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Wall Street dérape à nouveau et gèle aussi les Bourses européennes : à Milan sur Stellantis mais énergie en baisse

L'aggravation des pertes à Wall Street infecte également les listes européennes : Piazza Affari perd près de 1% en raison de la majorité des valeurs énergétiques et des prises de bénéfices sur Tim mais Stellantis court

Wall Street dérape à nouveau et gèle aussi les Bourses européennes : à Milan sur Stellantis mais énergie en baisse

Wall Rue il change de rythme, après un démarrage positif et les listes européennes le suivent, clôturant la première session de juin.

Les freins au Bull restent l'inflation et les craintes d'une faible croissance économique. Après hier Janet Yellen a admis avoir sous-estimé le cours et sa durée, aujourd'hui Jamie Dimon, PDG de JpMorgan (-2,25% à New York), se montre très pessimiste et affirme que l'économie se dirige vers "un ouragan". "Attendez-vous - suggère-t-il - JpMorgan se prépare et nous serons très conservateurs avec notre budget".

Pendant ce temps, le président de la BCE, Christine Lagarde, après les données record d'hier observées dans la zone euro, affirme que la transition mondiale vers les énergies renouvelables entraînera également probablement une hausse des prix à moyen terme.

Ainsi les marchés continentaux, après une tentative de remontée en début d'après-midi, ont pris avec conviction le chemin des soldes.

Place Afari il perd 0,9% et recule à 24.283 XNUMX points de base. Le budget est plus lourd annonce Amsterdam -1,64% et Madrid -1,14 %. Ils limitent les dégâts Parigi, -0,77% et Francfort, -0,33%, alors qu'en dehors de la zone à monnaie unique le rouge domine Londra -1,01%.

L'industrie ralentit dans la zone euro

En zone euro, le secteur manufacturier a ralenti en mai (à son plus bas niveau en 18 mois) et le risque de stagflation est réapparu dans l'esprit des investisseurs. L'indice tombe à 54,5 contre 55,5 en avril. Les producteurs de la zone souffrent d'un manque d'approvisionnement, de fortes pressions inflationnistes et d'un affaiblissement de la demande dans un contexte d'incertitude croissante sur les perspectives économiques, notamment en raison de la guerre en Ukraine. En Italie, la baisse est à 51,9, au-delà des attentes. Pendant ce temps, les consommateurs augmentent leurs dépenses dans le tourisme et les loisirs, selon Chris Williamson, économiste en chef chez S&P Global Market Intelligence.

Euros en baisse

Les données macro ont pesé sur l'euro, qui est repassé sous 1,107 contre dollar et s'échange à 1,062, en baisse de 0,9%.

Le lycée italien, en revanche, ferme au vert. Le rendement du BTP 10 ans chute à 3,07%, tandis que le Bund 1,17 ans remonte à +XNUMX%, pour un propagation en retrait à 190 points de base (-5,45%).

Il huile rugit (Brent +1,77%, 117,65 dollars le baril), compte tenu du blocus européen du pétrole brut russe et de l'assouplissement des restrictions sanitaires chinoises. Une tendance qui jette un doute sur le fait que l'inflation a déjà atteint son pic. Pour S&P, la hausse des prix alimentaires durera également longtemps, jusqu'en 2024.

Et le tableau inflationniste interroge continuellement la BCE. Selon les économistes de la Deutsche Bank, Francfort devra finalement céder aux faucons et relever ses taux de 50 points de base en juillet. Le gouverneur autrichien Robert Holzmann soutient qu'une telle augmentation est nécessaire pour donner un signal clair que la BCE est sérieuse dans la lutte contre l'inflation.

L'argent de Piazza Affari sur les industriels

Certaines actions du secteur automobile ont fait obstacle aux ventes aujourd'hui. En particulier, stellante + 1,74% Pirelli + 1,06% Iveco +0,35 %. Mauvais à la place Ferrari -2,07%.

Parmi les actions, le pétrole rebondit Tenaris + 0,77%. Leonardo +1,5%, célèbre "une nouvelle expansion de la flotte d'hélicoptères bimoteurs AW139 en Australie avec une commande de trois unités".

Moncler +0,43%, continue sur la voie de la reprise avec la réouverture de vastes zones en Chine.

Au lieu de cela, c'est le changement de signe des banques qui a pesé. Il ne se sauve même pas Bper, -0,23%, en hausse sur la quasi-totalité de la séance après la signature, avec Banco di Sardegna, d'un accord stratégique pour la cession à Nexi (-0,44%) des activités d'acquisition commerçants et de gestion POS.

Au fond du panier c'est Saipem, -4,09%, après un accord contraignant avec Kca Deutag pour la vente de l'ensemble de ses activités de forage à terre. Le groupe récoltera 550 millions de dollars et obtiendra 10% des actions de la nouvelle entité.

Télécom a définitivement changé d'humeur par rapport à ces derniers jours et clôture avec une perte de 3,5%. Reuters souligne que Vivendi, premier actionnaire du groupe, ne soutiendra jamais la vente du réseau pour la création d'un réseau unique avec Open Fibre si la valorisation est celle des analystes entre 17 et 21 milliards, selon ce qu'a dit le PDG de le groupe français Arnaud de Puyfontaine à La Repubblica.

Ils reculent Amplifon -2,78% Prysmian -2,56% Recordati -2,21% Enel -2,28%.

Il flotte près de la parité Snam, -0,26 %, qui a acheté un navire de stockage et de regazéification pour 350 millions.

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