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Totti, l'adieu d'une légende : "Maintenant j'ai peur"

Le capitaine de la Roma quitte l'équipe pour laquelle il a joué un quart de siècle : la victoire sur Genoa vaut l'accès direct à la Ligue des champions, puis le tour du terrain et l'émouvante lettre lue aux supporters.

Totti, l'adieu d'une légende : "Maintenant j'ai peur"

Le dernier tour de piste le plus excitant au monde. Quelque chose de spécial s'est passé à Rome ce soir parce que vous pouvez gagner peu ou rien, mais dans la vie, certains amours ne finissent jamais. Il en sera de même pour Francesco Totti et Roma Giallorossi, dont il est le symbole depuis un quart de siècle qui fait vieillir tout le monde : du coup, pour l'adieu d'un joueur vedette, on se rend compte du nombre d'années qui se sont écoulées. "Le temps a décidé", dit-il avec enthousiasme et un micro à la main, s'adressant à 60 XNUMX personnes qui pleurent, et c'est précisément le point : sur la classe et la passion pour le football de cette éternelle idole du peuple rom, ce qui n'a gagné aucun on peut échapper, au-delà des choix techniques de Spalletti et corporatifs de Pallotta, tous deux bruyamment hués par le public. 

La Roma a battu Gênes 3-2 avec un but à la 90e minute de Perotti, et cette prouesse de l'ancien joueur a mis tout le monde à l'abri, sinon quelle aurait été la fête sans la Roma directement en Ligue des champions ? Le but initial de Pellegri, un prodige de seize ans qui n'avait que trois mois lors du dernier championnat de la Roma, en 2001, puis celui de Lazovic quelques minutes après le 2-1 de De Rossi qui a failli ramener en bas de l'Olimpico. La victoire redonne à la fête sa dimension la plus authentique : de France Football au maire Raggi, des amis de la Coupe du monde Pirlo et Cannavaro à des champions comme Messi, il n'y a pas que Rome qui accueille le symbole de Rome.

A un moment donné, laissé seul au niveau de la tribune du Tibre, il n'y arrive presque pas et doit s'asseoir sur les panneaux publicitaires en marge où est désormais écrit "Merci Capitaine" : il s'arrête pour regarder le public, et alors que La musique d'Ennio Morricone met ses mains sur sa tête, la secoue, montre une tristesse évidente. Et en attendant, alors qu'il dit aux fans "j'ai peur, et j'ai besoin de vous", faisant apparaître tout le malaise de cet adieu, les images de Sabrina Ferilli, Claudio Amendola et Carlo Verdone passent sur les moniteurs, également en sous le coup de l'émotion, de nombreuses personnes continuent de pleurer dans les gradins, hommes et femmes de tous âges. Totti a sans doute trop peu gagné par rapport à son énorme valeur technique, mais il triomphe dans le cœur de nombreux amoureux de Rome comme lui, et au final cela compte.

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