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Exor Assembly, Elkann : "En avant avec PSA-FCA"

Le président d'Exor et de FCA rassure les investisseurs alors que la polémique sur le prêt demandé par le groupe automobile se poursuit et que les actionnaires voient le maxi-dividende lié à la fusion avec les Français en danger

Exor Assembly, Elkann : "En avant avec PSA-FCA"

« Les travaux sur le projet de fusion entre FCA et PSA se déroulent comme prévu et dans les délais. La justification stratégique de cette combinaison des deux sociétés et de leurs employés est plus forte que jamais." John Elkann rassure actionnaires et investisseurs lors du meeting Exor qui se déroule dans la matinée à Amsterdam, alors que la polémique sur le prêt garanti par l'Etat demandé par FCA fait rage en Italie et que l'action s'effondre en Bourse où elle enregistre également -5,5% en dessous de 7 euros, et finit dans la volatilité. Les investisseurs s'interrogent sur le super-dividende de 5,5 milliards - attendu en cas de fusion PSA-FCA - qui pourrait déraper dans le temps après la demande de Fiat Chrysler de demander des garanties de l'Etat sur des prêts de 6,3 milliards d'euros. 

L'effet est cependant d'une reprise progressive pour les deux Fca que, pour Exor, qui restent cependant tous deux en terrain négatif.

Répondant aux questions des actionnaires, toutes strictement en ligne, le président d'Exor et de FCA a également précisé, restant dans le sujet, que "l'urgence Covid-19 n'a certainement pas facilité les choses pour l'industrie automobile. Mais peut-être que cela a rendu certains plus clairs. Nous sommes au début d'une nouvelle ère d'innovation dans ce secteur, due à la triple révolution de la voiture connectée, propre et autonome". Un coup de pouce supplémentaire pour innover : "Ce sont les entreprises et les pays qui agiront le plus résolument aujourd'hui pour saisir les opportunités de cette révolution qui réussiront".

Venant plutôt de l'affaire Partner Re et de l'échec de l'accord de cession à la compagnie de réassurance française Covéa, le numéro 1 d'Exor a précisé que "nous conserverons la propriété de PartneRe, qui a fait preuve d'une grande résilience lors de l'urgence Covid-19". Nous avons réussi à racheter l'entreprise après de durs combats et nous sommes déterminés à accompagner son développement ». « Nous ne prévoyons pas d'impacts majeurs sur la société en raison de la pandémie. En effet, avec ses mesures de solidité du capital, les plus élevées parmi ses pairs, et sa liquidité abondante, la société est très bien positionnée pour tirer parti des conditions de marché actuellement favorables dans le secteur de la réassurance », a conclu Elkann.

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