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Wall Street pèse sur l'Europe mais les banques sauvent Piazza Affari

La chute des géants du web fait chuter le Nasdaq qui infecte l'ensemble des listes de Wall Street et européennes - Seule Piazza Affari limite la casse (-0,09%) grâce au boom des banques, qui profitent de la baisse du spread après la " Revirement modéré de Lega et M5s sur la manœuvre budgétaire : Banco Bpm +7,1%, Ubi +6,2%, Bper +4,8% et Mediobanca +3,2% - Stm, Moncler et Tenaris en forte baisse

Wall Street pèse sur l'Europe mais les banques sauvent Piazza Affari

Le rallye des banques entrave les ventes en place des affaires, qui a clôturé en légère baisse, -0,09%, atteignant 20.581 XNUMX points et est la meilleure place d'Europe. Le secteur du crédit reste favorisé par la reprise des achats d'obligations d'État, le Premier ministre Giuseppe Conte parlant de une manœuvre "sous le signe de la croissance dans la stabilité". Le rendement à 3 ans passe sous la barre des 2,96 %, à XNUMX %, tandis que le propagation avec le Bund il atteint 257.40 points de base, -5,26%. Les achats sur les banques compensent les fortes ventes sur stm, -4,63%, auto, pétrole, mode.

En Europe en revanche, la séance est beaucoup plus négative et le budget s'alourdit pour tout le monde l'après-midi avec Wall Street ouvrant dans le rouge. Francfort perd 1,39 % ; Parigi -1,54%; Madrid -0,8 %. Hors zone euro Londra il marque -0,95%, pénalisé par la hausse de la livre suite aux rumeurs sur d'éventuels accords entre l'Allemagne et le Royaume-Uni pour favoriser un accord plus rapide sur le Brexit, avant même d'avoir défini tous les aspects de la question complexe.

A New York, les tarifs s'accélèrent à la baisse, avec ile Nasdaq sous le seuil des 8.000 XNUMX points atteint la semaine dernière. Les technologues déclinent, le jour du témoignage devant la commission du renseignement du Sénat américain du PDG de Twitter et du directeur général de Facebook, tandis que pour Google le fauteuil est resté vide, puisque l'avocat de l'entreprise n'a pas été accepté comme représentant. Il se dégonfle Amazon, qui, lors de la séance d'hier, a atteint une capitalisation d'un billion.

Le spectre des droits de douane continue de peser sur les marchés, au regard également des données sur le déficit commercial des Etats-Unis qui, en juillet, a marqué le plus fort bond depuis 2015 : +9,5%, à 50,08 milliards de dollars. Les attentes étaient pires (50,3 milliards), mais certainement Donald Trump ne sera pas content de savoir que le déficit avec la Chine, toujours en juillet, a atteint un record de près de 37 milliards de dollars. Toujours sur le front commercial, les pourparlers avec le Canada pour le nouvel ALENA ont repris, tandis que la banque centrale canadienne, qui a laissé ses taux inchangés à 1,5 %, souligne que les fortes tensions commerciales constituent un "risque clé" pour les perspectives mondiales. De la banque centrale américaine, à la place, nous avons la déclaration de James Bullard, gouverneur de la Réserve fédérale de Saint-Louis, qui affirme qu'il existe un "risque élevé" que la politique monétaire américaine provoque une nouvelle récession. Selon Bullard, près de 10 ans après la faillite de Lehman Brothers, il y a déjà eu une normalisation suffisante de la politique de la banque centrale américaine.

Sur le front des devises, le dollar perd des parts face aueuro et le taux de change revient dans la zone de 1,162. Dans les matières premières, le pétrole Brent a chuté de 1,18%, à 77,25 dollars le baril, en raison également de l'atténuation de la tempête tropicale attendue dans le golfe du Mexique. L'or toujours sous les 1200 dollars l'once, mais se redressant à 1196,69 (+0,45%).

De retour à Piazza Affari, une pluie d'achats se déverse Banco Bpm +7,17 % ; Ubi +6,31 % ; Bper +4,27 % ; Mediobanca 3,25%; Banca Mediolanum +2,68 %%.

Ventes surtout ballast Stm; Moncler -3,95 % ; Tenaris -2,97 % ; Ferrari -2,86%; Fca -2,25%.

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