Après la baisse de la note de l'Italie, Standard & Poor's a annoncé avoir également placé la dette d'UBS sous observation en vue d'une éventuelle dégradation. Dans ce cas, la décision était largement prévisible, compte tenu des récents déboires de la banque suisse. L'institut a perdu environ 1,7 milliard d'euros en raison d'un courtier londonien peu scrupuleux qui a effectué des opérations commerciales non autorisées.
En attendant, il semble que le PDG d'UBS, Oswald Gruebel, ait l'intention de demander un vote de confiance au conseil d'administration, qui se réunira à Singapour pour décider des coupes dans la division banque d'investissement. Gruebel aimerait gérer lui-même la réduction des effectifs et demandera probablement à être confirmé jusqu'en 2013.