE APRÈS LES VACANCES, CHINA FLAT

Les tarifs asiatiques n'ont pas beaucoup bougé. La crise technologique se poursuit également à Hong Kong (+0,5%) : Alibaba est en baisse pour la sixième fois consécutive. Evergrande aussi vers le bas.

La bourse de Tokyo, fermée hier pour congés, s'apprête à terminer la séance en baisse de 1,7%, alors que les bourses chinoises tournent autour de la parité. L'indice MSCI Asia Pacific, qui exclut le Japon, a chuté de 0,2 %.

SINGAPOUR : PIB +7,1%, AUCKLAND AUGMENTE LES TAUX

L'indice Straits Times de la bourse de Singapour gagne 0,2% après la publication des données sur le PIB de la cité-État : +7,1% au troisième trimestre, c'est mieux que prévu. Les collectivités s'attendent à une croissance maximale de 2022 % pour 5, contre + 7 % estimés pour 2021.

Le dollar néo-zélandais est en baisse de 0,6% face au dollar américain après l'annonce de la deuxième hausse des taux (à 0,75%) par la Banque centrale, accompagnée d'un communiqué à voix basse.

La Banque de Corée pourrait porter le coût d'emprunt à 1% jeudi.

LES FUTURS AUX ÉTATS-UNIS EN BAISSE, LE MEILLEUR ACHAT S'EFFONDRE

Les contrats à terme de Wall Street sont un peu en baisse. Hier a été une autre séance mitigée, avec le Nasdaq en baisse de 0,5% et le Dow Jones en hausse de 0,5%. S&P500 -0,2 %.

Le meilleur secteur a été celui des banques (+2%). Le pire titre était Best Buy (-12%).

Tesla a fermé de 4 %. Elon Musk a déclaré aux autorités de contrôle qu'il avait vendu un peu moins d'un million d'actions, pour un produit de 1,05 milliard de dollars. Pour faire face au paiement de l'impôt sur les plus-values ​​générées par l'opération, le fondateur a levé des options sur 2,15 millions d'actions.

Le taux de change euro-dollar a légèrement bougé à 1,124.

LE PLAN BIDEN N'ARRÊTE PAS LE PÉTROLE

Le pétrole Brent et le WTI sont en légère hausse. L'annonce par les États-Unis concernant la mise sur le marché d'une petite partie de leurs réserves stratégiques a eu un effet inverse à ce qu'attendaient peut-être l'administration Biden et les grands pays consommateurs qui ont suivi la même voie : le pétrole brut du Texas a clôturé hier en hausse de 2,3 %. On s'attend à ce que l'OPEP+ réponde par une refonte de son plan pour augmenter progressivement la production. Le cartel se réunit le XNUMX décembre.

L'ÉPAULE LIRA. ERDOGAN : C'EST BON

trucs turcs. "Nous menons la guerre de l'indépendance économique", a déclaré le président turc Erdogan, louant la décision de la banque centrale d'Istanbul de baisser les taux d'intérêt malgré une inflation à 20%. La monnaie d'Ankara a perdu 15 %.

PMI, L'EUROPE LE GARDE MAIS IL VOIT NOIR SUR LES CONTAGIONS

La quatrième vague n'a pas soufflé, pour l'instant, le vent de la reprise sur le Vieux Continent. Les principaux indices de l'industrie et des services en France et en Allemagne ont clôturé au-dessus des attentes. L'indice PMI de Markit et BME sur les anticipations des directeurs d'achats des entreprises manufacturières allemandes pour novembre se maintient à 57,6 : le consensus tablait sur une baisse à 56,9. L'indice de la composante services a été meilleur que prévu. Les indices PMI de la France surprennent également positivement, tant pour l'industrie que pour les services. Mais l'optimisme ne vit pas ici. Selon Chris Williamson, Chief Business Economist d'Ihs Markit, "il est difficile d'éviter un ralentissement, surtout au vu d'une augmentation des infections". De plus, "la combinaison de retards d'approvisionnement, de fortes augmentations de coûts et de nouvelles inquiétudes concernant Covid-19, a plongé le climat des affaires à son plus bas depuis janvier, ajoutant des risques importants à court terme pour l'économie de la zone euro".

SUR LES TARIFS LES HAWKS DEMANDENT UN MINISTRAT, RÉPARTIS EN VOL

Cross euro/dollar à 1,1270, proche des plus hauts. Mais l'euro revient en force, également à la suite de certaines déclarations faites par des membres du directoire de la BCE. Pour le président de la banque centrale néerlandaise, Klaas Knot, la tendance inflationniste justifie l'interruption des achats sur les marchés par la banque centrale.

L'Allemande Isabel Schnabel et le gouverneur de la banque centrale irlandaise Gabriel Makhlouf ont également reconnu les risques d'inflation.

Il y a toujours des tensions sur les obligations. Btp à 1,05% de rendement, +5 points de base, au plus haut depuis le 3 novembre, contre 0,97% au départ. L'écart monte à 128 points.

L'EUROPE EN ROUGE, MILAN EN DESSOUS DE 27 MILLE

Clôture en rouge foncé pour Piazza Affari, qui rembobine la bande jusqu'à 26.939 1,62 points, -27%, passant sous les 29 mille pour la première fois depuis le 27 octobre dernier. Dans la séance d'aujourd'hui, cependant, Milan tente de réagir, revenant à l'ouverture au-dessus de XNUMX XNUMX points.

En revenant à hier, seule Londres (+0,2%) ferme le terrain positif. La croissance des contaminations et la tension sur les tarifs arrivant d'outre-mer pèsent sur les autres tarifs : Francfort -1,1%, Paris -0,85%, Amsterdam -1,61%.

ThyssenKruP a chuté de 6,7% après que le fonds activiste suédois Cevian a réduit de près de moitié sa participation dans le groupe allemand.

Le détaillant britannique d'électronique Ad World a plongé de 24,6 % après avoir réduit ses perspectives de bénéfices en 2022 dans un contexte de perturbations de la chaîne d'approvisionnement.

TÉLÉCOM : VIVENDI DIT NON À KKR, BATAILLE SUR L'ANNONCE

Le non de Vivendi a refroidi, pour l'instant, les ardeurs sur Telecom Italia, qui a clôturé la séance du 23 novembre sur une baisse de 4,72% après un démarrage positif. Le titre, cependant, fait de nouveau des étincelles et en milieu de matinée, il gagne plus de 9 % aujourd'hui. Le groupe français a réitéré son intention de ne pas céder la participation de l'ancien opérateur historique à KKR. Vivendi "est un investisseur de long terme et n'a pas l'intention de céder sa participation", a indiqué un porte-parole, précisant que l'entreprise "réitère sa volonté de collaborer avec les autorités et institutions italiennes pour le succès de l'entreprise". De plus, l'offre, selon Vivendi, "ne reflète pas la valeur réelle de Tim".

La nouveauté, bien qu'attendue, a fait chuter la cotation à 0,43 euro, bien en deçà de l'offre potentielle du particulier américain (0,505 euro). Vivendo insiste cependant pour demander un changement de direction pour aller de l'avant avec un business plan à long terme. A ce propos, d'heure en heure certains conseillers proches du Français pourraient demander d'intégrer l'ordre du jour du conseil d'administration de vendredi avec la méfiance du directeur général.

Le ministre du Développement économique, Giancarlo Giorgetti, s'est exprimé au nom de l'exécutif : tout en appréciant l'intérêt des investisseurs étrangers pour l'Italie (« c'est très positif ») il a assuré que « le gouvernement évaluera à juste titre l'intérêt public qui sous-tend un réseau qui a aussi des profils stratégiques ». Naturellement, "lorsque l'OPA aura lieu et que le plan sera détaillé", a ajouté le ministre.

Inwit est toujours en territoire positif (+0,71%).

JUVE, EFFONDREMENT EN BOURSE ET SUR LE TERRAIN

Prima dell 's'est lancé en Ligue des champions face à Chelsea, la Juventus a connu une journée boursière encore plus amère : -7,27% après le feu vert du conseil d'administration sur les conditions définitives de l'augmentation de capital de 400 millions d'euros, le prix de souscription des nouvelles actions optionnelles intégrant une décote de 35,32% par rapport au cours théorique ex-droit (Terp) basé sur le cours de clôture de la Bourse de la veille. Pour Exor, qui a déjà avancé 75 millions pour permettre le règlement des comptes de la saison dernière, l'opération porte sur un déboursé total de 255 millions contre une participation de 63,8%.

L'AUGMENTATION DANS LES MAINS DU CONSORTIUM

Elle nécessitera probablement un engagement fort du consortium de cautionnement (Goldman Sachs, Mediobanca, JP Morgan et Unicredit) qui s'est engagé à souscrire, solidairement et sans solidarité, les éventuelles actions nouvelles qui seraient restées invendues à l'issue de l'adjudication des droits sans option, pour une valeur maximale de 144,9 millions d'euros.

LE LUXE SOUFFRE, FERRARI SE RETIENT

La séance Ferrari (-3,78%, en baisse par rapport au maximum) ne console pas John Elkann.

Il a également pris des bénéfices dans le secteur du luxe (Moncler -3,78%). Les banques ont été faibles sauf Unicredit (+0,62%) : Bper -0,22%, Banco Bpm -0,91%, Intesa SanPaolo -1,07%. Mediobanca chute de 2,28%.

NEXI FONCTIONNE AVEC BIGCOMMERCE, ENI OK

Peu de titres à contre-courant : Nexi (+1,52%) a annoncé avoir conclu un accord stratégique avec BigCommerce, la première plateforme e-commerce au monde pour soutenir les ventes en ligne des commerçants.

Eni a bien fait (+0,42%) dans le sillage des commentaires positifs des analystes au lendemain du Capital Market Day sur les activités Gas&Power et Retail & Renewables. Argent sur l'aéroport de Bologne (+5%), promu pour l'engagement envers la neutralité carbone.

(Dernière mise à jour : 11h24 le XNUMX novembre).

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