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USA, Allemagne, Grande-Bretagne : les vrais boucliers fiscaux et la « réalité virtuelle » italienne.

Aux États-Unis, ceux qui ont illégalement amené leur argent dans des paradis fiscaux paient une amende égale à 25 % du montant exporté entre 2003 et 2010 - Le gouvernement de Londres va récolter neuf milliards de livres en quatre ans grâce à un accord conclu avec le Liechtenstein - I Les Allemands rapportent de nouveaux revenus de Suisse.

USA, Allemagne, Grande-Bretagne : les vrais boucliers fiscaux et la « réalité virtuelle » italienne.

Washington, Berlin, Londres. Dans d'autres parties du monde, le rêve s'est déjà réalisé : des accords internationaux précis, des lois claires, des tarifs stricts. En Italie, en revanche, les discussions stériles sur le bouclier fiscal qui existait et sur ce qui n'existera pas se poursuivent.

Pour rattraper la manœuvre de 45 milliards d'euros que nous impose la BCE, l'opposition et quelques tranches de la majorité auraient aimé imposer un nouveau prélèvement sur le capital couvert par l'amnistie Tremonti de 2009 (97 milliards taxés à 5%, taux passant à 6-7% avec la réouverture des mandats). Mais ensuite, ils se sont rendu compte qu'une telle intervention serait inconstitutionnelle. En tout cas, cela aurait demandé un temps très long et des difficultés techniques impossibles, ne serait-ce que parce que les propriétaires de ces capitaux sont toujours restés anonymes.

Puis une nouvelle ampoule s'est allumée à Arcore : l'idée d'un bouclier à partir de zéro. Mais cette fois avec un taux plus élevé (entre 7 et 10 %), pour grappiller d'un coup près de 10 milliards. Encore une fois rien à faire. Le rêve de voir les super-riches qui ont enfreint la loi payer s'est évaporé en quelques heures. C'est le ministre Calderoli qui nous a ramenés sur terre : ce dont nous parlions n'était qu'« une réalité virtuelle ».

Il suffit de se consoler avec l'exemple de ces pays où, heureusement pour eux, la réalité est réelle. Commençons par les États-Unis. Après une première initiative lancée en 2009, le Congrès a ouvert en mars de cette année une deuxième phase du bouclier fiscal, qui prendra fin fin août. La nouvelle tranche prévoit des amendes plus lourdes que la première.

Les contribuables américains qui ont emporté illégalement leur argent dans des paradis fiscaux paient une amende égale à 25% du montant parqué à l'étranger sur la période 2003-2010. Pour les montants inférieurs à 75 12,5 dollars, la part tombe à XNUMX %. Pas seulement. Les Dodgers doivent également payer des intérêts sur les impôts qu'ils n'ont pas payés, jusqu'à un maximum de huit ans.

La Grande-Bretagne a plutôt conclu un accord avec le Liechtenstein pour la régularisation des capitaux anglais exportés illégalement. Grâce à cet accord, le gouvernement de Sa Majesté espère collecter quelque chose comme neuf milliards de livres sur quatre ans. Une nouvelle coopération de ce type est également sur le point de démarrer, cette fois avec la Suisse. Le même pacte avec Berne a déjà été signé par l'Allemagne. Berlin rapporte de nouveaux revenus sans que les banques suisses soient obligées de révéler leurs secrets les plus intimes : l'identité des fraudeurs fiscaux.

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