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Wall Street infecte la Piazza Affari dans le sillage du pétrole et d'Alcoa

La chute du prix du pétrole après les plus hauts atteints ces derniers jours et les comptes décevants d'Alcoa, qui ouvre traditionnellement la saison des rapports trimestriels américains, envoient Wall Street dans le rouge, ce qui transmet l'effet baissier sur toutes les bourses européennes - Piazza Affari fait partie des Bourses qui perdent le plus et laissent 0,95% dans le champ – Les ventes sur Fineco, Tenaris, Stm et Telecom – La mode et les banques populaires vont à contre-courant.

Marchés volatils en Europe : après une journée positive, le signe moins revient sur de nombreux marchés du continent, à commencer par Milan, le pire, qui clôture avec -0,95 %, Madrid, -0,8 %, Zurich -0,6 %. Francfort, Londres et Paris sont à égalité ou légèrement au-dessus. Tour Athènes : +0.56%. Wall Street démarre en négatif et après les premières minutes de négociation, le Dow Jones perd 50 points, 0,27%, à 18.278 500. Le S&P 7 a perdu 0,33 points, 2.156 %, à 14 0,26. Le Nasdaq a perdu 5.314 points, XNUMX%, à XNUMX XNUMX. 

En effet, l'effet pétrole s'est dégonflé, ce qui soutenait hier les listes d'un bond de 3%, alors qu'aujourd'hui il recule de 0,35%, revenant à 53,57 dollars le baril. Le premier des rapports trimestriels « corporate » attendus à New York déçoit également. Alcoa, le géant de l'aluminium, a perdu 6 % en pré-commercialisation après avoir annoncé des comptes inférieurs aux attentes : bénéfices de 166 millions de dollars, 33 cents par action, contre 44 millions, 6 cents par action, à la même période du dernier année. Hors éléments spéciaux, la société a affiché des bénéfices de 32 cents par action, moins que les 35 cents attendus par les analystes. Le chiffre d'affaires a baissé de 6% passant de 5,57 à 5,21 milliards, alors que les estimations étaient de 5,31 milliards.

En attendant, la conviction d'une hausse des taux d'ici fin décembre par la Réserve fédérale se renforce, et elle publiera demain le procès-verbal de sa réunion de septembre. Dans le sillage de cette conviction, le dollar a atteint un plus haut de 11 semaines et en milieu d'après-midi la devise américaine gagnait 0,3% sur le panier des six principales contreparties monétaires. L'euro perd 0,57% et s'échange à 1,107. La livre continue également de baisser, perdant 0,85 % dans la matinée, approchant les -6 % depuis que la Première ministre Theresa May a exposé ses plans pour un « Brexit dur » et 19 % depuis le jour du référendum (23 juin) en faveur de la sortie du UE. Une baisse qui profite aux multinationales britanniques qui facturent principalement à l'étranger et qui fait monter l'indice FTSE-100.

Je suis sur la Piazza Afari surtout les compagnies pétrolières sont sous pression: vers la fermeture Tenaris marque -3,16%, Eni -1,91%. Un peu mieux Saipem -0,22%, du fait du rôle qu'elle pourrait jouer dans Turkish Stream, après l'accord signé hier à Istanbul par Vladimir Poutine et Tayyp Erdogan. 

Parmi les meilleures valeurs du jour figure Banca Popolare dell'Emilia-Romagna qui, moins d'une heure après la clôture, a totalisé une hausse de 6,05%. Contraste Banca Popolare di Milano -0,65% et Banco Popolare +0,59%, en vue des assemblées générales de samedi. Mps inchangé. 

Le secteur du luxe profite de l'excellente performance de Lvmh qui clôture le troisième trimestre avec des ventes de 9,138 milliards, en hausse de 6,5% (sur neuf mois le chiffre d'affaires était de 26,3 milliards, +4%). Dans le Ftse Mib Salvatore Ferragamo gagne 2,12%, Luxottica 0,86%, Moncler 1,05%. 

En Asie, le protagoniste négatif du jour est Samsung Electronics, qui perd jusqu'à 8% sur le marché de Séoul après l'avoir annoncé arrêter la production et la vente des smartphones Galaxy Note 7, décourageant également son utilisation. Une décision qui profite à Apple, dont le titre est en hausse de 2,14% aujourd'hui, et aux autres concurrents. 

Aux Etats-Unis, Twitter relève la tête après la raclée d'hier : apparemment Salesforce ne s'est pas complètement retiré, mais négocie toujours un éventuel rachat du groupe californien. Entre autres nouvelles à signaler : en octobre, l'indice de confiance des analystes et des investisseurs sur les perspectives de l'économie italienne s'est amélioré. 

C'est ce qui ressort d'une enquête économique de l'institut de recherche allemand Zew : l'indice italien passe de -0,5 à +0,5 en septembre. Dans la zone euro, l'indice atteint +12,3 contre +5,4. En revanche, les créances douteuses des banques continuent de croître en Italie, mais un peu moins : le taux de croissance en août chute à +0,1% contre +0,3%. Après la hausse des prix du pétrole brut, l'indice d'équilibre à cinq ans, qui indique les anticipations d'inflation du marché et est l'un des paramètres suivis par la Banque centrale européenne, remonte également, +1,385%. 

En attendant, des progrès sont réalisés au niveau européen sur une taxe sur les transactions financières : « Nous sommes pratiquement au bout – déclare le ministre Pier Carlo Padoan -. Nous avons fait des progrès importants en donnant mandat à la Commission de préparer un projet de loi qui, nous l'espérons, se traduira bientôt par un lancement de la mesure, même si tout n'est pas résolu". 

Sur le front américain, Morgan Stanley, dans une lettre aux investisseurs, propose des actions dans le secteur industriel, en vue d'une augmentation des dépenses de défense en 2017, quel que soit le nouveau locataire de la Maison Blanche.

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