« Nous sommes partenaires d'Alitalia : nous l'aiderons, mais seulement en présence de conditions industrielles, sociales et financières strictes ». C'est ce qu'a déclaré Alexandre de Juniac, numéro un d'AirFrance-KLM, lors de la présentation des comptes des neuf premiers mois du groupe franco-néerlandais, qui détient 25% de la compagnie italienne.
"Une restructuration forte" d'Alitalia s'impose, "avec une réduction des effectifs du plan moyen-courrier et une stabilisation du long-courrier - a-t-il ajouté -. Par ailleurs, sur le plan social, il est possible de recourir à des mécanismes tels que les licenciements et les contrats de solidarité. En outre, il doit y avoir une restructuration claire des passifs. Nos conditions sont très claires dès le départ : nous pouvons envisager de renforcer le partenariat avec Alitalia si elles sont acceptées, sinon nous ne continuerons pas".