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Banque d'Italie, marché immobilier : 9,5 mois pour vendre une maison

Un rapport de la Banque d'Italie photographie la situation du marché immobilier : l'acquéreur bénéficie d'une remise moyenne de 16% sur le prix demandé - Les opérateurs restent pessimistes sur les perspectives d'avenir du secteur.

Banque d'Italie, marché immobilier : 9,5 mois pour vendre une maison

Il faut, en moyenne, neuf mois et demi à un agent immobilier pour vendre une maison, tandis que l'acheteur parvient à obtenir une remise moyenne de 16% par rapport au prix initial demandé. Photographier l'état du marché immobilier italien est un rapport rédigé par la Banque d'Italie, interrogeant des professionnels du secteur. 

Une photographie, celle de Banque d'Italie, d'un marché teinté d'un certain pessimisme quant aux scénarios futurs. Un pessimisme ancré dans les données relatives au troisième trimestre 2014, où l'équilibre entre les parts d'opérateurs faisant état d'une hausse des prix et ceux faisant état d'une baisse des prix de vente reste globalement stable (à -65,3 %, contre - 66,4 % du enquête de juillet).

En ce qui concerne les ventes et les achats, la part des agents ayant vendu au moins une maison au troisième trimestre 2014 a diminué à 64,4% contre 68,1% au dernier rapport, mais une amélioration par rapport à la même période de 2013, où seulement 59,8% des agents avaient réussi à conclure une vente. S'agissant des locations, le pourcentage d'agents ayant déclaré avoir loué au moins un bien au cours du trimestre considéré est resté stable à 83,7%.

Les évaluations sur les conditions de la demande se dégradent : l'équilibre entre les agents signalant une augmentation et ceux signalant une diminution des acheteurs potentiels s'élargit légèrement à -22,7 points de pourcentage contre -20,5 lors de l'enquête précédente.

La part des achats financés par un crédit immobilier a également diminué (à 59,9 %, contre 62,9 % lors de l'enquête précédente), interrompant la hausse progressive en cours depuis environ un an.

Le niveau de pessimisme des opérateurs sur les tendances à court terme de leur marché de référence reste élevé, mais en baisse : le solde négatif entre les signes d'amélioration et de détérioration au cours du trimestre en cours était égal à -20,4 points de pourcentage, contre -26,9 par rapport à l'enquête précédente. .

Le solde sur les anticipations de nouvelles cessions à vendre a de nouveau augmenté (à 16), tout comme la part des opérateurs qui anticipent une baisse des prix (à 61,2 %, contre 55,8).

Enfin, en ce qui concerne les perspectives du marché intérieur, le solde négatif des appréciations sur les perspectives à court terme du marché intérieur est resté sensiblement stable (-33,7). 

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