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La BCE se corrige, l'UE s'ouvre à l'Italie et la Bourse se redresse (+7,12%)

Séance palpitante sur Piazza Affari qui, après avoir atteint des sommets très élevés (+17%), retrace dans le sillage de Wall Street mais clôture avec une hausse de 7,12% - Bper, Recordati, Azimut et Hera les meilleures valeurs - E Wall Street s'envole (+9,36%) après la proclamation d'une urgence nationale aux USA par le président Trump

La BCE se corrige, l'UE s'ouvre à l'Italie et la Bourse se redresse (+7,12%)

Les listes européennes se ferment à la reprise, bien qu'elles aient raté la finale avec fracas en raison d'un ralentissement partiel à Wall Street, peut-être en raison de l'incertitude sur la teneur du discours attendu dans la soirée par le président Donald Trump qui s'adressera à la nation, probablement pour déclarer l'urgence nationale face au coronavirus. Actuellement le Dow, le Nasdaq et le S&P500 gagnent plus de 3 points de pourcentage : au final le Dow Jones a clôturé en hausse de 9,36&, la plus forte hausse depuis 2008. En Europe : Francfort +0,77% ; Paris +1,83% ; Madrid +3,73% ; Londres +2,62%. 

Piazza Affari est la meilleure et rebondit de 7,12%, remontant à 15.954 XNUMX points de base, après avoir atteint des sommets bien plus élevés en séance, ce qui laissait espérer une récupération totale des graves pertes d'hier (-16,92%). Les propos de la présidente de la commission européenne, Ursula Von der Leyen, ont contribué à donner un nouveau souffle à la grille tarifaire milanaise : «Pour l'Italie, une grande marge de manœuvre et une flexibilité maximale sur les règles relatives aux aides d'État et dans le cadre du pacte de stabilité ». De plus, la Consob a interdit la vente à découvert de 85 actions pour aujourd'hui et selon le président Paolo Savona, le rebond démontre que l'effondrement des prix de la veille ne reflète pas la détérioration des fondamentaux de l'économie.

Même la BCE a corrigé le coup par la suite la vilaine gaffe de la présidente de la BCE Christine Lagarde hier. Philip Lane, économiste en chef d'Eurotower, écrit aujourd'hui sur son blog que l'institut "est prêt à faire plus et à intervenir si nécessaire" avec tous les outils "pour s'assurer que les écarts élevés que nous constatons, en raison de l'accélération du coronavirus , ne mettent pas en danger la transmission de notre politique monétaire dans tous les pays de la zone euro ». Pour le gouverneur de la Banque d'Italie Ignazio Visco donc, la BCE « si nécessaire agira encore » et les décisions d'hier « ne sont pas le dernier mot ».

Brouillée par toute cette actualité, l'écart entre les dix ans italiens et allemands reste inchangé : 238 points de base (-0,4%), avec le rendement du BTP 10 ans à +1,75% et celui du Bund à -0,63%.

Sur le marché des devises, l'euro est en baisse face au dollar et s'échange à 1,1069. Parmi les matières premières, l'or perd plus de 4% et se négocie à 1520,70 2 $ l'once. Le pétrole, tout en restant très volatil, s'apprécie : Brent +33,88%, XNUMX dollars le baril.

Piazza Afari se termine avec tous les blue chips à la hausse. Les banques réalisent une belle performance à partir de Bper +22,4% ; Banc Bpm +15,06%.

Recordati également dans le top 18,72 +15,37% ; Azimut +15,22 % ; Héra +14,23% ; Moncler +12,02% ; Cnh +11,7% ; Pirelli +11,56% ; Juve +11,36% ; Finecobank +5,77%. Et bien Léonard, +XNUMX%, après les résultats 2019 et Generali +2,33%.

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