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Pompiers et absentéisme - Frapper les fainéants de l'État, c'est facile : voici comment

Après l'affaire retentissante de l'absentéisme des pompiers de Rome le soir du Nouvel An, il est indispensable de trouver rapidement une solution pour sanctionner et faire travailler les fainéants étatiques : il suffit d'harmoniser les protections entre le secteur public et le secteur privé en appliquant le nouveau les dispositions de la loi sur l'emploi concernant les licenciements disciplinaires également pour les nouvelles embauches d'AP

Pompiers et absentéisme - Frapper les fainéants de l'État, c'est facile : voici comment

Le soir du Nouvel An, à Rome, quatre-vingt-trois agents de la circulation sur cent "marquaient une visite" ou trouvaient d'autres moyens de s'absenter du travail. Compte tenu des conditions de circulation et de participation dans les rues du centre (et au-delà) qui caractérisent la nuit la plus longue de l'année, il ne s'agissait pas seulement d'un phénomène flagrant d'absentéisme, mais d'un acte grave d'irresponsabilité collective que rien ne peut justifier. 

Des événements de ce genre rappellent la grève des contrôleurs aériens licenciés par Ronald Reagan dans les années XNUMX. Et ils mettent en lumière - à l'instar de Mafia Capitale - l'attrition du tissu social d'une ville dans laquelle le sens du devoir. Des enquêtes sont annoncées sur le sujet, des sanctions sont promises, même si l'affaire - on l'imagine - se résoudra en une nouvelle occasion manquée. Parce que la société n'a aucun moyen de se défendre de l'arrogance des pouvoirs organisés.

L'abus du certificat médical s'est produit, à Rome, en plein débat sur le licenciement d'employés publics, lié à l'opportunité (ou non) de l'application, à leur encontre, du décret législatif qui donnera effet au contrat à augmenter les protections pour les nouvelles embauches, avec une protection annexée contre le licenciement illégitime, conformément à ce qui est indiqué dans la loi Poletti Jobs Act 2.0. L'auteur a exprimé l'opinion que ce texte - dans le projet actuel de l'avant-projet préparé par le gouvernement à Noël Eve - ne peut s'étendre, sic et simpliciter, à l'emploi public. 

En premier lieu, parce que c'est le texte qui l'exclut quand, à l'article 1er, il délimite le champ d'application, faisant référence aux ouvriers, aux employés et aux cadres (figures professionnelles appartenant typiquement au monde privé travail) et en ignorant les cadres (qui dans l'administration publique ils bénéficient d'une protection spécifique contre le licenciement injustifié, alors que les privés n'en ont pas) dans l'administration publique, où, pour de nombreuses raisons, le retrait individuel ne peut exister pour des raisons objectives.

Le cas du licenciement disciplinaire est différent. Il est vrai qu'une casuistique spécifique est prévue (recueillie dans le décret législatif n° 165 de 2001, modifié par la réforme Brunetta de 2009) qui comprend - parmi les motifs disciplinaires - également le licenciement pour "performance insuffisante". Mais c'est aussi le changement de type de sanctions qui mérite d'être mis en œuvre dans le secteur public. En effet, en vertu du droit actuel, si le juge considère le retrait injustifié, il condamne l'administration à le rétablir. En appliquant à la place la nouvelle réglementation prévue par la loi sur l'emploi pour les nouveaux salariés de la PA en cas de licenciement disciplinaire, la sanction normale deviendrait indemnitaire, sauf dans les cas (toujours soumis à réintégration) où l'inexistence de la fait matériel a été prouvé. 

L'harmonisation des protections sur ce point nécessiterait - en termes de technique législative - l'adoption de règles de coordination ; mais le saut qualitatif serait considérable et important. Si tel est le cas, il ne semble pas indispensable de régler le problème dans le cadre du projet de loi Madia : puisqu'il s'agit également d'un proxy, il faudrait tout reporter au prochain décret délégué. Au lieu de cela, il suffirait que, dans la version finale du décret législatif, les dispositions du deuxième paragraphe de l'article 3 (contenant l'objet du licenciement disciplinaire) soient également étendues aux agents publics. résolu ?) problème, la question reste prédominante : les mesures gouvernementales serviront-elles à donner un nouveau souffle à l'occupation ? On dirait non, au vu des prévisions de l'Istat selon lesquelles le modeste renversement de tendance de la croissance ne conduira pas à une amélioration des taux de chômage.

On fait alors penser que même les incitations prévues par la loi de stabilité (déjà se plaignant d'un départ incertain compte tenu du non-alignement avec l'entrée en vigueur du nouveau contrat) ne serviront à compenser - sur du côté des nouvelles embauches - l'inévitable redde rationem, sur le scénario du marché du travail, avec les centaines de milliers de travailleurs venant du labyrinthe des filets de sécurité sociale, quand les entreprises, justement pour avoir la possibilité de redémarrer, se retrouveront dans le besoin régler ses comptes avec les licenciements éventuels. C'est pourquoi il y aura une forte pression pour invoquer l'aide du système de retraite, soutenant la poussée pour défaire les contraintes de la réforme Fornero, plutôt que de tirer le meilleur parti du nouveau potentiel - bien que modeste - identifié dans le domaine des politiques actives.

Jusqu'à présent, le gouvernement Renzi n'a pas écouté le charivari des exodats (un sujet qui a été ignoré, heureusement, également dans le salut de Giorgio Napolitano, contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres circonstances).Mais dans la loi de stabilité, un premier effondrement de l'usine construite par le gouvernement Monti, notamment en ce qui concerne l'âge de la retraite. Une dernière considération concerne les politiques du travail : malheur à réduire la réforme du CDD "acausal". Nous sommes prêts à parier que les entreprises continueront à privilégier cet outil, même s'il est plus onéreux et sans incitations. Mais pendant trois ans, les employeurs ne courent pas le risque d'être poursuivis.

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