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UE, les sanctions pleuvent sur l'Italie : 4 déjà prises et d'autres en vue

Bruxelles a déjà imposé 4 sanctions à l'Italie pour violation des obligations d'appartenance à l'UE mais il y en a d'autres en vue - C'est pourquoi la loi de stabilité, actuellement en cours d'examen par le Parlement, introduit des changements en termes de représailles et d'exercice des pouvoirs substituts afin pour renforcer l'efficacité dissuasive.

UE, les sanctions pleuvent sur l'Italie : 4 déjà prises et d'autres en vue

L'Italie risque de nouvelles sanctions pécuniaires pour violation des obligations d'appartenance à l'Union européenne. Et ce n'est pas un hasard si la loi de stabilité pour 2016 prévoit des changements concernant les représailles et l'exercice de pouvoirs substitutifs par l'État central contre les responsables des violations.

L'Italie a déjà essuyé 4 condamnations (pour des déchets de Campanie, pour des facilités à l'embauche par des contrats de formation par le travail, pour des aides à certaines entreprises à Venise et Chioggia) mais d'autres arrêts de la Cour de justice lui pèsent sur la tête qui ont précisément constaté le manquement de l'Italie à remplir ses obligations découlant de son appartenance à l'UE. 

L'absence d'adoption des mesures d'exécution nécessaires pourrait conduire à de nouvelles décisions ordonnant le paiement d'amendes onéreuses. En particulier, l'absence de récupération des fonds destinés à la navigation en Sardaigne et aux hôtels sardes est contestée, car elle est considérée comme une aide d'État incompatible avec le marché commun. Et pour les mêmes raisons, le non-remboursement de l'argent des entreprises dans les Communes touchées par des événements calamiteux en 2002 sont sanctionnés. 

2 autres condamnations condamnent l'Italie pour ne pas avoir garanti l'indépendance du gestionnaire dans la détermination des droits d'accès et de distribution de l'infrastructure ferroviaire et encore pour le non-récupération d'aides relatives à des allégements fiscaux et à des prêts bonifiés en faveur d'entreprises de service public majoritairement à capitaux publics .

Suite à ces condamnations, la Commission européenne a envoyé à l'Italie autant de lettres de mise en demeure et pourrait en conséquence racheter des sanctions pécuniaires. Et ce n'est donc pas un hasard si la loi de stabilité actuellement examinée par les députés introduit des changements en matière de rétorsion et d'exercice des pouvoirs substitutifs afin de renforcer l'efficacité dissuasive.

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