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World's 50 Best Restaurant : pas d'Italiens aux premières places

Le Mirazur de Menton, mené par le chef argentin Mauro Colagreco, a remporté l'importante reconnaissance attribuée à Singapour - La nouvelle formule a pénalisé les Italiens : hors de Bottura, seulement 29e Crippa - VIDEO.

World's 50 Best Restaurant : pas d'Italiens aux premières places

Un tout nouveau podium, tous européens, mais sans Italiens. En raison également d'une nouvelle réglementation qui n'a pas manqué de susciter la discussion. C'est le verdict du World's 50 Best Restaurant, l'un des prix internationaux les plus élevés dans le monde de la gastronomie, décerné cette année à Singapour et avec l'Italie cependant le protagoniste, étant donné que le prix prestigieux est sponsorisé par San Pellegrino et Acqua Panna. Cependant, la nouvelle formule a éliminé le vainqueur de deux des trois dernières éditions, dont celle de 2018 : Massimo Bottura et son Osteria Francescana à Modène ont été "solomoniquement", avec d'autres lauréats de ces dernières années, inclus dans une salle de Faim et donc incapable de se confirmer sur le trône. Le but était de récompenser les nouvelles recrues (donc pas un prix pour les meilleurs, mais, pour ainsi dire, pour le meilleur net des meilleurs), si ce n'était que la deuxième place de cette année revenait à René Redzepi, déjà champion en 2010, 2012 et 2014 avec son Noma à Copenhague, mais pour cette édition il a changé le nom de sa place. Le chef danois a frôlé le poker, précédé de l'Argentin Mauro Colagreco, propriétaire du Mirazur de Menton, déjà troisième en 2018 et depuis cette année trois étoiles Michelin. Pour compléter le podium, sur la troisième marche, le chef basque Victor Arguinzoniz, avec le restaurant Asador Etxebarri à Atxondo.

Parmi les autres restaurants illustres du classement suivent le Gaggan à Bangkok (4), le Geranium à Copenhague (5), le Central à Lima (6) qui s'affirme comme le meilleur restaurant d'Amérique du Sud ; puis le Mugaritz de San Sebastian, toujours au Pays Basque, l'Arpège de Paris, le Disfrutar de Barcelone et pour clôturer le top ten le Maido de Lima. Parmi les Italiens effectivement restés en course, le meilleur était Enrico Crippa, chef du restaurant Piazza Duomo à Alba, qui pourtant passe de la 16e position de l'an dernier à la 29e, et Massimiliano Alajmo de Le Calandre à Rubano, également en descente de la 23e place à la 31e. Le meilleur résultat italien dans la seconde moitié du classement (celui du 51e au 100e) est plutôt celui obtenu par Mauro et Catia Uliassi qui de Senigallia (Ancône) entrent dans le World's 50 Best Restaurants, remportant la 61e place. La deuxième nouvelle entrée est Riccardo Camanini qui, avec son frère Giancarlo, gère le Lido 84 à Gardone Riviera (Brescia), qui se classe 78e et qui obtient également le Miele One to Watch Award 2019, c'est-à-dire le prix dédié au lieu à surveiller, une reconnaissance de bon augure pour les prochaines éditions. Malheureusement pour Niko Romito, le chef de la Reale Casadonna à Castel di Sangro dans les Abruzzes, qui passe de la 36e place en 2018, avec son restaurant étoilé, à la 51e : juste une position de trop qui ne lui permet pas d'entrer dans le décerné 50 Best in Singapour.

Le World's 50 Best Restaurant 2019 a vu l'entrée de quotas féminins. Là non plus, la controverse n'a pas manqué, car beaucoup ne comprennent pas pourquoi un prix distinct devrait être dédié aux femmes, créé cette année et remporté par Daniela Soto-Innes, la chef mexicaine qui travaille à New York. Le prix du meilleur pâtissier a cependant vu s'affronter hommes et femmes, et la gagnante a été la Française (d'origine italienne) Jessica Préalpato, du restaurant Alain Ducasse à Paris (qui a terminé 16e du classement des restaurants). Quotas roses, pour la première fois depuis 18 ans, également dans le jury, composé de 1.040 5 experts (chefs, critiques gastronomiques, restaurateurs) du monde entier. Côté "géopolitique", c'était l'année de l'Espagne, qui avec 3 restaurants dans le top 10, dont 4 dans le top 20, fait mieux que les Français (10 dans le top 12). A noter également la présence de deux établissements péruviens dans le top 20, pour valoriser la cuisine latine, qui occupe XNUMX des XNUMX premières places et XNUMX des XNUMX premières.

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