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Bourses en rouge : les banques et Atlantia souffrent sur la Piazza Affari. Saut Juve

Bourses en fibrillation mais Piazza Affari limite les dégâts de la crise politique (-1,11 %) : les ventes sur les banques, Atlantia et Pirelli – Amplifon et Juventus vont à contre-courant.

Bourses en rouge : les banques et Atlantia souffrent sur la Piazza Affari. Saut Juve

Pazza Affari perd 1,11% (et chute à 20.485 points de base) le jour de l'ouverture officielle de la crise gouvernementale, avec l'annonce de la démission du Premier ministre Giuseppe Conte au Sénat. Le tarif milanais, nerveux le matin, endigue en partie les pertes en coïncidence avec le débat incandescent de l'après-midi au Palazzo Madama, mais reprend ensuite le chemin des soldes dans la dernière demi-heure. L'avenir politique est encore incertain : Conte attaque durement le vice-Premier ministre Matteo Salvini, mais le chef de la Ligue n'exclut pas une collaboration avec d'anciens alliés pour couper les parlementaires et manœuvrer.

Pendant ce temps, le leader du PD Nicola Zingaretti, dans une note, fige la perspective d'un gouvernement PD-5 étoiles et Matteo Renzi affirme que l'augmentation de la TVA doit être évitée et qu'il faut donc un exécutif. Il y a beaucoup de confusion sous le soleil, mais la carte italienne gagne et le secondaire change de signe de fuite : négatif le matin, vire au positif l'après-midi. L'écart entre le Btp 10 ans et le Bund est tombé à 203 points de base (-2,55%) et le taux 1,34 ans italien est tombé à XNUMX%.

Les autres listes européennes ont également été faibles : Francfort -0,55% ; Paris -0,5 % ; Madrid -1,22 % ; Londres -0,85 % ; Zürich -0,55%. La cloche d'ouverture de Wall Street est désaccordée, en hausse après trois séances, tandis que les achats se concentrent sur les bons du Trésor dont les prix augmentent. Les actions américaines sont encaissées à la veille de la publication du procès-verbal de la dernière réunion de la Réserve fédérale et en attendant le début de la réunion de Jackson Hole à laquelle assistera le président de la banque centrale américaine Jerome Powell.

Hier, les attentes d'une nouvelle intervention sur le coût de l'argent ont été en partie déçues par le président de la Réserve fédérale de Boston, Eric Rosengren, qui a critiqué toute nouvelle baisse des taux. Par ailleurs, les relations américano-chinoises restent méfiantes, à la lumière d'un éditorial publié par le Quotidien du Peuple, un journal contrôlé par le Parti communiste de Pékin, dans lequel il est affirmé que lier les événements de Hong Kong aux négociations commerciales est un "sale" but. Parmi les autres fronts chauds internationaux, signalons un nouveau coup de massue de la bourse argentine, -8% à l'ouverture, après la pause des fêtes d'hier. Dans le même temps, un dollar achète 55,58 pesos (+1,43%).

L'euro-dollar, en revanche, est légèrement en faveur de la monnaie unique et évolue autour de 1,109. L'or revient en vogue et remonte légèrement à 1513,85 dollars l'once, tandis que le pétrole baisse : Brent -0,44%, 59,48 dollars le baril ; Wti -0,78%, 55,7 dollars le baril.

A Piazza Affari les banques sont négatives, après les gains de la veille : Bper -3,18% ; Banque Bpm -2,56 % ; Ubi -2,38 % ; Unicrédit -2,24%. Atlantia a également chuté de -2,98 % ; Buzi -2,89 % ; Pirelli -2,08%.

Les achats récompensent la Juventus, +3,73%, portée par les rumeurs d'un intérêt du club de la Juventus pour le champion brésilien Neymar. Bon Amplifon +2,88% ; Prismien +1,01 %. Assurance positive : Unipol +0,91% ; Unipolsai +0,58% ; Généraux +0,28 % ; Idées sur le luxe avec Ferragamo +0,25%. Bond pour Tod's +8,11%, après la mise à jour de la Consob dont on apprend que la part globale détenue par le mécène Diego Della Valle est passée à 81,19%, tandis que la Caisse de Dépôt et Placement du Québec a réduit sa participation à 2,2% contre 5,16% organisé depuis mai 2018.

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