Partagez

Wall Street porte un toast avec Apple et Tesla, la propagation de la peur revient en Italie

La primauté d'Apple enflamme la bourse américaine en attendant les données sur l'emploi - Tokyo dépasse les bourses chinoises - Piazza Affari aux prises avec la hausse du spread qui écrase les titres de crédit alors que les tensions sur le BTP10 reprennent - bouée de sauvetage de Trump pour l'auto - Semestrielle : coup de projecteur sur Mps

Wall Street porte un toast avec Apple et Tesla, la propagation de la peur revient en Italie

Le mur des mille milliards de dollars en valeur (1.000.000.000.000 XNUMX XNUMX XNUMX XNUMX) a été cassé hier par Apple quand le titre de la Pomme, avec une hausse de 2,9%, a atteint son quota 207,05 dollars. En juste due giorni, depuis l'annonce des comptes du trimestre, l'action Apple a gagné 82,5 milliard de dollars supplémentaires. Une primauté annoncée mais qui contribue à l'image de force émanant de la locomotive américaine, qui pourrait aujourd'hui signer un autre record avec les statistiques de l'emploi.

Un autre chiffre mérite l'attention : le Bourse de Tokyo, bien qu'en baisse de 2018 % en 4, a dépassé le chinois en valeur (Shanghai plus Shenzhen), en baisse de 17 % malgré une dévaluation du renmimbi de 5,3 %. Les actions chinoises valent 6,09 billions, contre 6,16 pour le marché japonais (Wall Street capitalise 31 billions). Les données servent à signaler les difficultés de Pékin face à l'offensive tarifaire mais aussi la situation inédite qui se dessine sur le front du marché.

Le dollar s'apprécie à la fois face au yuan (en baisse depuis 8 semaines, ce n'était pas arrivé depuis 1994) et face à l'euro, en dessous de 1,16. Pendant ce temps, la pression à la hausse sur les taux japonais s'accentue, malgré les efforts de la banque centrale pour limiter la hausse des rendements des obligations d'État japonaises.

La tension à la hausse des taux d'intérêt, confirmée hier par la hausse décidée par la BCE, réduit l'attractivité des bourses et des titres de la zone euro, dont le Bund. Mais c'est surtout l'Italie qui en paie le prix, pays aux finances publiques les plus fragiles, comme en témoigne l'augmentation du spread. L'augmentation du coût de l'argent aux USA (rendez-vous le 25 septembre) et au Japon peut se traduire par une mauvaise affaire pour le Bel Paese.

ÉCHANGES ASIATIQUES FAIBLES, TESLA BOOM

Les bourses chinoises sont faibles, à parité Hong Kong et Tokyo, Séoul et Mumbai montent.

Grâce à Apple, le Nasdaq gagne 1,2 %. S&P500 +0,5%. Le Dow Jones est resté inchangé, pondéré surtout par les entreprises les plus exposées au front toujours chaud du commerce international.

Tesla a rebondi de 16,2 % ; les comptes trimestriels ont convaincu les investisseurs que l'objectif de profit est à portée de main.

Le pétrole de Brent a peu bougé à 73,4 dollars le baril : depuis environ quatre mois, le brut de la mer du Nord oscille entre 70 et 80 dollars le baril.

En forte baisse hier à Piazza Affari Tenaris : -6,30% après les comptes.

La livre turque s'effondre, au cinquième jour consécutif de baisse face au dollar : cross à 5,10.

L'or est tombé à 1.207 XNUMX dollars l'once, son plus bas depuis environ un an.

Journée difficile pour les marchés européens, dramatique pour le marché italien qui doit s'ajouter aux problèmes généraux, des nouvelles tensions sur les droits à la tendance haussière des taux d'intérêt, le retour écrasant du risque italien qui a conditionné l'opinion sur les rapports trimestriels. L'inquiétude grandit en vue des nominations d'automne, en premier lieu la loi de finances.

La baisse de la monnaie unique n'a pas suffi à donner un nouveau souffle aux bourses. Sur le front du taux de change, l'euro a chuté de près d'un demi-point de pourcentage et a oscillé autour de 1,16, sur les plus bas des deux dernières semaines. La correction contre le yen, valeur refuge traditionnelle, a atteint 0,8 %. En revanche, la livre est au diapason, grâce au resserrement monétaire attendu de la Banque d'Angleterre, qui a ramené les taux de référence à des niveaux antérieurs à la crise de 2008.

MILAN ET FRANCFORT EN ROUGE PROFOND

Milan -1,73%, sur un plus bas de cinq mois, à 21.414 points, enregistre la pire performance du Vieux Continent.

La valeur des transactions s'est élevée à 2,59 milliards d'euros, avec une variation de 2,30%, par rapport aux 2,53 milliards précédents.

Parmi les marchés du Vieux Continent, Francfort est également sous pression, avec une baisse de 1,50%. Souffre de Londres, qui affiche une perte de 1,01 %, dans la lignée de Madrid. Paris hésite, avec une baisse de 0,68%.

Les contrats à terme sur les marchés boursiers européens risquent une tentative de rebond après l'arrêt brutal d'hier.

BTP 10 (À 3 %) ET BIENNALES (PLUS DE 1 %) SOUS LE FEU

Une journée de fortes tensions sur le marché de la dette, sous la pression de divers facteurs négatifs : l'exacerbation du ton entre les USA et la Chine, les adjudications à moyen-long terme en France et en Espagne, la pression sur la zone euro des ventes de titres japonais fonds, lent retour à la base. Surtout, en une journée de faible négociation, l'incertitude de la situation politique intérieure a été déclenchée

Le spread est monté à 252 points de base après les décisions de la Banque d'Angleterre, au plus haut depuis le 28 juin, une forte accélération par rapport à 231 à la clôture d'hier, alors que le rendement à 3 ans est venu franchir le plafond de 2,97% en clôture à XNUMX. %, au plus haut depuis la mi-juin.

Le taux de 2 ans, qui était allé jusqu'à un maximum de 1,03 %, a également diminué par rapport aux sommets de la séance, encore à son plus haut depuis juin. L'écart avec l'Allemagne baisse également sur le segment 2 ans, qui était passé à 162 points de base, au plus haut depuis début juillet.

LA PROPAGATION ÉCRASE LES TITRES DE CRÉDIT

La forte fluctuation du spread s'est principalement reflétée dans les ventes de titres bancaires (indice du secteur -3,6% contre -1,7% du Stoxx européen).

Parmi les pires Banco Bpm (-4,6%) à la veille du trimestriel ; Unicredit vend 4,3 %, Intesa 3,9 % et Mps environ 5 %.

Jour noir également pour Poste Italiane, qui perd 5,4%, pénalisée par une baisse marquée du ratio de solvabilité de Poste Vita en raison de la volatilité des BTP enregistrée au deuxième trimestre de l'année.

GOLDMAN : LE PROGRÈS DU PATRIMOINE EN PÉRIL

L'écart de 100 points de base en plus depuis mai a annulé l'énorme travail des banques italiennes au premier semestre à deux égards : d'une part en coupant les jambes du ratio Cet 1, l'indice de solidité du capital, d'autre part en freinant la collecte de fonds mutuelle. Cela se verra concrètement au fur et à mesure de la publication des rapports trimestriels, qui ont débuté hier avec Intesa Sanpaolo. Les analystes de Goldman Sachs l'écrivent dans un rapport approfondi sur les banques italiennes et la situation politique. Si l'on ne pense qu'à la collecte du PIR, l'an dernier elle était de 10 milliards d'euros, alors qu'en juin elle s'est arrêtée à la moitié, 2,5 milliards au premier semestre. Au niveau général, le solde des OPCVM en juin est positif de 9,32 milliards contre 56,9 milliards l'an dernier.

LA VOITURE RÉCUPÈRE GRÂCE À TRUMP, FERRARI SPRINT

Une bouée de sauvetage pour le secteur automobile est arrivée des USA dans l'après-midi (+1,18% l'indice du secteur après une matinée dans le rouge). Le président Trump, quelles que soient les conséquences pour l'environnement, se prépare à faire reculer les règles californiennes sur les émissions de gaz d'échappement et à geler les normes d'efficacité énergétique de 2020 à 2026. L'administration a précisé que le gel de la pollution augmenterait la consommation de pétrole des États-Unis d'environ 500 2030 barils par jour d'ici XNUMX.

La proposition, selon le ministère des Transports, réduirait de plus de 60 milliards de dollars les coûts (estimés à 319 milliards) que General Motors, Ford Motor Co et Fiat Chrysler Automobiles devraient supporter jusqu'en 2029 pour se conformer aux règles établies par le l'administration Obama.

Dans les phases finales, Fiat Chrysler a récupéré environ deux points de perte et remonte plus de 14 euros dans les phases finales après avoir marqué un minimum de 13,78 euros.

En rallye Ferrari (+4%) après avoir perdu plus de 8% mercredi. Credit Suisse a confirmé la recommandation de surperformance.

EQUITA BOCCIA FERRAGAMO, BUZZI AU MINIMUM DEPUIS 20 MOIS

Effet pomme sur l'action Stm. Depuis le plus bas d'hier matin à 18,35 euros, il a clôturé à 18,755 euros, en hausse de 0,8%. Depuis le début de l'année +5%.

Salvatore Ferragamo accélère de 2,7% dans les phases finales et atteint le prix le plus bas des deux dernières années à 18,95 euros. Equita a réduit son objectif de cours à 19,0 euros contre 19,60 euros, confirmant la recommandation négative Réduire (alléger la position). Micaela Le Divelec (anciennement Gucci) a été nommée nouvelle PDG pour relancer le groupe.

Télécom Italie -1,9%. Le vice-Premier ministre Di Maio a déclaré hier, lors d'une audition devant la Commission sénatoriale des transports, que le dégroupage du réseau ne devait pas être "un paquet" lancé aux Italiens.

Buzzi fait partie des pires blue chips hier : la baisse s'est accélérée après l'annonce du semestriel, le cours atteignant son plus bas depuis novembre 2016 à 17,84 euros.

DIASORINE -8,5%, GUIDANCE INFÉRIEURE

Diasorin a fortement chuté (-8,55%) après que la direction a révisé à la baisse ses prévisions de résultats en raison de la baisse des volumes de ventes de tests de vitamine D aux États-Unis.

Ascopiave -5,23% : Kepler Cheuvreux a abaissé la note pour tenir.

Passez en revue