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Unicredit, augmentation de capital à la ligne d'arrivée : voici ce qu'il advient désormais des droits et actions

L'augmentation de capital de 13 milliards de la banque milanaise a été réalisée avec succès - Unicredit fournit des instructions relatives aux droits non exercés et à la souscription des actions nouvelles, en précisant les délais - Une fois les problèmes de capital résolus, le PDG Jean Pierre Mustier pense déjà à l'avenir : des licenciements à la rentabilité des banques. Voici tout ce qui se passera après la recapitalisation

Unicredit, augmentation de capital à la ligne d'arrivée : voici ce qu'il advient désormais des droits et actions

L'augmentation de capital de 13 milliards d'Unicredit a été un succès total et au siège de la Piazza Gae Aulenti à Milan, le PDG Jean-Pierre Mustier et son équipe ont poussé un grand soupir de soulagement après les soucis de ces derniers mois.

La phase principale de la recapitalisation de la banque milanaise est achevée. Le montant demandé sur le marché était élevé, très élevé. Ce n'est pas un hasard si c'est leplus grande augmentation de capital de l'histoire de la finance italienne.

UNICREDIT : COMMENT S'EST DÉROULÉ L'AUGMENTATION DE CAPITAL
Malgré le montant élevé et les difficultés économiques et politiques qui caractérisent le court à moyen terme, les investisseurs ont bien réagi. Pour être précis, sur la base de ce qui a été communiqué par Unicredit, 616.559.900 1.603.055.740 XNUMX droits d'option ont été exercés et XNUMX XNUMX XNUMX XNUMX nouvelles actions ont été souscrites. En termes de pourcentage, c'est le 99,8 % du total des nouvelles actions offertes. Les 0,2 % restants d'actions nouvelles non souscrites valent 30,9 millions d'euros.

L'opération peut donc être considérée comme un succès total. Le même marché qui, il y a quelques mois, a "refusé" 5 milliards à Monte dei Paschi en a accordé près de 13 à Unicredit. Une réaction, loin d'être évidente, endossée par des fonds et des investisseurs institutionnels qui ont acquis une part importante du capital social de la banque.

UNICREDIT : QUE SE PASSE-T-IL APRÈS L'AUGMENTATION DE CAPITAL ?
Les droits d'option non exercés, égaux à 1.469.645 27 28 parts, seront offerts en Bourse dans les séances des 2017 et 1 février 2, et dans les séances des 3er, 2017 et XNUMX mars XNUMX sauf clôture anticipée de l'offre la vente intégrale des Droits.

Une fois le terme terminé, selon ce qui a été communiqué par Unicredit : "les droits achetés peuvent être utilisés pour la souscription, au prix de 8,09 euros pour chaque action nouvelle, de 13 actions ordinaires nouvelles pour 5 droits achetés".

L'exercice des droits susvisés et la souscription d'actions nouvelles doit être terminé avant le 6 mars. Attention toutefois, en cas de clôture anticipée de l'offre, l'exercice des droits devra être réalisé au plus tard le troisième jour de bourse suivant la communication de ladite clôture. Prenons un exemple pratique : s'il ferme le 27 février, les droits peuvent être exercés avant le 2 mars, si au contraire la date limite est le 28, ils devront procéder à l'exercice avant le 3 mars.

Unicredit informe également que : "les actions nouvelles issues de l'exercice des droits seront créditées sur les comptes des intermédiaires agréés adhérant au système de gestion centralisée de Monte Titoli SpA à la fin du jour comptable du dernier jour d'exercice des droits et sera donc disponible à partir du jour de règlement suivant ».

UNICREDIT : LE CONSORTIUM
Dans l'hypothèse assez lointaine où la partie non optée ne trouverait pas sa place, la balle passerait entre les mains du consortium de garantie formé par Cib UniCredit, Morgan Stanley et Ubs dans le rôle de conseil en structuration ; Bofa Merrill Lynch, Jp Morgan et Mediobanca en tant que coordinateur global et teneur de livre associé. Citigroup, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs International et HSBC sont co-coordinateurs mondiaux et teneurs de livre associés. Banca Imi (groupe Intesa Sanpaolo), Banco Santander, Barclays, Bbva, Bnp Paribas, Commerzbank, Crédit Agricole Natixis et Société Générale ont plutôt le rôle de teneur de livre associé.

UNICREDIT : LES ENJEUX DE LA BANQUE PAR JEAN PIERRE MUSTIER

Une fois les problèmes financiers de la banque archivés, grâce à l'augmentation de capital, Unicredit pourra se concentrer plus sereinement sur son avenir. Le succès de la recapitalisation, qui s'est déroulée dans un scénario économique et financier certainement difficile, renforce incontestablement le leadership du directeur général Jean Pierre Mustier qui en juin 2016 a repris le destin de l'institut de la Piazza Gae Aulenti afin de le ramener à son ancienne gloire.

Les licenciements méritent une mention spéciale prévu par l'accord avec les syndicats conclu le 4 février, quelques jours avant le début de la hausse. Le plan de relance prévoit 3.900 6 départs volontaires et incités (en plus des 2024 1.300 précédemment lancés) d'ici 800 contre 600 XNUMX nouvelles embauches et la fermeture de XNUMX agences. Le turnover à raison d'une embauche pour trois départs et la stabilisation de XNUMX contrats d'apprentissage ont également été établis.

Il sera également intéressant d'observer la réorganisation de l'actionnariat causée par l'augmentation, mais aussi les changements éventuels relatifs à la composition du conseil d'administration et de la direction. Le Corriere della Sera il a anticipé les choix des grands actionnaires. Sur la base de ce que Corsera a écrit, le fonds US Capital Research a confirmé ses 6,7%, tandis que le fonds Aabar détient 5,04%. Les fondations italiennes, en revanche, auraient réduit leurs positions. Dans le détail : Cariverona serait passée de 2,3 % à 1,8 %, le Crt turinois aurait réduit sa position de 2,2 % à 1,7 %, la Fondation Cr Modena serait tombée à 0,5 %, tandis que la Fondation Monte di Bologna and Ravenna aura une part fractionnaire.

Jean Pier Mustier devra alors composer avec le rentabilité bancaire, après la vente des fleurons Pekao et Pioneer, sans sous-estimer – après le renoncement d'Intesa Sanpaolo – l'affaire Generali, étant donné qu'Unicredit continue d'être le premier actionnaire de Mediobanca, qui est à son tour le premier actionnaire de Trieste. Bref, le PDG aura du pain sur la planche, mais après le succès de l'augmentation, la route est enfin en descente.

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